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Édition Présidentielle 2025 : Le RDPC face au bilan et aux défis de l’avenir (Spécial Guy Andela – Président de la section RDPC Benelux)

Nous entrons directement dans le vif du sujet. Mr Guy Andela, le RDPC est au pouvoir depuis

plus de quatre décennies. Quelles sont selon vous les réalisations majeures du gouvernement en.

Matière de développement économique et infrastructurel ? 

Merci pour la question.

Guy Andela Le bilan du président de la République, Son Excellence Paul Biya, est vraiment vaste. Je ne pourrai pas tout citer, mais je vais rappeler quelques points essentiels.

Sur le plan de la sécurité, vous savez que depuis plusieurs années, le Cameroun fait face à des crises, que ce soit avec Boko Haram à la frontière nigériane ou dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Grâce à la politique du président, notre pays reste stable.

Sur le plan de l’éducation, de nombreux centres de formation professionnelle et technique ont été créés. Avant, il n’y avait qu’une seule université à Yaoundé. Aujourd’hui, nous en comptons au moins huit à travers le pays.

Pour ce qui est de la santé, plusieurs centres de santé ont vu le jour. Partout sur le territoire, et des hôpitaux de référence ont été construits à Bertoua, Garoua, Douala, Bafoussam, entre autres, avec du matériel moderne de dernière génération.

Au niveau des infrastructures, beaucoup de routes ont été réhabilitées dans les grandes villes. Des autoroutes ont été construites, comme Yaoundé-Nsimalen, Yaoundé-Douala qui est presque terminée, et Douala-Kribi qui est en cours. Il y a aussi la création du port en eau profonde de Kribi et la modernisation du port de Douala. Sans oublier les barrages hydroélectriques de Memve’ele, Lom Pangar et Nachtigal. Sur le plan démocratique, le président Paul Biya a créé le Sénat, la Cour constitutionnelle et la Cour des comptes, des institutions qui n’existaient pas avant lui. Au niveau international, le Cameroun reste un acteur important en Afrique centrale et entretient d’excellentes relations avec des partenaires comme la Chine, l’Union européenne et les États-Unis. Je le répète, dire que rien n’a été fait, c’est être de mauvaise foi. Beaucoup a été accompli, mais il reste aussi des défis, comme la vie chère, qui touche le monde entier, notamment à cause de la guerre en Ukraine. Le président lui-même l’a dit : le Cameroun vise l’émergence à l’horizon 2035. Nous ne sommes qu’en 2025, alors il faut encore un peu de patience. J’ajoute aussi la modernisation des aéroports et la construction des stades pour la CAN 2021, qui font partie de ce bilan. En réalité, si on commence à énumérer toutes les réalisations du président Paul Biya, on n’en finirait pas.

GE journalister : l'opposition accuse le RDPC de verrouiller le système politique et de marginaliser les voix

dissidentes. Qu'en pensez-vous ?

 guy AndelaLe RDPC n’a absolument rien à voir avec ces accusations. Je l’ai déjà dit : le président de la République a créé ELECAM, un organe indépendant et très sérieux. C’est ELECAM qui écarte les partis qui ne sont pas en règle, pas le RDPC. Ce ne sont pas des étrangers qui viendront organiser les élections au Cameroun, ce sont bien les Camerounais eux-mêmes. On essaie souvent d’associer ELECAM au RDPC, mais c’est totalement faux. Le RDPC n’est pas favorisé par ELECAM, nous respectons les mêmes règles que tout le monde.

Aujourd’hui, il existe près de 300 partis politiques légalement reconnus au Cameroun. À l’Assemblée nationale comme au Sénat, des partis d’opposition siègent aussi. Le multipartisme, instauré dès les années 90, est bien la preuve que, même si le RDPC est majoritaire, l’espace politique reste ouvert.

C’est ça, la démocratie. Les Camerounais l’ont voulu. Si vous vous souvenez des événements de 1990, le peuple a marché pour réclamer le multipartisme, et nous y sommes. Le RDPC est un parti qui respecte les textes et les lois de la République.

