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Depuis plus d'une décennie, Sabine Amiyeme A Bidias construit sa vie en Belgique, créant son entreprise et s’intégrant pleinement à la société. Pourtant, l’Office des Étrangers refuse son permis de séjour, menaçant de l’expulser. Face à cette décision, la communauté camerounaise et de nombreux soutiens belges s’unissent pour dénoncer cette injustice. Sabine, figure d’intégration exemplaire, pourra-t-elle rester en Belgique et poursuivre ses activités

Le conseil de Sabine Amiyeme a déposé un recours pour vice de forme. Selon cet argument, Sabine aurait pu bénéficier d'une assignation à résidence et poursuivre ses activités d'entrepreneuse. Cependant, l'Office des étrangers ne semble pas tenir compte de ces arguments. Il est important de noter que Sabine avait reçu un ordre de quitter le territoire, mais cette décision initiale n’est pas définitive. Son avocat, soutenu par un collectif d'associations, poursuit les efforts pour défendre sa cause et obtenir une révision de sa situation.

C'est une situation très difficile et stressante pour Sabine. L'attente de la décision de la chambre du conseil doit être lourde à porter, surtout avec l'incertitude sur son avenir. La procédure de libération ou de renvoi peut être complexe, mais il y a souvent des recours possibles si la décision n'est pas favorable. Elle a peut-être aussi la possibilité de contacter des avocats spécialisés ou des associations de défense des droits des migrants qui pourraient l'aider dans sa démarche.

Guy Ekwalla

 

Arrivée il y a 13 ans en Belgique, Sabine Amiyeme A Bidias s’est intégrée et a bâti sa vie comme entrepreneuse à Liège. Aujourd’hui, elle fait face au refus de l'Office des Étrangers d'accorder son permis de séjour, malgré son parcours exemplaire. Soutenue par la communauté camerounaise et de nombreux citoyens liégeois, elle se bat pour rester. Plusieurs questions sont à mettre en lumière, notamment la loi belge pour un étranger en situation de longue durée en Belgique et les moyens donc dispose Sabine A Bidias.

 

 

 

Pourquoi l’Office des Étrangers a-t-il refusé le séjour de Sabine ?

 

Malgré la stabilité de son statut professionnel, l’Office des Étrangers a pris la décision de refuser la demande de séjour de Sabine Amiyeme. Les raisons de cette décision peuvent être multiples et varient souvent en fonction des critères d’évaluation, de l'Office, qui prennent en compte divers éléments comme l’intégration sociale et économique. Le respect des procédures administratives ou encore la régularité de la situation fiscale et juridique. Dans certains cas, le manque de perspectives de renouvellement de permis de séjour ou des manquements administratifs minimes peuvent entraîner un refus, indépendamment du parcours de la personne.

 

Que dit la loi belge pour un étranger en situation de longue durée en Belgique ?

 

La législation belge offre des options de régularisation pour des personnes ayant séjourné de manière prolongée sur le territoire. Pour les étrangers ayant une résidence de longue durée sans titre de séjour officiel, des procédures existent notamment celle basée sur l'article 9 bis de la loi belge de 1980, qui permet de solliciter une régularisation sur base de circonstances exceptionnelles. Les éléments pris en compte pour évaluer la demande incluent :

 

- La durée de séjour : 13 ans en Belgique est un argument important, car il témoigne d’une intégration progressive et d’un enracinement dans la société belge.

- L’intégration sociale et économique : l’activité entrepreneuriale de Sabine démontre une volonté de contribuer à l’économie locale, ce qui pourrait jouer en sa faveur.

- Le respect des lois et des règlements : une personne sans antécédents judiciaires et en règle avec ses obligations administratives et fiscales a de meilleures chances d’être prise en considération.

 

Quelles sont les étapes de la procédure de régularisation ? (un rapel )

 

Pour Sabine, une demande de régularisation sur base de l'article 9 bis semble être la voie la plus appropriée. Cette demande doit être accompagnée d’éléments justifiant son intégration et ses liens en Belgique. Voici les étapes principales à suivre :

 

1. Déposer un dossier complet auprès de l’Office des Étrangers, avec toutes les preuves justifiant sa situation de longue durée et son intégration en Belgique.

2. Présenter des documents de soutien, tels que des lettres de recommandation, des preuves d’activités entrepreneuriales, ainsi que des éléments qui témoignent de son implication dans la société belge.

3. Recourir à l’aide d’un avocat spécialisé en droit des étrangers pour veiller à la constitution d’un dossier solide.

4. Se rapprocher d’associations ou de collectifs de soutien aux personnes en situation irrégulière pour obtenir des conseils pratiques et de l’assistance.

