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Dans un monde en perpétuel bouleversement – traversé par des crises géopolitiques, des mutations économiques, des urgences climatiques et des migrations massives – la diplomatie traditionnelle montre ses limites. C’est dans ce contexte que naît le United Diplomacy Council (UDC), une initiative inédite lancée à Bruxelles, portée par une vision claire : faire de la diplomatie un levier actif de coopération et de progrès, et non un simple cadre protocolaire.

À l’origine de cette dynamique, le président d’Euro Gulf Consulting, acteur engagé entre l’Europe, le golfe et l’Afrique, rappelle une conviction fondatrice : « La diplomatie doit être au service des peuples. » Son parcours personnel et professionnel, forgé au contact du terrain et des réalités concrètes du monde des affaires, l’a conduit à croire en une diplomatie vivante, inclusive et tournée vers l’action.

L’inspiration de l’UDC s’enracine dans des expériences tangibles, comme celles vécues en Algérie et en Tunisie, au contact de l’Indian Economic Trade Organization (IETO) et de la Chambre de commerce arabo-asiatique. Ces organisations, œuvrant avec constance à reconnecter des régions autrefois déliées, ont démontré la puissance d’un dialogue fondé sur la confiance, la proximité et l’impact local. De ces échanges est née l’idée d’une structure plus vaste, capable de porter cette vision à l’échelle mondiale.

Une réponse à un vide mondial

L’UDC se positionne comme une réponse innovante à un vide laissé par les structures diplomatiques traditionnelles : l’absence d’un espace intégré où diplomatie, économie et société civile dialoguent en permanence. Là où d'autres se contentent d’analyses ou de déclarations d’intention, l’UDC ambitionne de bâtir des ponts d’action. Sa mission : catalyser des synergies concrètes entre les mondes public et privé, promouvoir l’interdépendance comme facteur de paix, et porter la voix des régions souvent reléguées aux marges du pouvoir mondial.

Basé à Bruxelles – ville de plus de 180 missions diplomatiques et centre névralgique de l’Union européenne – le Conseil bénéficie d’un emplacement stratégique. Il se veut agile, indépendant et capable d’intervenir là où d’autres ne vont pas : dans les zones de friction, mais aussi dans les zones d’opportunité encore peu explorées.

Un esprit pionnier, une vision partagée

« Ce que d'autres ne font pas, l’UDC le fera » : telle est la devise implicite des fondateurs du Conseil. Parmi ses priorités figure la création de structures permanentes de dialogue entre diplomates et entrepreneurs, le soutien aux dynamiques Sud-Sud, et la construction d’un réseau mondial d’acteurs agissant au-delà des cloisonnements institutionnels classiques.

Lors de son lancement, devant une salle réunissant ambassadeurs, hauts fonctionnaires, chefs d’entreprise et innovateurs, l’appel a été lancé : ne pas seulement assister à l’histoire, mais la façonner ensemble. Le moment est venu de dépasser les silos, de penser et d’agir collectivement, à l’intersection des enjeux humains, économiques et géopolitiques.

Un appel à l’action

Euro Gulf Consulting, en tant que co-fondateur et partenaire stratégique de cette initiative, réaffirme son engagement total envers la mission de l’UDC. Son président conclut avec des mots lourds de sens : « Accueillons ce moment non seulement avec solennité, mais avec urgence, détermination et espoir. »

Le United Diplomacy Council ne se contente pas de s’inscrire dans l’histoire : il entend en écrire une nouvelle page. Une page où la diplomatie ne sera plus l’apanage des chancelleries, mais l’affaire de toutes celles et ceux qui croient encore à la force du dialogue et de l’action collective.

Guy EKWALLA

                Les passagers auront droit gratuitement à :

  1. Un objet personnel (sac à main, sac à dos, ordinateur) de max. 40×30×15 cm.
  2. Un petit bagage à main (style cabine), jusqu’à 100 cm au total (longueur + largeur + hauteur) et 7 kg de poids.

