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Son début de saison : entre attentes et performances

Statistiquement, Kylian Mbappé réalise un début de saison solide, mais en deçà de ses standards habituels selon certains observateurs. Voici quelques points à considérer :

  • Buts et performances individuelles : Il continue d’être décisif pour le Réal de Madrid, même si son rendement peut paraître légèrement inférieur à ses saisons précédentes. En Liga espagnole, Mbappé a joué 15 matchs, a marqué 9 but, une passe décisive.

  • Contexte collectif : Le Réal de Madrid connaît des ajustements tactiques, ce qui pourrait affecter son impact.

  • Charge mentale : sa responsabilité en tant que capitaine de l’équipe de France, et les critiques fréquentes, la pression peut jouer un rôle.

Fatigue mentale ou dépression ?

Il est important de ne pas confondre fatigue mentale ou baisses de régime naturelles avec une dépression clinique. Dans le sport de haut niveau, les cycles de forme sont normaux, et des facteurs comme des blessures, des rumeurs de transfert, ou des changements dans l’environnement sportif peuvent jouer sur la performance.

La question d’un éventuel maraboutage de Kylian Mbappé est une rumeur qui circule parfois dans les médias et les réseaux sociaux, notamment dans le contexte des rivalités sportives. Emmanuel Petit, ancien joueur de l’équipe de France ; a évoqué dans des interviews l’influence que certaines superstitions ou croyances peuvent avoir dans le milieu du football, mais il n’a pas directement affirmé que Mbappé aurait été victime de maraboutage.

Les parents de Kylian Mbappé, Wilfrid et Fayza, sont très impliqués dans la gestion de la carrière de leur fils, et rien dans leurs déclarations publiques ne laisse entendre qu’ils prennent ces rumeurs au sérieux. Ils se concentrent plutôt sur le bien-être et les choix sportifs de Kylian.

Enfin, il est important de prendre ces rumeurs avec beaucoup de recul, car elles relèvent souvent de la spéculation ou d’interprétations exagérées.

Il est vrai que certains médias ont évoqué la possibilité que Kylian Mbappé puisse traverser une période de fatigue mentale ou émotionnelle, ce qui n’est pas rare pour des athlètes de haut niveau soumis à une pression constante. Cependant, aucune déclaration officielle ou source proche du joueur n’a confirmé qu’il souffrirait de dépression.

Si Mbappé traverse une période plus difficile, cela reste dans l’ordre des choses pour un joueur soumis à une telle attention médiatique. Il a souvent montré une grande capacité à rebondir. Les rumeurs concernant une éventuelle dépression ou des difficultés psychologiques doivent être abordées avec prudence, sauf confirmation par le joueur ou son entourage.

GUY EKWALLA

L’impact réel de l’aide de l’UE en faveur de l’intégration des migrants reste à démontrer, selon un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne. Les auditeurs reconnaissent que les mesures financées par le Fonds «Asile, migration et intégration» (FAMI) étaient utiles pour soutenir l’intégration, mais ils pointent également des insuffisances. Ils déplorent la complexité administrative des programmes soutenus qui, selon eux, risque de limiter leur valeur ajoutée et le fait que les programmes ne soient pas toujours adaptés aux besoins. Ils jugent en outre que les informations fournies par les États membres sur les effets obtenus ne sont pas fiables.

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, le nombre de ressortissants non-UE (ou «ressortissants de pays tiers») résidant légalement dans un pays de l’UE a atteint 27,3 millions en 2023, soit 6,1 % de la population. Environ 73 % d’entre eux vivaient dans seulement quatre États membres: l’Allemagne (28 %), l’Espagne (16 %), la France (15 %) et l’Italie (14 %).

Au total, les ressources du Fonds «Asile, migration et intégration» allouées aux États membres pour des mesures d’intégration (telles que la fourniture d’une formation linguistique et de conseils en matière de carrière, ou encore les mesures visant à promouvoir l’orientation sociale) se sont élevées à près d’un milliard d’euros pour la période budgétaire 2014‑2020, et ont presque doublé pour atteindre quelque 1,9 milliard d’euros pour la période 2021‑2027. À cela s’ajoutent des ressources allouées au titre de ce Fonds à des mesures d’intégration directement gérées par la Commission européenne. D’autres Fonds de l’UE, tels que le Fonds social européen (FSE), le Fonds social européen plus (FSE+), le Fonds européen de développement régional, ou des programmes tels qu’Erasmus+, peuvent également contribuer à l’intégration des migrants et des personnes issues de l’immigration.