 

La mobilisation de la communauté camerounaise : un espoir pour Sabine ?

 

Face à cette menace d'expulsion, la communauté camerounaise de Liège, mais aussi de nombreuses associations locales et soutiens individuels, se sont mobilisés pour plaider la cause de Sabine Amiyeme. Ce type de mobilisation vise souvent à attirer l’attention des autorités et à sensibiliser l’opinion publique, en espérant obtenir un traitement favorable ou une révision de la décision.

 

Bien que la mobilisation de la communauté puisse peser dans la balance, l’issue finale dépendra largement de l’Office des Étrangers et des arguments juridiques qui seront présentés. Des situations similaires ont déjà abouti positivement grâce au soutien collectif et à une couverture médiatique accrue. Cela pourrait jouer en faveur de Sabine, en mettant en avant son rôle positif au sein de la société belge et sa contribution économique et sociale.

 

 

 

Le cas de Sabine Amiyeme A Bidias illustre les défis auxquels peuvent être confrontés les étrangers résidant depuis de nombreuses années en Belgique sans carte de séjour. Malgré son statut d’entrepreneur et ses 13 années sur le sol belge, la rigidité des procédures administratives met en péril sa situation. La mobilisation de la communauté camerounaise est un levier important pour espérer infléchir cette décision. Mais il est crucial que Sabine et ses soutiens fassent valoir des arguments solides et exhaustifs afin de donner toutes les chances à sa demande de régularisation d’aboutir.

 

Guy EKWALLA

Le 9 septembre 2024, au tribunal militaire de Yaoundé, s’est tenue l'ouverture très attendue des débats dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Deux figures majeures sont au centre de cette affaire : M. Maxime Eko Eko, ancien directeur général de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), et le magnat des médias Jean-Pierre Amougou Belinga. Les deux accusés ont plaidé non coupable aux charges retenues contre eux.

 

Malgré un conflit juridictionnel, le tribunal militaire a décidé de poursuivre les débats. Les avocats de la défense ont soulevé plusieurs exceptions, remettant en cause la légalité de la procédure, notamment l'arrestation et la détention de leurs clients. Le commissaire du gouvernement a maintenant la lourde tâche d'apporter les preuves nécessaires pour établir la culpabilité des accusés.

 

L'un des principaux points soulevés par le conseil de Maxime Eko Eko est une ordonnance émise le 1ᵉʳ décembre 2023 par le juge Sikati II Kanwo, ordonnant la libération de son client. Cette ordonnance, qui n'a pas été contestée à ce jour, est au cœur de la demande de libération immédiate de Maxime Eko Eko. Après, avoir exigé l'application de cette ordonnance, la défense de M. EKO EKO va créer la surprise en appelant un membre de son collectif.  Maître Josiane Florence NGOUMOU à témoigner en personne ; des circonstances de la remise de l'ordonnance du 1ᵉʳ décembre.  En effet, l'avocat s'était rendue au tribunal militaire.  En compagnie de deux de ses confrères, à la suite de Maître TCHOUGANG, conseil de M. AMOUGOU BELINGA qui s'était vu remettre la fameuse décision de mise en liberté un peu plus tôt. Une fois au greffe de l'instruction, Me NGOUNOU se verra également remettre la même ordonnance par le greffier NKOA Didier  assisté de sa collègue. Une décharge en bonne et due forme signée par les parties sera remise à l'Avocate ; expliquera l'avocate au tribunal avant de quitter les lieux. peu après, le greffier NKOA est revenu vers elle et lui a redemandé l'ordonnance prétendant, devoir vérifier quelque chose ; avant de s'enfuir littéralement avec celle-ci. Depuis lors, comme l'on fait remarquer les avocats de la défense, le Greffier Didier Nkoa n'est plus réapparu à son poste ; de même le courageux juge SIKATI auteur de la décision de mise en liberté de EKO EKO et AMOUGOU Belinga a été brutalement démis de ses fonctions de vice-président du tribunal militaire et muté à Garoua. Ces mesures qui semblent être des sanctions sont cependant étonnantes au regard des propres déclarations du commissaire du gouvernement qui avait affirmé en début de procès que cette décision n'émanait pas du tribunal militaire. Quant au service de communication du Ministère de la Défense, il avait publié sur les réseaux sociaux ladite ordonnance, barrée de la mention " FAKE. ". Il n'y a eu aucun acte émanant du juge Sikati et du Greffier NKOA. Expliquant Les raisons des sanctions subies par ces derniers. Et si à l'inverse, la décision du 1ᵉʳ décembre était un " FAUX " comme le commissaire du Gouvernement l'a également laissé entendre, comment expliquer qu'aucune enquête judiciaire n'ait été ouverte ; ou que des poursuites ne soient pas engagées depuis lors à l'encontre des avocats qui s'en sont prévalus et s'en prévalent encore aujourd'hui comme cela est ressorti de leurs dernières plaidoiries ?