C’est une proposition de mise en harmonie des différentes tailles autorisées pour éviter les frais « injustifiés » liés à un deuxième bagage

D’autres mesures adoptées ce jour‑là

  1. Formulaire commun pour les indemnités et remboursements :
  • Le transporteur doit fournir un formulaire pré-rempli dans les 48 h après un vol perturbé 
  1. Clarté sur les intermédiaires :
  • Ceux‑ci (agences, plateformes) doivent informer le passager du coût total (billet + frais annexes) et rembourser sous 14 jours, ou sinon le transporteur prend le relais en 7 jours 
  1. Définition des « circonstances exceptionnelles :
  • Cela inclut les catastrophes naturelles, les conflits, les conditions météo graves ;- mais exclut les grèves internes aux compagnies.
  1. Protection accrue pour voyageurs vulnérables :
  • Assistance renforcée pour les personnes à mobilité réduite ; les enfants de moins de 12 ans placés gratuitement à côté de leur accompagnateur 

Étapes à venir

Prochaine étape, un vote en plénière du Parlement européen, suivi des négociations avec les États membres (Conseil) et la Commission. Ce n’est donc pas encore une loi, mais une position forte du Parlement.

 

Guy EKWALLA

 

 

Le Conseil européen s’est réuni ce jeudi à Bruxelles pour examiner plusieurs dossiers majeurs affectant l’avenir de l’Union. Trois sujets ont dominé les échanges : la guerre en Ukraine et ses conséquences sécuritaires, la riposte économique face à la guerre commerciale relancée par Donald Trump, et la gestion des flux migratoires.

 

Vers une Europe de la Défense renforcée

 

La guerre russo-ukrainienne reste une priorité absolue. Face à l’enlisement du conflit et aux incertitudes géopolitiques, notamment un possible désengagement américain  sous l’administration Donald Trump, les Vingt-Sept envisagent d’accélérer la construction d’une Europe de la défense. La Commission européenne a proposé un renforcement du paquet de sanctions contre la Russie, tout en esquissant les contours d’un plan de défense commun à horizon 2030.

 

Ce plan s’appuierait sur un budget estimé à 800 milliards d’euros sur cinq ans, avec pour ambition de combler les lacunes industrielles et technologiques actuelles. Le Conseil devra désormais s’atteler à définir les mécanismes de financement, tout en renforçant l’autonomie stratégique de l’Union.

 

Riposte économique face à la guerre commerciale

 

Sur le front économique, les chefs d’État et de gouvernement ont échangé sur les moyens de renforcer la compétitivité de l’économie européenne. En toile de fond : les mesures protectionnistes annoncées par l’administration Trump, qui ravivent le spectre d’une guerre commerciale transatlantique.

 

L’Union privilégie le dialogue et le consensus, tout en se préparant à d’éventuelles contre-mesures coordonnées. L’objectif : préserver les intérêts du marché unique et maintenir une position de négociation solide face à Washington.

 

Immigration : vers un durcissement

 

La question migratoire, toujours sensible, a également été abordée. Alors que la guerre en Ukraine continue d’alimenter les tensions humanitaires, certains États membres plaident pour une politique migratoire européenne plus ferme. Malgré des divergences persistantes, une dynamique se dessine.

 

Le Conseil européen s’est donc engagé dans une réflexion de fond, à la fois stratégique, économique et sociale. En filigrane, l’Union cherche à s’adapter à un monde en mutation rapide, en consolidant sa souveraineté, sa résilience et sa cohésion.

 

 Guy EKWALLA

 

Dans une ambiance empreinte de fraternité et d’espoir, la ville de Seraing a récemment accueilli un événement sportif et culturel pas comme les autres. Plusieurs générations, unies dans la diversité, se sont données rendez-vous autour du football pour un moment de partage, de convivialité et surtout, de paix. L'invité d’honneur de cette édition était la communauté camerounaise de Padoue, venue d’Italie pour participer à cette célébration unique.

Sous le slogan évocateur « Un match, un but, une paix », cette journée a été bien plus qu’un simple tournoi de football. Dès les premières minutes précédant le coup d’envoi, les participants ont tenu à marquer leur attachement à la paix.