«Le «Fonds Asile, migration et intégration«est censé jouer un rôle important dans le soutien à l’intégration des migrants en Europe», a déclaré Viorel Ștefan, le Membre de la Cour responsable de l’audit. «Or, comme ils ne sont pas légalement tenus de le faire, les États membres n’assurent pas systématiquement le suivi des actions visant à aider les migrants à surmonter les obstacles à l’intégration. La contribution du Fonds à l’intégration des migrants est donc difficile à évaluer».

Les auditeurs ont constaté que la Commission européenne avait examiné les rapports des États membres selon un système bien structuré et bien en place, mais que les données fournies n’étaient pas toujours fiables. En Espagne, par exemple, le nombre de participants qui ressort des données de base relatives à l’ensemble des projets était deux fois plus élevé que celui effectivement communiqué à la Commission. Le suivi reposait en grande partie sur les réalisations, telles que le nombre de participants aux mesures d’intégration financées par le FAMI ou le nombre de projets d’intégration qu’il a soutenus. Les données concernant ces réalisations ne fournissaient que des informations partielles car elles dépendaient largement du modèle de mise en œuvre du Fonds retenu au niveau national. La Commission s’est néanmoins servie du nombre de bénéficiaires comme indicateur de performance clé. L’audit a par ailleurs permis de constater que, d’une manière générale, les États membres n’ont pas adapté le nombre (généralement en baisse) de migrants visés par leurs programmes nationaux d’intégration parallèlement à l’augmentation des fonds du FAMI alloués à cette fin. En moyenne, le soutien du FAMI par participant devait augmenter considérablement entre les deux périodes de programmation. Mais aucune analyse n’a été réalisée pour justifier les nombres visés de participants.

Par ailleurs, le degré d’adaptation des mesures d’intégration à des groupes spécifiques de migrants variait d’un État membre à l’autre. Bien que la reconnaissance des aptitudes et des qualifications revête une importance croissante pour l’intégration sur le marché du travail, le soutien du FAMI dans ce domaine a été marginal. Même s’il est vrai que d’autres Fonds de l’UE tels que le FSE peuvent être utilisés à cette fin.

Les auditeurs recommandent que la Commission européenne, en coopération avec les États membres, recense les déficits de financement, rationalise la programmation du soutien du FAMI à l’intégration des migrants, rassemble et diffuse les bonnes pratiques, et améliore la fiabilité des données relatives aux projets ainsi que le suivi et la communication d’informations concernant le soutien du FAMI. La Commission est en outre invitée à parachever le cadre de communication d’informations avant la fin de 2026 afin de mieux évaluer l’impact du FAMI sur les parcours d’intégration.

Guy EKWALLA

Le procès très médiatisé de l’affaire Martinez Zogo a connu un tournant décisif avec la décision du 1er décembre 2023, qui a ordonné la mise en liberté des principaux accusés, Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga. Cette décision, non contestée par le tribunal militaire, repose sur des fondements juridiques solides, principalement une exception soulevée par les conseils de Maxime Eko Eko en vertu de l'article 311 du Code de procédure pénale camerounais.

Une disposition juridique clé

L’article 311 du Code de procédure pénale stipule clairement :
Aucune poursuite ne peut être engagée ou maintenue contre un accusé lorsque les accusations proviennent d’un co-inculpé et ne sont étayées par aucun autre élément de preuve.

Dans cette affaire, l’accusation repose presque exclusivement sur les déclarations de Danwé Justin, qui a avoué sa participation au crime. Cependant, les avocats de Maxime Eko Eko et de Jean-Pierre Amougou Belinga ont souligné une absence totale de preuves directes ou indirectes corroborant ces déclarations. Selon Danwé Justin, les ordres incriminants auraient été donnés par ses supérieurs. Toutefois, aucun élément matériel ou témoignage indépendant ne vient soutenir cette version des faits.

Un manque de preuves accablant

Les conseils de la défense ont mis en lumière l’absence d’éléments à charge suffisants contre leurs clients. Aucune preuve matérielle, ni aucun témoignage autre que celui de Danwé Justin, ne permet d’établir un lien direct entre Maxime Eko Eko ou Jean-Pierre Amougou Belinga et le crime commis. Cette faiblesse dans le dossier de l’accusation constitue une violation des garanties fondamentales du procès équitable, un point que la défense n’a cessé de marteler depuis le début du procès.