 

De son côté, Maître Charles Tchoungang, avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga, a appelé la cour à restaurer la primauté du droit. Il a aussi demandé la dissolution de la commission spéciale mise en place par le ministre d'État, secrétaire général à la présidence de la République, en raison de présumées violations des procédures légales.

 

Les enquêtes préliminaires ont révélé que le lieutenant-colonel Justin Danwé, chef présumé du commando ayant enlevé et tué Martinez Zogo, aurait agi pour des motifs personnels, en contournant les règles et procédures de son service. Danwé a d’ailleurs reconnu avoir effacé les preuves de ses échanges avec ses complices, tout en assurant que Maxime Eko Eko n'était pas informé de ses actions.

 

À ce stade du procès, la question centrale est de savoir si le tribunal militaire tiendra compte des exceptions soulevées et de l'ordonnance du 1ᵉʳ décembre 2023 pour prononcer la libération des accusés. Le verdict est attendu pour le 21 novembre 2024, date à laquelle le tribunal militaire de Yaoundé rendra sa décision.

 

Guy EKWALLA

Les élections communales et provinciales en Belgique, organisées récemment, ont livré leur lot de surprises et de confirmations. Si le Parti Socialiste (PS) a réussi à stabiliser sa position dans plusieurs villes du pays, le Mouvement Réformateur (MR) a enregistré une progression notable. Néanmoins, le fait marquant de cette élection réside sans doute dans l'arrivée historique de l'extrême droite à la tête de la ville de Ninove, un tournant inédit dans la politique locale belge.

 

Le Parti Socialiste stabilise, le MR en progression

 

Malgré un contexte économique et social difficile, le Parti Socialiste a su rassurer ses électeurs et maintenir son emprise dans plusieurs communes clés. Dans certaines localités, il a même réussi à inverser la tendance face à la montée en puissance de ses rivaux. Le PS, fidèle à ses engagements en faveur des classes populaires et des services publics ; a démontré sa capacité à rester une force politique incontournable, même si la tâche a été rude dans certaines circonscriptions où le MR a réalisé des percées importantes.

 

En effet, le MR a affiché une progression notable lors de ce scrutin. Grâce, à une campagne axée sur la relance économique, la sécurité et les réformes institutionnelles ; le Parti libéral a réussi à séduire de nouveaux électeurs, notamment dans des zones urbaines et périurbaines où son message semble avoir trouvé un écho particulier. Cette montée en puissance témoigne d'un basculement partiel des sensibilités politiques vers des options plus libérales et pro-business.

 

Ninove : L’extrême droite prend les commandes

 

À Ninove, la surprise fut totale. Pour la première fois dans l'histoire politique récente de la Belgique, l'extrême droite a pris le contrôle d'une ville. Ce fait historique reflète un tournant politique pour cette ville flamande, où la peur de l’immigration et les questions identitaires ont dominé le débat électoral. La victoire du parti extrémiste met en lumière un mécontentement latent et une fracture sociale importante dans cette région. Ce succès pourrait résonner au-delà des frontières de Ninove et inciter les partis traditionnels à revoir leur stratégie pour contrer la montée de l’extrême droite à l’échelle nationale.

 

Seraing : Deborah Géraldon, première femme bourgmestre

 

Un autre moment historique de ces élections fut l'élection de Deborah Géraldon à Seraing. Elle devient ainsi la première femme à occuper le poste de bourgmestre dans cette ville industrielle de Wallonie. Son accession à ce rôle symbolise une avancée importante en matière de représentation féminine dans la politique locale belge. Son programme, axé sur la transition écologique et le renforcement des services publics, lui a permis de convaincre une large majorité des électeurs de Seraing. Cette élection témoigne également de la volonté de renouveau et d'inclusion de la part des habitants de la commune.

 

Conclusion : Le PS rassure ses partisans

 

En conclusion, ces élections ont confirmé la résilience du Parti Socialiste, qui, malgré les défis posés par ses concurrents, a su stabiliser sa position. Face à la progression du MR et à la percée inquiétante de l'extrême droite à Ninove, le PS continue d'incarner une force politique solide, particulièrement dans les bastions ouvriers de Wallonie. Cependant, l’émergence de figures nouvelles comme Deborah Géraldon à Seraing montre que la politique locale est en pleine mutation, avec une ouverture progressive vers plus de diversité et d’égalité dans les représentations.