En plusieurs langues – français, anglais, italien, les participants ont exprimé leur vœu commun : vivre dans un monde apaisé. Cette diversité linguistique a renforcé la dimension universelle du message, montrant que, malgré les différences culturelles, la paix demeure une aspiration partagée.

Une prière collective, tournée vers le ciel, a ensuite été adressée pour que cette paix tant souhaitée se matérialise dans le monde entier, et plus particulièrement au Cameroun, à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.

Ce geste symbolique illustre la volonté profonde des Camerounais de la diaspora de contribuer à l’œuvre de paix. Comme l’a souligné un responsable de la communauté de Padoue :

« Nous croyons que chaque action, aussi simple soit-elle, peut contribuer à tisser les fils de la paix. »

Lancé en 2015, ce rassemblement sportif et culturel s’inscrit dans une dynamique engagée. Après une édition mémorable organisée au Cameroun en 2019, l’événement continue de grandir, porté par une vision claire : le sport comme vecteur d’unité et de dialogue. La compétition, bien que présente, cède le pas à l’esprit de fraternité et d’amitié.

Le comité d’organisation a déjà annoncé son intention de renforcer cette initiative dans les années à venir. La paix reste le maître-mot de ce tournoi, et chaque édition sera une nouvelle occasion de faire résonner ce message fort :
le football peut être un terrain de jeu, mais surtout un terrain d’entente.

À Seraing, ce jour-là, ce n’est pas la victoire d’une équipe qui a été célébrée, mais celle d’un idéal commun : celui d’un monde plus pacifique, uni par le sport et les valeurs humaines.

Guy EKWALLA

 

 

Depuis deux ans, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga croupissent en détention sans qu’un verdict clair ne soit rendu. Malgré les multiples audiences et renvois, le tribunal militaire semble incapable (ou réticent) à trancher leur culpabilité. Une situation qui interroge : s’ils étaient vraiment coupables, où sont les preuves ? Et si la justice traîne les pieds, est-ce par manque d’éléments probants… ou par pression politique ?

 

Une détention prolongée : la justice ou l’acharnement ?

Deux ans. Vingt-quatre mois. Plus de 700 jours derrière les barreaux, sans condamnation définitive. Dans tout État de droit, une détention prolongée sans jugement équivaut à une violation des droits fondamentaux. Pourtant, au Cameroun, la justice militaire semble faire fi de ce principe.

 

Les multiples reports du procès soulèvent des questions troublantes :

- Pourquoi tant de renvois ? Manque-t-on vraiment de preuves, ou cherche-t-on à gagner du temps ?

- Où sont les éléments tangibles justifiant une incarcération aussi longue ?

- Qui a intérêt à maintenir ces hommes en prison  sans procès équitable ?

 

Un procès sous influences ?

Dans un pays où l’appareil judiciaire est souvent soupçonné de partialité, ce dossier emblématique renforce les doutes. Jean-Pierre Amougou Belinga, homme d’affaires influent, et Maxime Eko Eko, ancien patron de la DGRE, sont-ils victimes d’une justice instrumentalisée ?

 

Si la justice militaire avait des preuves solides, pourquoi ne pas les présenter clairement et juger rapidement ? À moins que l’objectif ne soit pas de les condamner pour des faits précis… mais de les neutraliser.

 

Quel message envoie la justice camerounaise?

Cette affaire envoie un signal dangereux :   La détention préventive peut devenir une peine sans jugement.

Les droits des justiciables sont négociables selon leur profil.

La justice militaire sert-elle la loi… ou les intérêts du pouvoir ou des pouvoirs ?

 

Si Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga sont coupables, qu’on le prouve. S’ils sont innocents, qu’on les libère. Mais cette situation ubuesque, où l’on garde des hommes en prison sans leur donner la chance d’un procès équitable, est une insulte à l’État de droit.