Un argument implacable en faveur de la défense

L'exception soulevée par les avocats de Maxime Eko Eko a mis le tribunal face à une impasse juridique. En l’absence de preuves additionnelles étayant les accusations de Danwé Justin, les poursuites à l’encontre des deux principaux accusés deviennent juridiquement insoutenables. Cette exception d’ordre public, conforme à l'article 311, a donc abouti à la décision de mise en liberté des accusés.

Une décision qui interpelle

La libération de Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga n’a pas été contestée par le tribunal militaire, qui semble reconnaître implicitement la force des arguments juridiques avancés. Cependant, cette décision suscite des interrogations sur l’ensemble de la procédure. Comment un dossier aussi sensible a-t-il pu être construit sur des bases aussi fragiles ? Pourquoi l’accusation n’a-t-elle pas recherché d’autres éléments corroborant les déclarations de Danwé Justin ?

Vers une remise en cause de la procédure

Pour de nombreux observateurs, cette affaire reflète les limites du système judiciaire dans des dossiers complexes où la pression médiatique et politique est forte. La décision du 1ᵉʳ décembre 2023 ne met pas seulement en lumière des failles procédurales ; elle soulève également des questions sur la manière dont la justice camerounaise traite les affaires impliquant des personnalités influentes.

Désormais, les regards se tournent vers les prochaines étapes de ce procès, alors que les appels introduits par les parties pourraient redistribuer les cartes. Toutefois, l’article 311 reste une épée de Damoclès juridique pour l’accusation, rendant toute reprise des poursuites contre Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga particulièrement incertaine.

Guy Ekwalla

 

Dans l’affaire retentissante de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, le tribunal militaire de Yaoundé semble s'enliser dans des prolongations inattendues. Alors que Danwé Justin a déjà reconnu sa culpabilité, les principaux accusés, le magnat des médias Jean-Pierre Amougou Belinga et l’ex-patron des services secrets Maxime Eko Eko, pourraient voir les charges contre eux s’effondrer.

Une procédure controversée

Les débats du 11 novembre dernier ont été marqués par une décision du juge de requalifier les faits reprochés aux accusés. Cette requalification, considérée comme une erreur matérielle par le tribunal, a suscité l’indignation de la défense. Pour rappel, une ordonnance de renvoi fixe les infractions pour lesquelles une personne est traduite en justice après l’instruction. Toute modification de ces infractions relève exclusivement du juge d’instruction ou, en cas d’appel, de la cour compétente.

Or, dans cette affaire, la requalification parait avoir été effectuée sans recours préalable, ce qui constitue, selon les avocats de Maxime Eko Eko, une "forfaiture". Ces derniers dénoncent une violation flagrante des droits de la défense, soulignant que les erreurs matérielles n’autorisent pas un juge à modifier l’objet des accusations.

Une défense qui dénonce des contradictions

La défense de Maxime Eko Eko et de Jean-Pierre Amougou Belinga accuse le tribunal militaire de se contredire. Dès l'ouverture du procès, le commissaire du gouvernement et le juge avaient annoncé une audience spécifique pour examiner les exceptions soulevées par les parties. Cependant, cette étape cruciale, destinée à statuer sur la régularité de la procédure, a été négligée.

Pour Maître Tchougang, avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga, le tribunal militaire joue un rôle qui n’est pas le sien en s’érigeant en juge d’instruction. "Le juge devait se limiter à juger, pas à corriger l’instruction", a-t-il martelé.

Une justice en quête d’une "autre vérité" ?

Au cœur de ce dossier complexe, un point crucial divise : les preuves matérielles. Selon les avocats des principaux accusés, les éléments à charge ne suffisent pas à incriminer leurs clients, laissant penser que le tribunal chercherait une "autre vérité". Cette situation alimente les soupçons de "combine" entre le président du tribunal et le commissaire du gouvernement, comme le soutient la défense de Maxime Eko Eko.

Une audience sous tension et un report inattendu

L’audience prévue le 11 novembre s’est soldée par un nouveau renvoi au 2 décembre 2024. Les débats n’ont pas eu lieu, les parties ayant déjà introduit des appels contre la décision du tribunal. Cette prolongation est perçue comme un moyen pour le tribunal de gagner du temps face à une situation juridiquement bancale.