Guy EKWALLA

 

En Belgique, les élections communales de 2024 sont marquées par la candidature de deux figures impressionnantes, témoignant que l'âge n’est pas un obstacle à l’engagement politique. À 92 ans, Andrée, une habitante d’Ouffet en Wallonie, et Simone Majot, âgée de 100 ans de woluwe-saint-pierre, se présentent comme candidats pour servir leurs communes. Mais qui sont ces doyens de la politique, et qu’est-ce qui les pousse à continuer de s’investir au service de la collectivité ?

 

Andrée, 92 ans, Ouffet : une passion toujours vivante pour sa commune

 

Andrée, originaire de la petite commune d’Ouffet en province de Liège, n’est pas une novice en politique. Ancien conseillère communal et véritable pilier de la communauté, elle a décidée de se représenter malgré son âge avancé. « J’ai vu évoluer cette commune au fil des années, et je veux encore y contribuer », déclare-t-elle avec une détermination intacte. Selon ses proches, Andrée est animée par une passion pour le service public et une volonté farouche de continuer à faire entendre sa voix, notamment sur des questions de solidarité intergénérationnelle et de développement durable.

 

Cette nouvelle candidature est pour elle une manière de rester active et engagée, tout en prouvant qu’à 92 ans, il est toujours possible d’apporter des idées novatrices et des solutions pragmatiques pour le bien-être des habitants.

 

Simone, 100 ans, Woluwe-Saint-Pierre : un siècle d’expérience au service des autres

 

Simone, pour sa part, incarne un exemple de longévité exceptionnelle, non seulement dans sa vie personnelle, mais aussi dans son parcours politique. À 100 ans, elle reste impliquée dans la vie de son quartier ; à Bruxelles, et a décidé de briguer un mandat pour continuer de soutenir les causes qui lui tiennent à cœur, spécifiquement l’aide aux personnes âgées et la défense des droits des femmes. « Je ne fais pas cela pour moi, mais pour ceux qui en ont besoin », dit-elle avec une sagesse forgée par un siècle d’engagement social.

 

Son expérience et sa connaissance des réalités de terrain en font une figure respectée et écoutée. Elle souhaite prouver que l’âge ne devrait pas limiter les ambitions politiques, et que la maturité apporte une perspective précieuse dans la gestion des affaires publiques.

 

Paul Biya : un président de longue date, mais pas le plus âgé

 

Alors que l’on pourrait penser que Paul Biya, président du Cameroun depuis plus de 40 ans et âgé de 91 ans, est l’un des plus vieux politiciens en fonction dans le monde; les cas d’Andrée et de Simone Majot démontrent que l’engagement en politique n’a pas de limite d’âge. Si Biya détient le record de longévité au pouvoir, Andrée et Simone, avec leur volonté indéfectible de servir leur communauté, rappellent qu’en politique, le dévouement et la passion peuvent transcender le simple fait de l’âge.

 

Y a-t-il un âge pour faire de la politique ?

 

Les candidatures d’André et Simone remettent en question la notion même de limite d’âge en politique. Alors que certains appellent au renouvellement des générations et à l’émergence de jeunes talents, ces deux doyens prouvent qu’il est tout aussi important de valoriser l’expérience et la sagesse des aînés. Leur exemple montre qu’il n’y a pas d’âge pour s’engager en politique, tant que la motivation de servir la communauté reste intacte.

 

En conclusion, la politique, plus qu'une question d'âge, semble être avant tout une affaire de passion, de dévouement et de volonté de contribuer au bien commun. Que l’on soit novice ou expérimenté, jeune ou âgé, ce sont les idées, les valeurs et la détermination qui comptent. Simone et André en sont la preuve vivante.Guy EKWALLA

 

Les origines et la localisation des Sawa

 

Le peuple Sawa, également appelé Douala, trouve ses racines dans les côtes du Cameroun, principalement dans la région du Littoral. Les Sawa occupent des zones côtières qui s'étendent de Douala à la région du Moungo et incluent des villes comme Kribi, Limbé et Tiko. Ces territoires sont bordés par l’océan Atlantique, un environnement qui a longtemps façonné leur mode de vie en tant que pêcheurs et commerçants. La culture Sawa est particulièrement riche et diversifiée, oscillant entre coutumes ancestrales et influences modernes.

 

La cérémonie de présentation : une prière pour commencer

 

La cérémonie de présentation du pagne a débuté par une prière solennelle, une manière de rendre hommage à l’autorité divine et de souligner l’harmonie entre la foi religieuse et les traditions culturelles. Ce geste symbolique est un reflet de la coexistence pacifique entre la religion, majoritairement chrétienne dans la communauté Sawa, et le respect profond des coutumes ancestrales.