GE journaliste: Est-ce que le RDPC gagnera les élections du 12 octobre 2025 ?

GUY Andela :  Oui, je peux vous le dire avec autorité et beaucoup d'assurance, le RDPC gagnera les élections du 12 octobre.

GE journalmiste : Pourquoi le RDPC gagnera les élections présidentielles du 12 octobre ?

guy Andela : C'est parce que le RDPC n'attend pas une année électorale pour être en campagne. Le RDPC bat campagne tout le temps, chaque année, dans les dix régions du Cameroun et même dans la diaspora. La preuve, je suis président de la section RDPC du Benelux. Vous me

voyez régulièrement, que ce soit au Luxembourg, aux Pays-Bas. Je n'ai pas attendu 2025 pour aller au Luxembourg, je n'ai pas attendu 2025 pour aller aux Pays-Bas battre campagne. Nous sommes en campagne tout le temps parce que nous organisons des meetings, des séminaires constamment. C'est pour dire que les Camerounais n'oublient pas. Alors, on ne vient pas le jour de l'élection pour dire que je suis candidat à moins de deux mois. Où voir à moins de deux mois de l'élection. Pour venir convaincre les Camerounais. Nous faisons du porte-à-porte tout le temps et chaque année.

GE journaliste : Le RDPC contrôle actuellement la majorité de l'Assemblée Nationale, du Sénat et la plupart des conseils municipaux. Ses réseaux militants s'étendent aussi bien au Cameroun qu'au sein de la diaspora. Peut-on dire que cette implantation solide vous donne un avantage décisif à l'approche du scrutin ?

 Guy Andela : C'est sous l'impulsion du Président National, Son Excellence Paul Biya qui n'a jamais baissé les bras que Le RDPC, est un rouleau-compresseur qui ne s'arrête jamais. Ils savent très bien, même ceux qui veulent s'attaquer au RDPC, ils le savent. Ils savent eux-mêmes qu'ils ne peuvent pas gagner le RDPC à une élection présidentielle ou à une élection législative. Comme je vous ai dit tantôt, nous, on n'attend pas le jour de l'élection pour aller raviver notre flamme. Elle est constante. Le RDPC est un parti présent, le RDPC est un parti constant et

régulier.

GE journaliste : quel est le message que vous pourriez adresser à vos électeurs ?

Chers frères et sœurs de la diaspora,
Le 12 octobre 2025 sera un rendez-vous décisif pour l’avenir de notre pays. Je veux vous dire, avec toute ma conviction, que le RDPC, sous la conduite du Président Paul Biya, reste le choix de la stabilité, de la paix et du développement.

Depuis plus de quatre décennies, notre président a su préserver l’unité nationale, renforcer nos institutions et engager des projets qui placent le Cameroun sur la voie de l’émergence. Nous savons que tout n’est pas parfait, mais les bases solides sont déjà là.

À vous, Camerounais de l’étranger, je dis ceci : votre voix compte. Même loin du pays, vous êtes une force pour le Cameroun. Votre engagement, votre participation et votre confiance sont essentiels pour poursuivre ce chemin de progrès.

Le 12 octobre, choisissons la continuité, choisissons la sécurité, choisissons l’expérience. Ensemble, assurons la victoire du président Paul Biya pour garantir à notre nation un avenir sûr et prospère.

Le Cameroun peut compter sur vous, et vous pouvez compter sur nous. GUY ANDELA président de la section RDPC du Bénelux 

GE  journaliste Le RDPC est-il un parti corrompu ?

guy Andela : Pourquoi le RDPC serait un parti corrompu alors que le Président National, Son Excellence Paul Biya, combat lui-même la corruption ? Il a dit à chaque fois qu'il a pris la parole, les voleurs au col blanc devront rendre gorge. C'est lui le maître, c'est lui le président.

