Le Parti Socialiste (PS) de Seraing semble effectivement entrer dans une nouvelle dynamique sous la direction de la bourgmestre Déborah Géradon. Étant, la première femme, à occuper ce poste dans cette commune historique de la région liégeoise. Géradon symbolise un renouveau, tant par son style de gouvernance que par sa volonté de moderniser et de revitaliser Seraing, qui a longtemps été marquée par une forte identité industrielle.
Sous sa houlette, on observe plusieurs initiatives visant à réhabiliter certains quartiers, à améliorer l'infrastructure urbaine, et à renforcer la cohésion sociale. Géradon place souvent l'accent sur des projets durables et une approche participative, cherchant à inclure davantage de citoyens dans les décisions locales. Elle met également l’accent sur des thématiques comme l'emploi, le logement et l'environnement, ce qui reflète une volonté de donner un nouveau souffle à la ville.
En impulsant cette nouvelle dynamique, le PS à Seraing cherche à se reconnecter avec ses bases populaires tout en attirant une nouvelle génération de citoyens, sensible aux enjeux contemporains tels que le climat, l'inclusion sociale et l'innovation urbaine. Le leadership de Déborah Géradon semble être un élément central de cette transformation, et son approche pragmatique et innovante est bien perçue à la fois au sein du PS local et par une partie de la population.
Le défi reste néanmoins de taille, car Seraing doit encore surmonter des problèmes structurels, notamment liés à la désindustrialisation et à certaines difficultés économiques. La capacité de la bourgmestre à conjuguer développement social et redynamisation économique sera un facteur clé pour juger du succès de cette nouvelle impulsion.
Guy. EKWALLA
Le 9 septembre 2024, au tribunal militaire de Yaoundé, l'ouverture des débats dans l'affaire concernant l'assassinat de Martinez Zogo a été marquée par un développement important. Les accusés ont tous plaidé non coupable aux charges qui leur ont été notifiées.
Lors de cette session, un conflit de juridiction a été soulevé par un des avocats, représentant une partie des ayants droit de Martinez Zogo. Il a fait valoir que la Cour de cassation avait été saisie d'une part, tandis que le tribunal militaire continuait à juger l'affaire d'autre part, ce qui selon lui, posait un problème.
Malgré ce conflit, le tribunal militaire a décidé de poursuivre le procès, ouvrant ainsi les débats. Cela signifie que les charges ont été officiellement portées à l'attention des accusés, lesquels ont répondu en plaidant non coupable. Le commissaire du gouvernement, bien que n'étant pas prêt à présenter les preuves, n'a pas demandé de renvoi. Il lui incombe désormais d'apporter les éléments nécessaires pour prouver la culpabilité des accusés.
Le procès se poursuit donc, et la question du conflit de juridiction n'a pas encore été définitivement tranchée.
Lors de l'audience du 9 septembre 2024, dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo, les débats se sont poursuivis avec de nombreux développements. Outre le plaidoyer de non-culpabilité des accusés, plusieurs avocats, dont Maître Tchoungang et l'équipe de défense de Maxime Eko Eko, se sont préparés à présenter des exceptions sur la procédure. Toutefois, vu l'heure avancée, le tribunal a décidé de renvoyer l'affaire au 30 septembre pour permettre à chacun de présenter ses exceptions en bonne et due forme.
Les exceptions soulevées par les avocats concernent des violations présumées des règles de procédure, notamment lors de l'arrestation, de la détention, et des poursuites. En particulier, les avocats de Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga contestent l'ordonnance qui les a renvoyés devant le tribunal militaire. Ils estiment que cette ordonnance n'est pas fondée, en ce qui concerne Maxime Eko Eko, dont la défense soutient que ses droits ont été violés et que les éléments du dossier ne justifient pas un renvoi devant cette juridiction.
Les enjeux pour Maxime Eko Eko sont importants, d'autant plus qu'il a introduit un pourvoi en cassation pour éclaircir la situation juridique de son dossier. Il est également essentiel de noter que les avocats de sa défense souhaitent démontrer que la procédure par laquelle il a été renvoyé devant le tribunal militaire est entachée de nullité.
En parallèle, une autre question clé est celle de la responsabilité civile de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). Lors de la dernière audience, il a été décidé que, la DGRE, serait appelée en qualité de civilement responsable. Ce qui signifie qu'elle pourrait être tenue de réparer les dommages causés par ses agents, à condition qu'il soit prouvé que ceux-ci ont agi dans l'exercice de leurs fonctions. Cependant, au stade actuel, cette responsabilité civile n'est pas encore confirmée. Il faudra attendre la fin du procès pour que le juge statue sur cette question.
Il est important de souligner que les enquêtes ont révélé que le lieutenant-colonel Justin Danwé, chef présumé du commando ayant enlevé et tué Martinez Zogo, a agi pour des motifs personnels, en dehors des règles, et des procédures de son service. Et sans l'autorisation de Maxime Eko Eko, directeur de la DGRE. Danwé a reconnu avoir contourné les procédures habituelles en utilisant des moyens externes et en demandant à ses collaborateurs d'effacer les preuves de leurs échanges.