Un procès sous les projecteurs

L’affaire Martinez Zogo, l'emblématique défit lié à la justice, reste au centre de l’attention.

D'ici à la prochaine audience, les regards restent braqués sur le tribunal militaire, qui devra non seulement répondre aux critiques, mais également trancher sur une affaire dans laquelle la justice, autant que les accusés, semble sur la sellette.

 

Guy EKWALLA

Après un combat politique acharné, Donald Trump revient au pouvoir, avec un pourcentage de victoire significatif. Axé sur des politiques économiques et migratoires fermes, ce nouveau mandat pourrait marquer un tournant pour les États-Unis et le monde entier.

 

 

 

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche après son élection en tant que 47ᵉ président des États-Unis a suscité une onde de choc à l’échelle mondiale. Cet événement ne laisse personne indifférent, surtout en Europe, où l’impact des décisions de Washington est souvent ressenti de manière directe. Avec une promesse de campagne centrée sur une relance économique, un renforcement de la politique migratoire, et des engagements controversés concernant la guerre en Ukraine, Trump se positionne une fois de plus comme un acteur imprévisible de la scène mondiale.

 

Une politique économique et migratoire en ligne de mire

 

Pour garantir son retour au pouvoir, Trump a misé sur une politique économique qui promet de renforcer le secteur industriel américain et de restaurer la puissance économique du pays. Sa politique « America First » refait surface avec des perspectives de relocalisation des industries et des mesures fiscales favorables aux entreprises américaines. Sur le plan migratoire, Trump entend durcir les lois et renforcer les contrôles aux frontières, une promesse qui, selon ses partisans, garantirait la sécurité nationale et protégerait les emplois des citoyens américains.

 

Un changement de cap pour l’Union européenne ?

 

L'élection de Donald Trump pose de nombreuses questions en Europe, notamment en matière de relations diplomatiques et commerciales. Sa volonté de réduire l’implication américaine dans les alliances traditionnelles comme l’OTAN pourrait obliger l’Union européenne à renforcer ses capacités de défense indépendamment des États-Unis. De plus, le retour d'une politique protectionniste américaine pourrait perturber les relations économiques transatlantiques, augmentant les tensions commerciales et poussant les Européens à diversifier davantage leurs partenaires économiques.

 

La promesse de campagne : mettre fin à la guerre en Ukraine

 

L’une des promesses phares de la campagne de Trump a été son intention de mettre fin à la guerre en Ukraine, un engagement qui soulève autant d’espoirs que de doutes. Trump a affirmé qu’il était capable de négocier une solution rapide, mais sa méthode reste floue. Cette position pourrait s’avérer difficile à concrétiser, car elle impliquerait potentiellement de faire des concessions envers la Russie, une option que les alliés européens ne partagent pas forcément.

 

L’impact des BRICS et les relations internationales

 

Le retour de Trump pourrait également influencer les relations des États-Unis avec le bloc des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ce groupe, dont l’influence ne cesse de croître, remet en question la domination occidentale et pourrait représenter un défi pour la diplomatie américaine. Trump pourrait chercher à limiter l'influence des BRICS en renforçant des alliances économiques ; avec des pays non-alignés, tout en adoptant une position ferme vis-à-vis de la Chine, ce qui aurait un impact sur le commerce mondial et l’économie européenne.

 

La candidate Kamala Harris et la campagne démocrate en retrait

 

Les Européens avaient largement exprimé leur soutien pour Kamala Harris, espérant une continuité avec les politiques de Joe Biden. Toutefois, la candidate démocrate a eu des difficultés à se détacher de l’héritage de Biden et à s'imposer comme une figure indépendante. Certains observateurs estiment que les démocrates ont tardé à préparer la candidature de Harris, laissant ainsi moins de temps pour construire une campagne solide face à Trump.

 

Une présidence aux perspectives incertaines

 

Ainsi, en redevenant le 47ᵉ président des États-Unis, Donald Trump redessine l’ordre mondial. Son impact sur la politique européenne, les relations internationales et les dynamiques mondiales est certain. Reste à voir si ses promesses se traduiront par des actions concrètes et si le retour de Trump marquera une période de prospérité pour les États-Unis, ou un nouvel isolement sur la scène mondiale.

