En Belgique, les élections communales de 2024 sont marquées par la candidature de deux figures impressionnantes, témoignant que l'âge n’est pas un obstacle à l’engagement politique. À 92 ans, Andrée, une habitante d’Ouffet en Wallonie, et Simone Majot, âgée de 100 ans de woluwe-saint-pierre, se présentent comme candidats pour servir leurs communes. Mais qui sont ces doyens de la politique, et qu’est-ce qui les pousse à continuer de s’investir au service de la collectivité ?
Andrée, 92 ans, Ouffet : une passion toujours vivante pour sa commune
Andrée, originaire de la petite commune d’Ouffet en province de Liège, n’est pas une novice en politique. Ancien conseillère communal et véritable pilier de la communauté, elle a décidée de se représenter malgré son âge avancé. « J’ai vu évoluer cette commune au fil des années, et je veux encore y contribuer », déclare-t-elle avec une détermination intacte. Selon ses proches, Andrée est animée par une passion pour le service public et une volonté farouche de continuer à faire entendre sa voix, notamment sur des questions de solidarité intergénérationnelle et de développement durable.
Cette nouvelle candidature est pour elle une manière de rester active et engagée, tout en prouvant qu’à 92 ans, il est toujours possible d’apporter des idées novatrices et des solutions pragmatiques pour le bien-être des habitants.
Simone, 100 ans, Woluwe-Saint-Pierre : un siècle d’expérience au service des autres
Simone, pour sa part, incarne un exemple de longévité exceptionnelle, non seulement dans sa vie personnelle, mais aussi dans son parcours politique. À 100 ans, elle reste impliquée dans la vie de son quartier ; à Bruxelles, et a décidé de briguer un mandat pour continuer de soutenir les causes qui lui tiennent à cœur, spécifiquement l’aide aux personnes âgées et la défense des droits des femmes. « Je ne fais pas cela pour moi, mais pour ceux qui en ont besoin », dit-elle avec une sagesse forgée par un siècle d’engagement social.
Son expérience et sa connaissance des réalités de terrain en font une figure respectée et écoutée. Elle souhaite prouver que l’âge ne devrait pas limiter les ambitions politiques, et que la maturité apporte une perspective précieuse dans la gestion des affaires publiques.
Paul Biya : un président de longue date, mais pas le plus âgé
Alors que l’on pourrait penser que Paul Biya, président du Cameroun depuis plus de 40 ans et âgé de 91 ans, est l’un des plus vieux politiciens en fonction dans le monde; les cas d’Andrée et de Simone Majot démontrent que l’engagement en politique n’a pas de limite d’âge. Si Biya détient le record de longévité au pouvoir, Andrée et Simone, avec leur volonté indéfectible de servir leur communauté, rappellent qu’en politique, le dévouement et la passion peuvent transcender le simple fait de l’âge.
Y a-t-il un âge pour faire de la politique ?
Les candidatures d’André et Simone remettent en question la notion même de limite d’âge en politique. Alors que certains appellent au renouvellement des générations et à l’émergence de jeunes talents, ces deux doyens prouvent qu’il est tout aussi important de valoriser l’expérience et la sagesse des aînés. Leur exemple montre qu’il n’y a pas d’âge pour s’engager en politique, tant que la motivation de servir la communauté reste intacte.
En conclusion, la politique, plus qu'une question d'âge, semble être avant tout une affaire de passion, de dévouement et de volonté de contribuer au bien commun. Que l’on soit novice ou expérimenté, jeune ou âgé, ce sont les idées, les valeurs et la détermination qui comptent. Simone et André en sont la preuve vivante.Guy EKWALLA