Côte d’Ivoire : Bruxelles salue les garanties d’une présidentielle sous haute vigilance
À quelques semaines d’une élection présidentielle cruciale, la Côte d’Ivoire cherche à rassurer ses partenaires internationaux.
Lors d’une conférence de presse tenue au Press Club Europe de Bruxelles, le ministre ivoirien de la Communication, Amadou Coulibaly, a détaillé les mesures prévues pour assurer un scrutin « conforme à la Constitution et au code électoral ».
En présence de diplomates, d’hommes d’affaires et de représentants de l’Union européenne, le ministre a insisté : « Ce n’est pas l’Europe qui dicte les règles », rappelant que l’absence de certains partis dans la course électorale relève de leurs propres choix.
Au cœur des préoccupations figurent également les réseaux sociaux, que le gouvernement entend réguler afin de prévenir les fausses informations et les tensions.
Amadou Coulibaly a par ailleurs réaffirmé la détermination d’Abidjan à lutter contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, des signaux perçus comme rassurants par les partenaires européens.
Mais malgré ces engagements, l’inquiétude persiste.
Les populations gardent en mémoire les crises post-électorales de 2010 et les violences qui avaient suivi.
À l’approche du scrutin d’octobre, le contexte politique reste fragile.
Le ministre a toutefois conclu sur une note d’optimisme, assurant que la Côte d’Ivoire est prête à organiser une élection libre, transparente et apaisée, en appelant le peuple ivoirien à la paix et à la sérénité.
guy Ekwalla