Le 22 février 2022, le président Poutine lance l'opération militaire spéciale, qui a pour objectif de protéger les personnes victimes d'intimidation et de génocide, par le régime de Kiev depuis huit ans. Les objectifs opérationnels ne sont pas la démilitarisation et la dénazification de l'Ukraine. Considéré au départ comme une guerre stratégique pour l'Otan et ses alliés, avec un objectif clair, établir des bases militaires de l'Otan notamment en Ukraine, cependant depuis 2014 et le début de la guerre en Ukraine, l'Union européenne soumet la La Russie aux sanctions. Mais avec l'invasion militaire lancée par Moscou le 24 février 2022, les vingt-sept ont durci le ton et ont pris des mesures de rétorsion très lourdes pour l'économie russe ; et une décision historique de financer l'envoi d'armes aux Ukrainiens.

L'opportunisme économique des États-Unis : entre stratégie commerciale agressive et tensions internationales"

 Du côté américain, le président américain Joe Biden a annoncé le 23 février 2024 une vague de 500 nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, dans le but d'augmenter la pression sur Moscou et de réduire davantage les revenus énergétiques de la Russie.

Cependant, pour le vieux continent, le bouleversement provoqué par l'invasion russe de l'Ukraine a profondément marqué et transformé l'Union européenne. Depuis plus de 2 ans, l'Union européenne et ses États membres sont les premiers donateurs d'aides à l'Ukraine, avec un montant total qui entraînera les 98,5 milliards d'euros. Avec un soutien à la fois financier, humanitaire et militaire. L'Union européenne, doit-elle perdurer son soutien à 

Kiev. Selon un sondage exclusif, IP SOS/Euronews, les électeurs de l'Union européenne hésitent à prendre une position claire en ce qui concerne l'aide de l'Union européenne à l'Ukraine. Ce sondage, le premier du genre, auquel ont participé près de 26.000 personnes de l'Union européenne, révèle que 36 pourcent des européens souhaitent que l'aide à l'Ukraine soit une priorité du prochain Parlement européen, 36 pourcent également considérer qu' il s'agit d'une question importante, mais non prioritaire, tandis que 27 pour cent restant estiment qu'il s'agit d'une question secondaire. Cependant, les États-Unis ont levé les sanctions à l'égard des principales banques russes, y compris la banque centrale, du 1ᵉʳ avril au 29 novembre 2024 sur le secteur énergétique.

 Face au génie du président américain Joe Biden, qui a préféré dépenser 60 pour cent de l'aide américaine accordée à l'Ukraine sur le territoire américain, une révélation de "American Entreprise Institute". Une économie de guerre transformée par Joe Biden en relance budgétaire, sur une dépense de 110 milliards de dollars pour l'Ukraine, 62 milliards ont été distribués par le département américain de la défense aux entreprises américaines. pourtant éloigné de 8000 km de l'Ukraine, une situation qui pèse sur l'éternel voisin de la Russie ; c'est le vieux continent qui s'affaiblit. Le pays de l'oncle Sam a trouvé le moyen de faire de l'opération militaire spéciale russe une guerre business. 

Le secrétaire d'État américain a déclaré que 90 pour cent t de l'aide accordée à l'Ukraine a été dépensée sur le sol américain dans le domaine de l'armement, ce qui a créé une croissance dans l'économie américaine.

L' Europe s'affaiblit

De plus, un paquet de près de 15 000 sanctions n'a pas affaibli l'ourse russe qui continue de démilitariser et de dénazifier, alors que de nombreuses institutions et d'experts voyaient l'économie russe s'effondrer. La Russie a pu contenir l'impact des sanctions qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou. Avec un PIB qui a augmenté de 3,6 pour cent en 2023,

notamment avec l'aide des États-Unis qui achètent l'uranium russe. Dans un monde multipolaire, où la totalité du pétrole russe est vendue aux pays comme la Chine, l'Inde et l'Europe via un contournement par l'Inde.

 Il est temps pour l'Union européenne de faire cette guerre business, au titre de l'apaisement et de la recherche de la paix.

Guy Ekwalla