Le Cameroun se prépare à vivre une nouvelle page de son histoire politique le 12 octobre 2025. À Bruxelles, où se joue une partie de la diaspora, le dispositif électoral est fin prêt. Sous la houlette de Madame Sadou, membre du Conseil Électoral d’Élecam, une séance de travail s’est tenue au sein de la chancellerie camerounaise. Autour de la table : les représentants du RDPC, du PCRN et du SDF. Ensemble, ils ont scruté chaque détail : listes électorales, matériel de vote, cartes disponibles.
Le verdict est clair : le processus électoral à Bruxelles est abouti. Les équipes d’Élecam ont tenu leur pari en garantissant un dispositif crédible, opérationnel et transparent.
Mais un problème subsiste, et il ne dépend pas des organisateurs : la participation des électeurs. Près de 700 cartes dorment encore dans les tiroirs d’Élecam Bruxelles. En 2025, seuls 400 électeurs se sont inscrits, la machine électorale est en marche, mais elle risque de tourner à vide si les citoyens ne répondent pas présents.
Ce scrutin n’appartient pas à Élecam, ni aux partis politiques. Il appartient aux électeurs. Ceux qui veulent peser dans l’avenir du Cameroun doivent comprendre que leur voix est leur seule arme démocratique. Attendre la dernière minute pour retirer sa carte est une habitude… mais cette fois-ci, c’est un pari risqué.
Le processus est prêt. Le dispositif est solide. La balle est désormais dans le camp des électeurs.
guy EKWALLA