 

Guy Ekwalla

Journaliste

Depuis plus d'une décennie, Sabine Amiyeme A Bidias construit sa vie en Belgique, créant son entreprise et s’intégrant pleinement à la société. Pourtant, l’Office des Étrangers refuse son permis de séjour, menaçant de l’expulser. Face à cette décision, la communauté camerounaise et de nombreux soutiens belges s’unissent pour dénoncer cette injustice. Sabine, figure d’intégration exemplaire, pourra-t-elle rester en Belgique et poursuivre ses activités

Le conseil de Sabine Amiyeme a déposé un recours pour vice de forme. Selon cet argument, Sabine aurait pu bénéficier d'une assignation à résidence et poursuivre ses activités d'entrepreneuse. Cependant, l'Office des étrangers ne semble pas tenir compte de ces arguments. Il est important de noter que Sabine avait reçu un ordre de quitter le territoire, mais cette décision initiale n’est pas définitive. Son avocat, soutenu par un collectif d'associations, poursuit les efforts pour défendre sa cause et obtenir une révision de sa situation.

C'est une situation très difficile et stressante pour Sabine. L'attente de la décision de la chambre du conseil doit être lourde à porter, surtout avec l'incertitude sur son avenir. La procédure de libération ou de renvoi peut être complexe, mais il y a souvent des recours possibles si la décision n'est pas favorable. Elle a peut-être aussi la possibilité de contacter des avocats spécialisés ou des associations de défense des droits des migrants qui pourraient l'aider dans sa démarche.

Guy Ekwalla

 

Arrivée il y a 13 ans en Belgique, Sabine Amiyeme A Bidias s’est intégrée et a bâti sa vie comme entrepreneuse à Liège. Aujourd’hui, elle fait face au refus de l'Office des Étrangers d'accorder son permis de séjour, malgré son parcours exemplaire. Soutenue par la communauté camerounaise et de nombreux citoyens liégeois, elle se bat pour rester. Plusieurs questions sont à mettre en lumière, notamment la loi belge pour un étranger en situation de longue durée en Belgique et les moyens donc dispose Sabine A Bidias.

 

 

 

Pourquoi l’Office des Étrangers a-t-il refusé le séjour de Sabine ?

 

Malgré la stabilité de son statut professionnel, l’Office des Étrangers a pris la décision de refuser la demande de séjour de Sabine Amiyeme. Les raisons de cette décision peuvent être multiples et varient souvent en fonction des critères d’évaluation, de l'Office, qui prennent en compte divers éléments comme l’intégration sociale et économique. Le respect des procédures administratives ou encore la régularité de la situation fiscale et juridique. Dans certains cas, le manque de perspectives de renouvellement de permis de séjour ou des manquements administratifs minimes peuvent entraîner un refus, indépendamment du parcours de la personne.

 

Que dit la loi belge pour un étranger en situation de longue durée en Belgique ?

 

La législation belge offre des options de régularisation pour des personnes ayant séjourné de manière prolongée sur le territoire. Pour les étrangers ayant une résidence de longue durée sans titre de séjour officiel, des procédures existent notamment celle basée sur l'article 9 bis de la loi belge de 1980, qui permet de solliciter une régularisation sur base de circonstances exceptionnelles. Les éléments pris en compte pour évaluer la demande incluent :

 

- La durée de séjour : 13 ans en Belgique est un argument important, car il témoigne d’une intégration progressive et d’un enracinement dans la société belge.

- L’intégration sociale et économique : l’activité entrepreneuriale de Sabine démontre une volonté de contribuer à l’économie locale, ce qui pourrait jouer en sa faveur.

- Le respect des lois et des règlements : une personne sans antécédents judiciaires et en règle avec ses obligations administratives et fiscales a de meilleures chances d’être prise en considération.

 

Quelles sont les étapes de la procédure de régularisation ? (un rapel )

 

Pour Sabine, une demande de régularisation sur base de l'article 9 bis semble être la voie la plus appropriée. Cette demande doit être accompagnée d’éléments justifiant son intégration et ses liens en Belgique. Voici les étapes principales à suivre :

 

1. Déposer un dossier complet auprès de l’Office des Étrangers, avec toutes les preuves justifiant sa situation de longue durée et son intégration en Belgique.

2. Présenter des documents de soutien, tels que des lettres de recommandation, des preuves d’activités entrepreneuriales, ainsi que des éléments qui témoignent de son implication dans la société belge.