 

Les symboles culturels : le foulard et le sandja

 

Dans la culture Sawa, chaque détail vestimentaire est porteur de sens. Pour les femmes, le foulard noué avec soin incarne à la fois l’élégance et la dignité. Ce geste de nouer le foulard va au-delà de la simple parure : il est un héritage transmis de génération en génération.

 

De même, pour les hommes, le *sandja*, une tunique traditionnelle, est un vêtement empreint de respect et de tradition. Savoir porter le *sandja* est un art qui reflète l'identité Sawa, le respect des coutumes, et la fierté d'appartenir à ce peuple.

 

Les légendes Sawa : l’histoire de Malobé le Fort

 

Comme tout grand peuple, les Sawa sont porteurs de légendes qui transcendent les âges. L’une des plus célèbres est celle de Malobé, un personnage mythique connu pour sa force légendaire. Né dans un petit village de la Dibombari, Malobé était un géant invincible jusqu'à ce que Ngominga, un autre héros, trouve le moyen de le faire chuter. La démonstration de la chute de Malobé a captivé l'audience, plongeant l'assistance dans l'univers fascinant de ce mythe ancestral.

 

Une autre histoire, celle du lièvre, de la tortue et du crocodile, a également fait vibrer les convives. Cette fable porte un message profond sur l’importance de la réflexion avant d’agir, particulièrement lorsqu’il s’agit d’aider autrui. Un rappel des valeurs de sagesse et de prudence si chères au peuple Sawa.

 

Un événement fédérateur et éducatif

 

L’association Mboa Sawa du Benelux, à travers cet événement, a eu l’honneur d’accueillir des représentants de divers horizons camerounais, renforçant ainsi l’unité et la diversité au sein de la diaspora. Les membres ont également reçu des remerciements pour leur soutien actif à des initiatives politiques, témoignant de leur engagement au-delà de la sphère culturelle.

 

Mais plus qu’une simple rencontre, cette cérémonie visait à promouvoir l’éducation des jeunes générations, en assurant le transfert des valeurs et des traditions Sawa. Les anciens se sont exprimés avec émotion, insistant sur l’importance de transmettre cet héritage, notamment par le biais de l’association. Leur message était clair : il est essentiel que les jeunes Sawa du Benelux s’approprient et perpétuent leur culture afin de préserver leur identité.

 

Discours et interventions pleins d’émotion

 

Le président de l'association Mboa Sawa du Benelux a livré un discours poignant, rappelant l’importance de l’unité et de la préservation de la culture Sawa. D’autres intervenants ont également partagé leur joie et leur fierté d'appartenir à cette grande famille. L'ambiance était à la fois chaleureuse et solennelle, renforçant le sentiment d'appartenance parmi les membres de l'association.

 

Clôture festive : fierté et unité

 

La présentation s'est achevée sur une note festive, dans une ambiance de fraternité, de fierté et d’unité. Les chants, les danses et les rires ont laissé place à des échanges joyeux, où chacun s'est senti fier de représenter la culture Sawa. Les organisateurs ont exprimé l'espoir que cet événement incitera les autres Sawa du Benelux à rejoindre l'association Mboa Sawa pour contribuer à magnifier et perpétuer cette riche culture.

 

Ainsi, à travers cette présentation du pagne et des symboles culturels Sawa, l'association Mboa Sawa du Benelux continue de tisser des liens solides entre ses membres tout en assurant la transmission des valeurs qui fondent l’identité de ce peuple. Une célébration qui, à n'en pas douter, restera gravée dans les mémoires.

Guy EKWALLA

Journaliste

Le Parti Socialiste (PS) de Seraing semble effectivement entrer dans une nouvelle dynamique sous la direction de la bourgmestre Déborah Géradon. Étant, la première femme, à occuper ce poste dans cette commune historique de la région liégeoise. Géradon symbolise un renouveau, tant par son style de gouvernance que par sa volonté de moderniser et de revitaliser Seraing, qui a longtemps été marquée par une forte identité industrielle.

 

Sous sa houlette, on observe plusieurs initiatives visant à réhabiliter certains quartiers, à améliorer l'infrastructure urbaine, et à renforcer la cohésion sociale. Géradon place souvent l'accent sur des projets durables et une approche participative, cherchant à inclure davantage de citoyens dans les décisions locales. Elle met également l’accent sur des thématiques comme l'emploi, le logement et l'environnement, ce qui reflète une volonté de donner un nouveau souffle à la ville.