 

l'ANALYSE DE MONSIEUR FRANCOIS WILSON ETOGA MESSINA CONSULTANT : 

GE journaliste:  L’opposition dénonce un échec social, notamment sur la réduction de la pauvreté et l’accès aux services de base. Comment répondez-vous à ces critiques

ETOGA : Merci de m’associer à cette discussion. L’« échec social » dans le contexte camerounais s’explique par le fait qu’une grande partie de la population éprouve encore des difficultés à accéder à l’éducation, à un emploi décent et aux services de base. Les conséquences directes de cette situation se traduisent par une pauvreté persistante et grandissante, l’exclusion de larges segments sociaux et la marginalisation de catégories entières de citoyens. Il faut également souligner le renforcement des clivages de classes, avec une différenciation sociale de plus en plus marquée. Comme le rappelle souvent le Dr Aristide Mono, « il y a les citoyens d’en BAS et les citoyens d’en HAUT ».

Cependant, ce constat ne saurait nous conduire à occulter les acquis sociaux enregistrés par le pouvoir au cours de ses quarante-trois années de gouvernance. Mon intention n’est pas de verser dans la propagande, mais de rappeler, à titre analytique, certains éléments factuels qui montrent que le président Paul Biya et ses gouvernements successifs ont mis en œuvre des politiques visant, du moins dans leur intention initiale, à relever le niveau de vie des Camerounais. Ces acquis concernent plusieurs domaines :

Éducation

• Multiplication du nombre d’universités publiques (passant d’une seule université nationale en 1993 à plusieurs universités d’État aujourd’hui).

• Extension des écoles normales, instituts polytechniques et grandes écoles spécialisées.

• Hausse des effectifs scolarisés, notamment dans l’enseignement primaire, malgré des disparités régionales persistantes.

Santé

• Création et réhabilitation d’hôpitaux de référence (par exemple l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, ou l’Hôpital général de Douala).

• Programmes élargis de vaccination avec l’appui de partenaires internationaux (polio, rougeole, paludisme).

• Développement du secteur pharmaceutique local (CENARES, mission d’approvisionnement en médicaments essentiels).

Infrastructures et services

• Construction et modernisation de grands axes routiers (Yaoundé–Douala, autoroute en cours).

• Extension du réseau électrique et de télécommunications, avec l’introduction de la 3G puis de la 4G.

• Investissements dans l’accès à l’eau potable, notamment dans certaines zones urbaines.

Emploi et protection sociale (encore limitées)

• Création du Fonds national de l’emploi (FNE) en faveur de l’insertion professionnelle.

• Début de mécanismes de sécurité sociale via la CNPS (pensions, couverture santé encore embryonnaire).

En dépit de ces réalisations, les résultats apparaissent largement insuffisants au regard des attentes sociales et de l’ampleur des défis contemporains. Cela illustre bien l’écart entre les objectifs affichés des politiques publiques et leurs effets réels sur le bien-être des populations.

Ce qui me conduit à penser que la persistance de ces difficultés sociales est étroitement liée à l’absence de souveraineté économique et monétaire du Cameroun. Sur le plan économique, le pays demeure largement dépendant des exportations de matières premières, des fluctuations des marchés mondiaux et des conditionnalités imposées par les institutions financières internationales. Cette dépendance structurelle limite la capacité de l’État à concevoir et à mettre en œuvre des politiques sociales durables, susceptibles de réduire les inégalités et d’assurer une redistribution plus équitable des ressources.

À cela s’ajoute la question monétaire : comme d’autres pays de la zone CEMAC, le Cameroun continue d’utiliser le franc CFA, une monnaie héritée de la période coloniale et arrimée à l’euro. Ce dispositif restreint fortement la marge de manœuvre de l’État en matière de politique monétaire et budgétaire. Le contrôle externe qu’il implique accentue la dépendance vis-à-vis des anciennes puissances coloniales et entrave la définition d’un projet autonome de développement. Sur ce point précis, l’opposition ne se trouve pas en porte-à-faux avec la démarche du président Paul Biya. Au contraire sans vouloir faire un procès à cette opposition elle est plutôt manifestement en phase avec le projet colonial que la France a dessiné pour nos pays par le truchement de Jacques Foccart et son mécanisme du Franc des colonies françaises d’Afrique. Pour ma part, le leg du président de la république sur ce point précis n’est pas à négliger au regard des évolutions récentes dans la sous-région CEMAC qui est davantage orienté vers l’émancipation économique et monétaire en général et en particulier du Cameroun face au enjeux obligeant un vision multipolaire. La volonté déjà exprimée d’une rupture progressive avec le franc CFA s’inscrit dans cette perspective.