3. Recourir à l’aide d’un avocat spécialisé en droit des étrangers pour veiller à la constitution d’un dossier solide.

4. Se rapprocher d’associations ou de collectifs de soutien aux personnes en situation irrégulière pour obtenir des conseils pratiques et de l’assistance.

 

La mobilisation de la communauté camerounaise : un espoir pour Sabine ?

 

Face à cette menace d'expulsion, la communauté camerounaise de Liège, mais aussi de nombreuses associations locales et soutiens individuels, se sont mobilisés pour plaider la cause de Sabine Amiyeme. Ce type de mobilisation vise souvent à attirer l’attention des autorités et à sensibiliser l’opinion publique, en espérant obtenir un traitement favorable ou une révision de la décision.

 

Bien que la mobilisation de la communauté puisse peser dans la balance, l’issue finale dépendra largement de l’Office des Étrangers et des arguments juridiques qui seront présentés. Des situations similaires ont déjà abouti positivement grâce au soutien collectif et à une couverture médiatique accrue. Cela pourrait jouer en faveur de Sabine, en mettant en avant son rôle positif au sein de la société belge et sa contribution économique et sociale.

 

 

 

Le cas de Sabine Amiyeme A Bidias illustre les défis auxquels peuvent être confrontés les étrangers résidant depuis de nombreuses années en Belgique sans carte de séjour. Malgré son statut d’entrepreneur et ses 13 années sur le sol belge, la rigidité des procédures administratives met en péril sa situation. La mobilisation de la communauté camerounaise est un levier important pour espérer infléchir cette décision. Mais il est crucial que Sabine et ses soutiens fassent valoir des arguments solides et exhaustifs afin de donner toutes les chances à sa demande de régularisation d’aboutir.

 

Guy EKWALLA

Le 9 septembre 2024, au tribunal militaire de Yaoundé, s’est tenue l'ouverture très attendue des débats dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Deux figures majeures sont au centre de cette affaire : M. Maxime Eko Eko, ancien directeur général de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), et le magnat des médias Jean-Pierre Amougou Belinga. Les deux accusés ont plaidé non coupable aux charges retenues contre eux.

 

Malgré un conflit juridictionnel, le tribunal militaire a décidé de poursuivre les débats. Les avocats de la défense ont soulevé plusieurs exceptions, remettant en cause la légalité de la procédure, notamment l'arrestation et la détention de leurs clients. Le commissaire du gouvernement a maintenant la lourde tâche d'apporter les preuves nécessaires pour établir la culpabilité des accusés.

 

L'un des principaux points soulevés par le conseil de Maxime Eko Eko est une ordonnance émise le 1ᵉʳ décembre 2023 par le juge Sikati II Kanwo, ordonnant la libération de son client. Cette ordonnance, qui n'a pas été contestée à ce jour, est au cœur de la demande de libération immédiate de Maxime Eko Eko. Après, avoir exigé l'application de cette ordonnance, la défense de M. EKO EKO va créer la surprise en appelant un membre de son collectif.  Maître Josiane Florence NGOUMOU à témoigner en personne ; des circonstances de la remise de l'ordonnance du 1ᵉʳ décembre.  En effet, l'avocat s'était rendue au tribunal militaire.  En compagnie de deux de ses confrères, à la suite de Maître TCHOUGANG, conseil de M. AMOUGOU BELINGA qui s'était vu remettre la fameuse décision de mise en liberté un peu plus tôt. Une fois au greffe de l'instruction, Me NGOUNOU se verra également remettre la même ordonnance par le greffier NKOA Didier  assisté de sa collègue. Une décharge en bonne et due forme signée par les parties sera remise à l'Avocate ; expliquera l'avocate au tribunal avant de quitter les lieux. peu après, le greffier NKOA est revenu vers elle et lui a redemandé l'ordonnance prétendant, devoir vérifier quelque chose ; avant de s'enfuir littéralement avec celle-ci. Depuis lors, comme l'on fait remarquer les avocats de la défense, le Greffier Didier Nkoa n'est plus réapparu à son poste ; de même le courageux juge SIKATI auteur de la décision de mise en liberté de EKO EKO et AMOUGOU Belinga a été brutalement démis de ses fonctions de vice-président du tribunal militaire et muté à Garoua. Ces mesures qui semblent être des sanctions sont cependant étonnantes au regard des propres déclarations du commissaire du gouvernement qui avait affirmé en début de procès que cette décision n'émanait pas du tribunal militaire. Quant au service de communication du Ministère de la Défense, il avait publié sur les réseaux sociaux ladite ordonnance, barrée de la mention " FAKE. ". Il n'y a eu aucun acte émanant du juge Sikati et du Greffier NKOA. Expliquant Les raisons des sanctions subies par ces derniers. Et si à l'inverse, la décision du 1ᵉʳ décembre était un " FAUX " comme le commissaire du Gouvernement l'a également laissé entendre, comment expliquer qu'aucune enquête judiciaire n'ait été ouverte ; ou que des poursuites ne soient pas engagées depuis lors à l'encontre des avocats qui s'en sont prévalus et s'en prévalent encore aujourd'hui comme cela est ressorti de leurs dernières plaidoiries ?