 

En impulsant cette nouvelle dynamique, le PS à Seraing cherche à se reconnecter avec ses bases populaires tout en attirant une nouvelle génération de citoyens, sensible aux enjeux contemporains tels que le climat, l'inclusion sociale et l'innovation urbaine. Le leadership de Déborah Géradon semble être un élément central de cette transformation, et son approche pragmatique et innovante est bien perçue à la fois au sein du PS local et par une partie de la population.

 

Le défi reste néanmoins de taille, car Seraing doit encore surmonter des problèmes structurels, notamment liés à la désindustrialisation et à certaines difficultés économiques. La capacité de la bourgmestre à conjuguer développement social et redynamisation économique sera un facteur clé pour juger du succès de cette nouvelle impulsion.

 

Guy. EKWALLA

Le 9 septembre 2024, au tribunal militaire de Yaoundé, l'ouverture des débats dans l'affaire concernant l'assassinat de Martinez Zogo a été marquée par un développement important. Les accusés ont tous plaidé non coupable aux charges qui leur ont été notifiées.

 

Lors de cette session, un conflit de juridiction a été soulevé par un des avocats, représentant une partie des ayants droit de Martinez Zogo. Il a fait valoir que la Cour de cassation avait été saisie d'une part, tandis que le tribunal militaire continuait à juger l'affaire d'autre part, ce qui selon lui, posait un problème.

 

Malgré ce conflit, le tribunal militaire a décidé de poursuivre le procès, ouvrant ainsi les débats. Cela signifie que les charges ont été officiellement portées à l'attention des accusés, lesquels ont répondu en plaidant non coupable. Le commissaire du gouvernement, bien que n'étant pas prêt à présenter les preuves, n'a pas demandé de renvoi. Il lui incombe désormais d'apporter les éléments nécessaires pour prouver la culpabilité des accusés.

 

Le procès se poursuit donc, et la question du conflit de juridiction n'a pas encore été définitivement tranchée.

Lors de l'audience du 9 septembre 2024, dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo, les débats se sont poursuivis avec de nombreux développements. Outre le plaidoyer de non-culpabilité des accusés, plusieurs avocats, dont Maître Tchoungang et l'équipe de défense de Maxime Eko Eko, se sont préparés à présenter des exceptions sur la procédure. Toutefois, vu l'heure avancée, le tribunal a décidé de renvoyer l'affaire au 30 septembre pour permettre à chacun de présenter ses exceptions en bonne et due forme.

 

Les exceptions soulevées par les avocats concernent des violations présumées des règles de procédure, notamment lors de l'arrestation, de la détention, et des poursuites. En particulier, les avocats de Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga contestent l'ordonnance qui les a renvoyés devant le tribunal militaire. Ils estiment que cette ordonnance n'est pas fondée, en ce qui concerne Maxime Eko Eko, dont la défense soutient que ses droits ont été violés et que les éléments du dossier ne justifient pas un renvoi devant cette juridiction.

 

Les enjeux pour Maxime Eko Eko sont importants, d'autant plus qu'il a introduit un pourvoi en cassation pour éclaircir la situation juridique de son dossier. Il est également essentiel de noter que les avocats de sa défense souhaitent démontrer que la procédure par laquelle il a été renvoyé devant le tribunal militaire est entachée de nullité.

 

En parallèle, une autre question clé est celle de la responsabilité civile de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). Lors de la dernière audience, il a été décidé que, la DGRE, serait appelée en qualité de civilement responsable. Ce qui signifie qu'elle pourrait être tenue de réparer les dommages causés par ses agents, à condition qu'il soit prouvé que ceux-ci ont agi dans l'exercice de leurs fonctions. Cependant, au stade actuel, cette responsabilité civile n'est pas encore confirmée. Il faudra attendre la fin du procès pour que le juge statue sur cette question.

 

Il est important de souligner que les enquêtes ont révélé que le lieutenant-colonel Justin Danwé, chef présumé du commando ayant enlevé et tué Martinez Zogo, a agi pour des motifs personnels, en dehors des règles, et des procédures de son service. Et sans l'autorisation de Maxime Eko Eko, directeur de la DGRE. Danwé a reconnu avoir contourné les procédures habituelles en utilisant des moyens externes et en demandant à ses collaborateurs d'effacer les preuves de leurs échanges.

 

Enfin, du côté des parties civiles, on retrouve les ayants droit de Martinez Zogo, dont ses enfants, sa première épouse et sa concubine. La DGRE, quant à elle, a initialement voulu se constituer partie civile en tant que victime, estimant que ses agents avaient abusé de leur appartenance au service pour commettre le crime. Toutefois, cette demande n'a pas été accordée à ce stade, et la DGRE est reconnue comme civilement responsable, ce qui signifie qu'elle pourrait être tenue de réparer les préjudices causés par ses agents à la fin du procès.