 

Pour  finir La justice doit se réveiller ! 

un pays ne peut pas se prétendre une démocratie tant que des procès sont étouffés dans l’œuf par des détentions interminables. La communauté internationale, les défenseurs des droits de l’homme et les Camerounais épris de justice doivent exiger :

Un procès transparent et rapide.

Une justice indépendante, loin des calculs politiques.

Guy  Ekwalla , 

 

 

À l’approche du 25 avril 2025, une date qui marquera à jamais les mémoires camerounaises, la capitale s’apprête à vivre un événement d’une portée exceptionnelle : la cérémonie de baptême du Palais de Verre Paul Biya, nouveau siège emblématique de l’Assemblée nationale.

Une mobilisation nationale sans précédent

L’enthousiasme est palpable dans tout le pays. Officiels, diplomates, citoyens, médias… tous les regards sont tournés vers cette infrastructure monumentale, symbole éclatant de la nouvelle ère politique que le Cameroun entend incarner. L’événement s’annonce comme un moment de grande ferveur patriotique et de rayonnement institutionnel.

Un chef-d’œuvre architectural au service de la démocratie

Le Palais de Verre, véritable mastodonte architectural, s’étend sur plus de 30 000 mètres carrés. Pensé pour répondre aux exigences d’un parlement moderne, il abrite de nombreux bureaux et salles de réunion, ainsi qu’une salle plénière ultramoderne pouvant accueillir les 180 députés dans un cadre high-tech, ergonomique et fonctionnel.

La façade, conçue en verre teinté et béton armé, est subtilement imprégnée de matériaux locaux, offrant une signature esthétique qui marie innovation technologique et identité culturelle camerounaise. Un édifice qui illustre l’ambition d’un parlement tourné vers l’avenir tout en restant ancré dans ses racines.

Une cérémonie orchestrée avec rigueur et vision

Sous la présidence du député Datouo Théodore, vice-président de l’Assemblée nationale, le comité d’organisation met les bouchées doubles pour faire de cette cérémonie un moment inoubliable. Le mot d’ordre est clair : présenter le Palais de Verre dans toute sa splendeur, comme un reflet du parcours du président de l’Assemblée nationale, M. Cavaye Yéguié Djibril, dont la vision ambitieuse a permis la concrétisation de cette œuvre majeure.

Un outil de travail aux standards internationaux

Avec le Palais de Verre, les parlementaires camerounais disposeront désormais d’un cadre de travail digne des plus hauts standards internationaux. Plus qu’un simple bâtiment, c’est un symbole de modernité, de transparence et d’efficacité législative que le Cameroun s’apprête à dévoiler au monde entier.

Le 25 avril 2025 ne sera pas seulement une journée d’inauguration : ce sera une page d’histoire, l’avènement d’un nouvel horizon pour la représentation nationale et l’expression démocratique au Cameroun.

GUY EKWALLA/JOURNALISTE

Du 27 au 29 mars, la 3ᵉ édition des Journées Socio-Économiques a rassemblé maires, camerounais et opérateurs économiques à Namur, sous le parrainage du gouverneur de la province. Organisé par l’association Jabama Network, cet événement a su innover avec des jeux interactifs pour définir ensemble des objectifs ambitieux. Rehaussé par la présence de Marie-angel MEYANGA présidente des femmes maire du Cameroun et de l’Afrique central

Un Rendez-vous Inédit pour les Acteurs Locaux
À l’occasion de cette troisième édition, Namur s’est transformée en un véritable carrefour d’échanges. Pour la première fois, des maires issus de diverses villes du Cameroun, ainsi que plusieurs opérateurs économiques, ont répondu présents. Outre les animations ludiques destinées à illustrer et à suivre la mise en œuvre des objectifs fixés, l’événement a permis de mettre en lumière des préoccupations majeures des responsables locaux.

Des Priorités Claires et des Appels à l’Investissement
Les discussions ont révélé que les enjeux des communes dépassent le cadre économique traditionnel. En effet, les maires ont exprimé leur intérêt pour des domaines stratégiques tels que l’agriculture, l’autonomie des collectivités, la recherche de partenariats et le traitement des déchets. Dans cette dynamique, le gouverneur de la province de Namur, Denis Mathen a invité les participants à s’investir pleinement afin de relever ces défis et de stimuler le développement local.