GE journaliste: Le Nord du Cameroun reste confronté à l’insécurité et au sous-développement. Pourquoi ces régions n’ont-elles pas bénéficié équitablement des fruits de la croissance ?

ETOGA : Le Cameroun, malgré une croissance économique mesurée par l'augmentation du PIB et le développement des infrastructures, demeure confronté à des inégalités régionales persistantes. Le Nord du pays, en particulier, reste marginalisé, souffrant de pauvreté, d'insécurité et d'un accès limité aux services de base. Cette situation est le résultat d'une combinaison de facteurs historiques, politiques et sociaux, où la volonté d'enrichissement personnel des élites politiques joue un rôle déterminant.

L'héritage colonial a laissé une structure étatique centralisée, où les ressources sont concentrées dans les régions du Sud, notamment Yaoundé et Douala. Cette centralisation a été renforcée par une dépendance idéologique persistante vis-à-vis de la France, limitant la capacité des dirigeants à prendre des décisions souveraines adaptées aux réalités locales. Cependant, au-delà de cette dépendance historique, un facteur interne majeur contribue à la marginalisation du Nord : la volonté d'enrichissement personnel des élites politiques.

De nombreux politiciens camerounais utilisent leur position pour s'enrichir personnellement, souvent au détriment du bien-être général de la population. Cette dynamique est particulièrement évidente dans les régions périphériques comme le Nord, où les élites locales, tout en étant proches de la population, détournent les ressources publiques à leur profit. Par exemple, dans le Nord du Cameroun, certains responsables locaux ont été observés utiliser les projets de développement non pas pour répondre aux besoins réels de leurs communautés, mais pour en tirer des avantages personnels. Comme le soulignent Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa dans La pacification par le « développement », ces initiatives de développement ont parfois été instrumentalisées par les élites locales pour consolider leur pouvoir ou enrichir leur entourage, au détriment de l’intérêt général.

Cette quête d'enrichissement personnel se manifeste également par des pratiques de corruption à différents niveaux de l'État. Selon un rapport de la Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC), la corruption reste un problème majeur au Cameroun, avec des détournements de fonds publics et des pratiques de favoritisme qui entravent le développement. Les élites politiques, en concentrant les ressources et les opportunités entre leurs mains, perpétuent un système où les régions périphériques, comme le Nord, restent sous-développées.

Ces pratiques alimentent la pauvreté, le chômage et le sentiment d’abandon des populations. Cette marginalisation socio-économique crée un terrain propice aux tensions locales, à l’émergence de mouvements de contestation ou à l’infiltration de groupes armés qui exploitent le vide laissé par l’État. Elle est en partie renforcée par un déficit de citoyenneté active et rationnelle : la majorité des citoyens, désabusée par la corruption et l’inefficacité de l’État, se montre peu enclins à exiger des comptes à leurs dirigeants, affaiblissant ainsi leur sentiment d’appartenance à l’État. Cette passivité générale permet aux élites politiques de continuer à exploiter les ressources publiques sans contrôle ni responsabilité, tandis que la frustration accumulée parmi certains groupes alimente localement des tensions et de l’insécurité, perpétuant un cercle vicieux de sous-développement.

Dès lors, je pense que le sous-développement du Nord du Cameroun est le résultat d'une combinaison de facteurs historiques, politiques et sociaux, où la volonté d'enrichissement personnel des élites politiques joue un rôle central. Pour remédier à cette situation, il est impératif de promouvoir une gouvernance transparente, de renforcer la citoyenneté active et de mettre en place des mécanismes de contrôle efficaces pour garantir que les ressources publiques servent véritablement au bien-être de la population. Au-delà de tout cela atteindre la souveraineté économique et monétaire pour nous sortir des carcans de colonisation.