Guy EKWALLA

 

Ukraine, qui a débuté en 2014 avec l'annexion de la Crimée par la Russie, s'est transformée en un conflit de grande envergure depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par les forces russes en février 2022. En 2024, la situation sur le terrain reste extrêmement tendue, marquée par une intensification des attaques russes sur plusieurs fronts et un impact.  Croissants croissant sur la population civile et l'infrastructure ukrainienne.

 

Intensification des Bombardements

 

Depuis le début de l'année 2024, les forces russes ont intensifié leurs bombardements sur les villes ukrainiennes, en ciblant particulièrement les zones résidentielles et les infrastructures critiques. Les villes de Kharkiv, Dnipro et Odessa ont subi des frappes régulières, causant des destructions massives. Les bombardements visent souvent les infrastructures énergétiques, aggravant les pénuries d'électricité qui affectent des millions d'Ukrainiens, surtout avec l'arrivée de l'hiver.

 

KIEV, 27 août selon Reuter, La Russie a lancé des attaques de missiles et de drones visant des dizaines de régions ukrainiennes. Et tuant au moins cinq personnes, ont déclaré les responsables mardi, un jour après la plus grande attaque aérienne de Moscou contre son voisin.

Deux personnes ont été tuées lorsqu'un hôtel a été "soufflé" par un missile dans la ville centrale de Kryvyi Rih, ont déclaré des responsables régionaux. Trois d'entre eux sont morts lors d'attaques de drones sur la ville de zaporijia, dans le sud-est du pays.

 

Le ministère russe de la Défense a déclaré que ses forces avaient mené une frappe d'armes de haute précision contre l'Ukraine du jour au lendemain, a rapporté l'agence de presse Interfax. Moscou nie avoir pris pour cible des civils depuis le lancement d'une invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022, bien que des milliers de personnes aient été tuées.

 

 

Offensive dans le Donbass

 

Dans la région du Donbass, les combats sont parmi les plus violents. Les forces russes cherchent à consolider leur contrôle sur cette région clé, en lançant une série d'offensives contre les positions ukrainiennes. Les villes de Bakhmout et Avdiivka sont le théâtre de combats acharnés, avec des vagues d'assauts russes repoussées par les défenseurs ukrainiens dans un contexte de guerre de tranchées rappelant les conflits du début du 20ᵉ siècle.

 

Usage de Drones et de Missiles

 

L'une des caractéristiques marquantes des récents combats est l'utilisation accrue de drones et de missiles par la Russie. Les attaques de drones kamikazes, souvent de fabrication iranienne, sont devenues une menace constante pour les infrastructures civiles ukrainiennes. Ces drones, difficiles à intercepter, sont utilisés pour frapper des cibles sensibles, tandis que les missiles balistiques et de croisière continuent de frapper les grandes villes, semant la terreur parmi les populations civiles.

 

Perspectives pour 2024

 

L'année 2024 s'annonce cruciale pour l'avenir de la guerre en Ukraine. La communauté internationale continue d'appeler à un cessez-le-feu et à des négociations de paix, mais les perspectives d'une résolution pacifique semblent lointaines, tant les positions des deux camps sont irréconciliables. La Russie, sous le coup de lourdes sanctions internationales, montre peu de signes de retrait, tandis que l'Ukraine, soutenue par ses alliés, reste déterminée à défendre sa souveraineté.

 

En conclusion, la guerre en Ukraine, qui a déjà causé des souffrances indicibles, entre dans une nouvelle phase d'intensification. Les attaques russes se poursuivent. Le conflit, loin de s'apaiser, semble parti pour durer, avec des conséquences encore plus graves pour la région et au-delà.

 

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Guy EKWALLA

Date : 27 août 2024

 

Le Cameroun est secoué par un scandale judiciaire de grande ampleur depuis l'assassinat brutal d'Arsène Salomon Mbani Zogo, plus connu sous le nom de Martinez Zogo, un journaliste de 50 ans. Enlevé le 17 janvier 2023 devant un poste de gendarmerie dans la banlieue de Yaoundé, la capitale camerounaise, son corps nu, atrocement mutilé, a été retrouvé cinq jours plus tard. Cet acte barbare a choqué non seulement le Cameroun, mais aussi la communauté internationale, attirant l'attention sur les dangers auxquels sont exposés les journalistes dans le pays.

Martinez Zogo était connu pour ses enquêtes approfondies et ses prises de position courageuses contre la corruption et les abus de pouvoir. Il s'était forgé une réputation de journaliste intègre, déterminé à exposer les vérités, même au péril de sa vie.