Des Échanges Fructueux et des Partenariats Prometteurs
La deuxième journée de l’événement a été particulièrement riche en rencontres et en échanges. La présidente du réseau des femmes maires a affirmé sa détermination à concrétiser un partenariat avec une ville belge, signe fort de l’ouverture internationale de ces rencontres. De plus, la journée a accueilli une multitude d’experts spécialisés dans divers domaines, notamment dans la gestion des déchets, apportant des perspectives nouvelles et des solutions innovantes. La satisfaction de la présidente de l’Union des villes et communes de Wallonie témoigne du succès de ces échanges.

Une Dimension Internationale Affirmée
Même si l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun n’a pas pu être présent physiquement, son communiqué a souligné l’importance cruciale de la coopération entre les communes belges et camerounaises. Ce geste symbolique, relayé par l’association Jabama Network, renforce l’idée que ces journées socio-économiques constituent un levier de dialogue et de collaboration sur le plan international.

Vers une Mobilisation Durable
En conclusion, cette édition des Journées Socio-Économiques à Namur marque une étape déterminante pour l’avenir des collectivités locales. Parallèlement aux échanges d’expertises et à l’établissement de partenariats novateurs, l’événement a permis de définir des objectifs clairs pour répondre aux enjeux actuels des communes. Cette initiative, alliant innovation et coopération internationale, ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour un développement harmonieux et durable.



Guy EKWALLA

journaliste

L'affaire Martinez Zogo, qui passionne l'opinion publique camerounaise, prend une tournure inattendue alors que le tribunal de la Cour d'appel de Yaoundé doit statuer sur le sort des principaux accusés, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga. Une requête en récusation a été introduite par Maître Calvin Job et Maître claude Assira, mettant en avant ce qu'ils qualifient de partialité du tribunal.

Un coup de théâtre judiciaire

La récusation est une démarche exceptionnelle qui ne peut être engagée à la légère. Elle suppose des motifs graves, tels que des liens de parenté entre un juge et une partie, des relations d'employeur a employé, ou encore une implication conjugale. Pourtant, les arguments avancés par les avocats Maitre Job et Assira  semblent relever d'une stratégie dilatoire que d'une remise en cause légitime de l'impartialité des magistrats.

Ce qui intrigue dans cette affaire, c'est que les parties plaignantes, qui critiquaient hier la lenteur de la justice, sont aujourd'hui celles qui retardent le processus. La question se pose donc : pourquoi ceux qui poussaient initialement pour une vérité rapide paraissent maintenant manœuvrer pour empêcher une décision judiciaire imminente ?

Un changement de magistrats sans incidence

Si de nouveaux juges sont nommés, ils auront pour tâche d'entendre ceux qui ne se sont pas encore exprimés, notamment Maître Tchoungang, avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga. Cependant, cette modification ne remettra pas en cause les exceptions déjà soulevées par les différentes parties.

Une issue prévisible

Malgré cette tentative de blocage, tout porte à croire que la Cour d'appel rendra sa décision comme prévu le 17 avril 2025. Si cette démarche de récusation était destinée à retarder la justice, elle n'empêcherait pas la libération des principaux accusés, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga, si la Cour d'appel statue en leur faveur.

Le déroulement de cette affaire pose une question cruciale sur la sincérité des acteurs judiciaires et sur les intérêts réels qui sous-tendent ces multiples revirements. La vérité judiciaire parviendra-t-elle à émerger au milieu de ces jeux de pouvoir et de stratégies d'obstruction ?

 

Guy Ekwalla

Journaliste

Loin de vouloir, contredire votre expertise dans ce domaine qui éclaire naturellement les esprits moins avertis, je demeure convaincu que l’angle sous lequel on tente d’analyser la question du tribalisme au Cameroun, et ailleurs, repose sur un diagnostic erroné.