 

 

GE journaliste : L’opposition accuse le RDPC de verrouiller le système politique et de marginaliser les voix dissidentes. Qu’en pensez-vous ?

 

ETOGA : Je partage en partie cette analyse : je pense que le système politique est effectivement verrouillé, et je vais exposer dans mon propos les raisons qui me conduisent à cette conclusion.

Je considère que la concentration du pouvoir au Cameroun révèle un système où l’exécutif domine largement la sphère institutionnelle, limitant l’effectivité du multipartisme et des contre-pouvoirs. À mon sens, cette centralisation politique pose de sérieux défis à la démocratie et à la gouvernance.

Ma critique de la concentration du pouvoir

Je pense que lorsque le Président détient l’essentiel du pouvoir exécutif et institutionnel, le risque de dérive autoritaire est élevé, tout comme l’affaiblissement des mécanismes de contrôle et l’absence de réelle alternance politique. Selon moi, la domination du RDPC sur le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) verrouille le débat législatif, réduisant la pluralité et l’innovation politique. Je remarque que les nominations dans l’administration, souvent motivées par des logiques de loyauté partisane, renforcent la mainmise du parti présidentiel sur l’ensemble de l’appareil d’État et limitent la capacité des partis d’opposition à exercer une influence, même lorsqu’ils sont légalement reconnus.

Nuance entre gouvernement, administration et partis politiques

Pour moi, il est essentiel de distinguer trois niveaux :

• Je considère que le gouvernement rassemble les ministres et secrétaires d’État nommés par le Président. Il exécute la politique nationale et reste responsable devant le chef de l’État.

• À mon sens, l’administration comprend les services techniques et bureaucratiques de l’État, chargés d’assurer la continuité et la neutralité administrative. Dans la pratique, je constate qu’elle est fortement politisée, notamment dans le haut encadrement, où nominations et promotions dépendent de l’allégeance politique.

• Quant aux partis politiques, je pense que, en dehors du RDPC, leur influence institutionnelle est limitée. Leur faiblesse se traduit selon moi par une incapacité à rencontrer les véritables aspirations du peuple : ils ne parlent pas le même langage que les citoyens et leurs actions sont souvent perçues comme motivées par des intérêts personnels plutôt que par l’intérêt général. La domination quasi-hégémonique du RDPC neutralise leur rôle comme force de proposition et transforme souvent l’administration et le gouvernement en prolongement direct de la stratégie présidentielle.

Je constate que le contrôle quasi-total du président sur le gouvernement, l’administration et le parti dominant centralise l’État, bride la transparence et la redevabilité, et bloque la délibération politique. Selon moi, ce verrouillage institutionnel favorise les réseaux de fidélité au détriment de l’innovation et de la contestation citoyenne. Je crois que la faiblesse des contre-pouvoirs institutionnels, combinée à la perception que chacun roule pour son intérêt personnel plutôt que pour le bien commun, souligne l’urgence d’une clarification des rôles et d’une réforme visant à garantir l’autonomie relative de l’administration et un pluralisme politique effectif.

Pour ma part, je considère que cette situation illustre un paradoxe central : malgré l’existence formelle d’institutions démocratiques et d’un multipartisme, la concentration du pouvoir et la faiblesse des partis d’opposition limitent fortement la représentativité des aspirations populaires et fragilisent l’État de droit. Je suis convaincu que, sans contre-pouvoirs effectifs, neutralité administrative et représentativité politique réelle, le système reste captif d’intérêts particuliers et peine à répondre aux besoins collectifs. Je pense donc qu’il est indispensable de réformer les institutions pour renforcer la transparence, la responsabilité et l’autonomie de chaque niveau – gouvernement, administration et partis – tout en rapprochant les élites politiques des véritables attentes de la population.

 

 

GUY EKWALLA 

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