 

De son côté, Maître Charles Tchoungang, avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga, a appelé la cour à restaurer la primauté du droit. Il a aussi demandé la dissolution de la commission spéciale mise en place par le ministre d'État, secrétaire général à la présidence de la République, en raison de présumées violations des procédures légales.

 

Les enquêtes préliminaires ont révélé que le lieutenant-colonel Justin Danwé, chef présumé du commando ayant enlevé et tué Martinez Zogo, aurait agi pour des motifs personnels, en contournant les règles et procédures de son service. Danwé a d’ailleurs reconnu avoir effacé les preuves de ses échanges avec ses complices, tout en assurant que Maxime Eko Eko n'était pas informé de ses actions.

 

À ce stade du procès, la question centrale est de savoir si le tribunal militaire tiendra compte des exceptions soulevées et de l'ordonnance du 1ᵉʳ décembre 2023 pour prononcer la libération des accusés. Le verdict est attendu pour le 21 novembre 2024, date à laquelle le tribunal militaire de Yaoundé rendra sa décision.

 

Guy EKWALLA

Les élections communales et provinciales en Belgique, organisées récemment, ont livré leur lot de surprises et de confirmations. Si le Parti Socialiste (PS) a réussi à stabiliser sa position dans plusieurs villes du pays, le Mouvement Réformateur (MR) a enregistré une progression notable. Néanmoins, le fait marquant de cette élection réside sans doute dans l'arrivée historique de l'extrême droite à la tête de la ville de Ninove, un tournant inédit dans la politique locale belge.

 

Le Parti Socialiste stabilise, le MR en progression

 

Malgré un contexte économique et social difficile, le Parti Socialiste a su rassurer ses électeurs et maintenir son emprise dans plusieurs communes clés. Dans certaines localités, il a même réussi à inverser la tendance face à la montée en puissance de ses rivaux. Le PS, fidèle à ses engagements en faveur des classes populaires et des services publics ; a démontré sa capacité à rester une force politique incontournable, même si la tâche a été rude dans certaines circonscriptions où le MR a réalisé des percées importantes.

 

En effet, le MR a affiché une progression notable lors de ce scrutin. Grâce, à une campagne axée sur la relance économique, la sécurité et les réformes institutionnelles ; le Parti libéral a réussi à séduire de nouveaux électeurs, notamment dans des zones urbaines et périurbaines où son message semble avoir trouvé un écho particulier. Cette montée en puissance témoigne d'un basculement partiel des sensibilités politiques vers des options plus libérales et pro-business.

 

Ninove : L’extrême droite prend les commandes

 

À Ninove, la surprise fut totale. Pour la première fois dans l'histoire politique récente de la Belgique, l'extrême droite a pris le contrôle d'une ville. Ce fait historique reflète un tournant politique pour cette ville flamande, où la peur de l’immigration et les questions identitaires ont dominé le débat électoral. La victoire du parti extrémiste met en lumière un mécontentement latent et une fracture sociale importante dans cette région. Ce succès pourrait résonner au-delà des frontières de Ninove et inciter les partis traditionnels à revoir leur stratégie pour contrer la montée de l’extrême droite à l’échelle nationale.

 

Seraing : Deborah Géraldon, première femme bourgmestre

 

Un autre moment historique de ces élections fut l'élection de Deborah Géraldon à Seraing. Elle devient ainsi la première femme à occuper le poste de bourgmestre dans cette ville industrielle de Wallonie. Son accession à ce rôle symbolise une avancée importante en matière de représentation féminine dans la politique locale belge. Son programme, axé sur la transition écologique et le renforcement des services publics, lui a permis de convaincre une large majorité des électeurs de Seraing. Cette élection témoigne également de la volonté de renouveau et d'inclusion de la part des habitants de la commune.