 

Nous sommes éduqués au sein de cellules familiales qui conditionnent notre rapport à l’autre, façonnant ainsi notre perception de la diversité ethnique. Ce conditionnement s’inscrit dans un processus où l’identité est structurée autour d’appartenances rigides, nourries dès l’enfance. Comme le souligne Krishnamurti, l’attachement aux catégories culturelles, nationales ou ethniques n’est qu’une construction mentale qui alimente la division et la fragmentation de l’humanité. Tant que nous nous définissons par des appartenances héritées et entretenues par notre environnement, nous perpétuons un système où le rejet de l’autre devient une conséquence inévitable.

 

Dès lors, ce rejet n’est ni accidentel ni purement instinctif ; il est le fruit d’un conditionnement qui nous est inculqué et que nous reproduisons sans remise en question. Dans cette perspective, Krishnamurti nous invite à dépasser ces identifications illusoires, à voir l’autre non à travers le prisme de l’ethnie ou de la nation, mais dans une humanité partagée, libre des carcans de la pensée tribale.

 

Le tribalisme, loin d’être un phénomène naturel, est donc un programme social et psychologique que nous pouvons déconstruire, non par la simple volonté politique, mais par une transformation intérieure qui passe par une éducation affranchie de ces conditionnements. Ce n’est qu’en prenant conscience de ces mécanismes et en les transcendant que nous pourrons véritablement envisager un vivre-ensemble libéré des illusions de la séparation.

 

 

Wilson Etoga

Analyste Politique

L’attaque contre le ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, et l’ambassadeur Daniel Evina Abe’e à Bruxelles n’est que le point culminant d’une série d’actions violentes orchestrées par la Brigade Anti-Sardinards (BAS). L’escalade a débuté dès le vendredi 28 sur la chaussée de Louvain, où des membres de ce groupe radical ont violemment perturbé la cérémonie de clôture du mois de la jeunesse.

Selon des témoins, l’événement, organisé pour promouvoir les initiatives gouvernementales en faveur de la jeunesse camerounaise de la diaspora, a été interrompu dans un vacarme assourdissant. Des éléments de la BAS, déterminés à faire entendre leurs revendications par la force, ont fait irruption dans la salle, créant un climat de terreur. Les assaillants auraient usé de menaces, d’intimidations, et exercé une brutalité inouïe contre les participants, dont certains ont été physiquement bousculés.

Une attaque préméditée et un message de défiance

D’après plusieurs sources, cette intrusion ne relève pas du hasard : elle semble être le fruit d’une action préméditée visant directement les représentants de l’État camerounais. La présence du ministre Mounouna Foutsou, porteur du message présidentiel à la jeunesse, a clairement attiré l’attention de ce groupe opposé au régime en place.

En plus de perturber la cérémonie, les membres de la BAS auraient également pris pour cible des journalistes, des membres du corps diplomatique, et des citoyens camerounais venus assister aux échanges intellectuels. Ces violences témoignent d’une volonté assumée de museler tout discours officiel et d’imposer un climat de peur au sein de la diaspora camerounaise en Europe.

Un signal d’alarme pour la communauté internationale

Ces actes posent désormais une question cruciale : la BAS est-elle en train de devenir une menace terroriste transnationale ? Leur capacité à mener des actions coordonnées et à s’en prendre directement à des personnalités publiques en territoire étranger soulève des inquiétudes légitimes quant à la sécurité des officiels camerounais lors de leurs déplacements internationaux.

Face à cette escalade de violence, les regards se tournent vers les autorités belges et la communauté internationale : Quelles mesures seront prises pour protéger les dignitaires étrangers sur leur sol ? Le gouvernement camerounais, de son côté, pourrait bien durcir le ton et envisager des réactions fermes pour contenir ce qu’il considère de plus en plus comme une menace à la souveraineté nationale.

Un fait demeure incontestable : la BAS ne recule devant rien et semble déterminée à faire entendre sa voix, quitte à franchir la ligne rouge de la violence physique et de la violation des espaces diplomatiques.

Guy Ekwalla

Journaliste

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