L'enquête qui a suivi son meurtre a conduit à l'inculpation de 17 personnes. Parmi lesquelles figurent des personnalités de premier plan, telles que Jean-Pierre Amougou Belinga, magnat des médias, et Maxime Eko Eko, directeur général de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). l'une des principales agences de renseignement du pays. Amougou Belinga et ses coaccusés clament haut et fort leur innocence, arguant qu'ils sont victimes d'un complot politique.

Un des enjeux juridiques majeurs dans cette affaire a été l'accès aux dossiers, un point crucial pour la défense des accusés. Cet obstacle a été levé récemment, permettant ainsi à l'affaire d'être renvoyée au 9 septembre 2024. Cette date est désormais cruciale pour le déroulement de la procédure judiciaire.

Certains avocats de la défense, ont dernièrement donné des détails sur la suite de la procédure. Selon lui, des tensions sont apparues entre les avocats de la défense, notamment entre Me Assira, qui défend également un des accusés, et la DGRE. Me Assira a toujours maintenu que cette affaire n'était pas une opération de la DGRE, ce qui, selon certains, pourrait favoriser Maxime Eko Eko, qui est perçu comme la cible principale des commanditaires de cet assassinat. Malgré le recours en cassation, les juges ont décidé de maintenir l'ouverture du dossier, prévue en principe pour le 9 septembre. À partir de cette date, nous entrerons dans le fond de l'affaire. Les charges seront d'abord notifiées, puis les parties auront l'occasion de présenter leurs exceptions, c'est-à-dire les irrégularités procédurales et les violations des droits de la défense survenues depuis le début de l'enquête, y compris lors de l'enquête préliminaire et de l'instruction judiciaire. Après le 9 septembre, il y aura probablement un renvoi. Les exceptions pourraient prendre plusieurs jours à être examinées, compte tenu du fait qu'il y a 17 avocats impliqués dans l'affaire. La question de la responsabilité civile s'est posée en ce qui concerne la DGRE et son représentant, Maître Assira. L'État du Cameroun se considère comme victime des actes commis, tandis que la DGRE, impliquant ainsi l'État, est désignée comme civilement responsable. Initialement, la DGRE et Maître Assira ont été admis avec une double casquette, c'est-à-dire en tant que civilement responsables et en même temps parties civiles, une situation assez inhabituelle.

Cette question avait été tranchée par les juges lors de la troisième audience, où la DGRE avait été citée comme civilement responsable. Cependant, ces deux statuts ont persisté par la suite. Le commissaire du gouvernement a finalement soulevé ce problème, demandant que la DGRE soit clairement désignée comme civilement responsable. Cela soulève des questions sur les motivations sous-jacentes, et chacun tirera ses propres conclusions.

Il a été constaté au cours de cette période que de nombreux droits de la défense ont été violés. Ces violations peuvent conduire à l'annulation de la procédure, soit partiellement, soit totalement. L'objectif principal est de démontrer que cette procédure est viciée de manière si grave, en raison de ces atteintes aux droits de la défense, qu'elle ne devrait pas se poursuivre. Pour cela, les avocats présenteront les exceptions, qui devraient être examinées le 9 septembre.

Le tribunal pourra alors décider si ces exceptions sont fondées, et mettre fin aux poursuites. En revanche, il peut également juger que ces exceptions ne relèvent pas de l'ordre public et ne justifient pas l'annulation de la procédure.

Ce positionnement de Me Assira n'a cependant pas été accueilli favorablement par tous. En effet, il semble que certains aient fait appel à lui dans l'espoir qu'il enfonce davantage Maxime Eko Eko, ce qu'il n'a pas fait. Cette divergence d'opinions parmi les avocats de la défense pourrait avoir des répercussions importantes sur la suite du procès. Donc, on ne serait pas étonné que Me Assira n'intervienne plus, d'ailleurs son absent de façon étonnante à l'audience du 19 août dernier.

Alors que la date du 9 septembre 2024 approche, l'intérêt pour cette affaire ne fait que croître. Le peuple camerounais, ainsi que la communauté internationale, attendent avec impatience que la vérité soit faite et que justice soit rendue à Martinez Zogo. Son assassinat est un rappel tragique des risques auxquels sont confrontés les journalistes qui choisissent de dénoncer la corruption et les abus de pouvoir dans des contextes où la liberté de la presse est souvent bafouée.

Cette affaire, emblématique de la lutte pour la liberté d'expression en Afrique, pourrait bien devenir un tournant dans la manière dont les crimes contre les journalistes sont perçus et jugés. Il est impératif que la justice suive son cours de manière impartiale, et que ceux qui ont commandité et exécuté cet assassinat soient tenus pour responsables, quel que soit leur statut ou leur influence.

 

GUY EKWALLA

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