 

Conclusion : Le PS rassure ses partisans

 

En conclusion, ces élections ont confirmé la résilience du Parti Socialiste, qui, malgré les défis posés par ses concurrents, a su stabiliser sa position. Face à la progression du MR et à la percée inquiétante de l'extrême droite à Ninove, le PS continue d'incarner une force politique solide, particulièrement dans les bastions ouvriers de Wallonie. Cependant, l’émergence de figures nouvelles comme Deborah Géraldon à Seraing montre que la politique locale est en pleine mutation, avec une ouverture progressive vers plus de diversité et d’égalité dans les représentations.

Guy EKWALLA

 

En Belgique, les élections communales de 2024 sont marquées par la candidature de deux figures impressionnantes, témoignant que l'âge n’est pas un obstacle à l’engagement politique. À 92 ans, Andrée, une habitante d’Ouffet en Wallonie, et Simone Majot, âgée de 100 ans de woluwe-saint-pierre, se présentent comme candidats pour servir leurs communes. Mais qui sont ces doyens de la politique, et qu’est-ce qui les pousse à continuer de s’investir au service de la collectivité ?

 

Andrée, 92 ans, Ouffet : une passion toujours vivante pour sa commune

 

Andrée, originaire de la petite commune d’Ouffet en province de Liège, n’est pas une novice en politique. Ancien conseillère communal et véritable pilier de la communauté, elle a décidée de se représenter malgré son âge avancé. « J’ai vu évoluer cette commune au fil des années, et je veux encore y contribuer », déclare-t-elle avec une détermination intacte. Selon ses proches, Andrée est animée par une passion pour le service public et une volonté farouche de continuer à faire entendre sa voix, notamment sur des questions de solidarité intergénérationnelle et de développement durable.

 

Cette nouvelle candidature est pour elle une manière de rester active et engagée, tout en prouvant qu’à 92 ans, il est toujours possible d’apporter des idées novatrices et des solutions pragmatiques pour le bien-être des habitants.

 

Simone, 100 ans, Woluwe-Saint-Pierre : un siècle d’expérience au service des autres

 

Simone, pour sa part, incarne un exemple de longévité exceptionnelle, non seulement dans sa vie personnelle, mais aussi dans son parcours politique. À 100 ans, elle reste impliquée dans la vie de son quartier ; à Bruxelles, et a décidé de briguer un mandat pour continuer de soutenir les causes qui lui tiennent à cœur, spécifiquement l’aide aux personnes âgées et la défense des droits des femmes. « Je ne fais pas cela pour moi, mais pour ceux qui en ont besoin », dit-elle avec une sagesse forgée par un siècle d’engagement social.

 

Son expérience et sa connaissance des réalités de terrain en font une figure respectée et écoutée. Elle souhaite prouver que l’âge ne devrait pas limiter les ambitions politiques, et que la maturité apporte une perspective précieuse dans la gestion des affaires publiques.

 

Paul Biya : un président de longue date, mais pas le plus âgé

 

Alors que l’on pourrait penser que Paul Biya, président du Cameroun depuis plus de 40 ans et âgé de 91 ans, est l’un des plus vieux politiciens en fonction dans le monde; les cas d’Andrée et de Simone Majot démontrent que l’engagement en politique n’a pas de limite d’âge. Si Biya détient le record de longévité au pouvoir, Andrée et Simone, avec leur volonté indéfectible de servir leur communauté, rappellent qu’en politique, le dévouement et la passion peuvent transcender le simple fait de l’âge.

 

Y a-t-il un âge pour faire de la politique ?

 

Les candidatures d’André et Simone remettent en question la notion même de limite d’âge en politique. Alors que certains appellent au renouvellement des générations et à l’émergence de jeunes talents, ces deux doyens prouvent qu’il est tout aussi important de valoriser l’expérience et la sagesse des aînés. Leur exemple montre qu’il n’y a pas d’âge pour s’engager en politique, tant que la motivation de servir la communauté reste intacte.

 

En conclusion, la politique, plus qu'une question d'âge, semble être avant tout une affaire de passion, de dévouement et de volonté de contribuer au bien commun. Que l’on soit novice ou expérimenté, jeune ou âgé, ce sont les idées, les valeurs et la détermination qui comptent. Simone et André en sont la preuve vivante.Guy EKWALLA

 

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