Enfin, du côté des parties civiles, on retrouve les ayants droit de Martinez Zogo, dont ses enfants, sa première épouse et sa concubine. La DGRE, quant à elle, a initialement voulu se constituer partie civile en tant que victime, estimant que ses agents avaient abusé de leur appartenance au service pour commettre le crime. Toutefois, cette demande n'a pas été accordée à ce stade, et la DGRE est reconnue comme civilement responsable, ce qui signifie qu'elle pourrait être tenue de réparer les préjudices causés par ses agents à la fin du procès.
Guy EKWALLA
Ukraine, qui a débuté en 2014 avec l'annexion de la Crimée par la Russie, s'est transformée en un conflit de grande envergure depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par les forces russes en février 2022. En 2024, la situation sur le terrain reste extrêmement tendue, marquée par une intensification des attaques russes sur plusieurs fronts et un impact. Croissants croissant sur la population civile et l'infrastructure ukrainienne.
Intensification des Bombardements
Depuis le début de l'année 2024, les forces russes ont intensifié leurs bombardements sur les villes ukrainiennes, en ciblant particulièrement les zones résidentielles et les infrastructures critiques. Les villes de Kharkiv, Dnipro et Odessa ont subi des frappes régulières, causant des destructions massives. Les bombardements visent souvent les infrastructures énergétiques, aggravant les pénuries d'électricité qui affectent des millions d'Ukrainiens, surtout avec l'arrivée de l'hiver.
KIEV, 27 août selon Reuter, La Russie a lancé des attaques de missiles et de drones visant des dizaines de régions ukrainiennes. Et tuant au moins cinq personnes, ont déclaré les responsables mardi, un jour après la plus grande attaque aérienne de Moscou contre son voisin.
Deux personnes ont été tuées lorsqu'un hôtel a été "soufflé" par un missile dans la ville centrale de Kryvyi Rih, ont déclaré des responsables régionaux. Trois d'entre eux sont morts lors d'attaques de drones sur la ville de zaporijia, dans le sud-est du pays.
Le ministère russe de la Défense a déclaré que ses forces avaient mené une frappe d'armes de haute précision contre l'Ukraine du jour au lendemain, a rapporté l'agence de presse Interfax. Moscou nie avoir pris pour cible des civils depuis le lancement d'une invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022, bien que des milliers de personnes aient été tuées.
Offensive dans le Donbass
Dans la région du Donbass, les combats sont parmi les plus violents. Les forces russes cherchent à consolider leur contrôle sur cette région clé, en lançant une série d'offensives contre les positions ukrainiennes. Les villes de Bakhmout et Avdiivka sont le théâtre de combats acharnés, avec des vagues d'assauts russes repoussées par les défenseurs ukrainiens dans un contexte de guerre de tranchées rappelant les conflits du début du 20ᵉ siècle.
Usage de Drones et de Missiles
L'une des caractéristiques marquantes des récents combats est l'utilisation accrue de drones et de missiles par la Russie. Les attaques de drones kamikazes, souvent de fabrication iranienne, sont devenues une menace constante pour les infrastructures civiles ukrainiennes. Ces drones, difficiles à intercepter, sont utilisés pour frapper des cibles sensibles, tandis que les missiles balistiques et de croisière continuent de frapper les grandes villes, semant la terreur parmi les populations civiles.
Perspectives pour 2024
L'année 2024 s'annonce cruciale pour l'avenir de la guerre en Ukraine. La communauté internationale continue d'appeler à un cessez-le-feu et à des négociations de paix, mais les perspectives d'une résolution pacifique semblent lointaines, tant les positions des deux camps sont irréconciliables. La Russie, sous le coup de lourdes sanctions internationales, montre peu de signes de retrait, tandis que l'Ukraine, soutenue par ses alliés, reste déterminée à défendre sa souveraineté.
En conclusion, la guerre en Ukraine, qui a déjà causé des souffrances indicibles, entre dans une nouvelle phase d'intensification. Les attaques russes se poursuivent. Le conflit, loin de s'apaiser, semble parti pour durer, avec des conséquences encore plus graves pour la région et au-delà.
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Guy EKWALLA
Date : 27 août 2024
Le Cameroun est secoué par un scandale judiciaire de grande ampleur depuis l'assassinat brutal d'Arsène Salomon Mbani Zogo, plus connu sous le nom de Martinez Zogo, un journaliste de 50 ans. Enlevé le 17 janvier 2023 devant un poste de gendarmerie dans la banlieue de Yaoundé, la capitale camerounaise, son corps nu, atrocement mutilé, a été retrouvé cinq jours plus tard. Cet acte barbare a choqué non seulement le Cameroun, mais aussi la communauté internationale, attirant l'attention sur les dangers auxquels sont exposés les journalistes dans le pays.
Martinez Zogo était connu pour ses enquêtes approfondies et ses prises de position courageuses contre la corruption et les abus de pouvoir. Il s'était forgé une réputation de journaliste intègre, déterminé à exposer les vérités, même au péril de sa vie.
L'enquête qui a suivi son meurtre a conduit à l'inculpation de 17 personnes. Parmi lesquelles figurent des personnalités de premier plan, telles que Jean-Pierre Amougou Belinga, magnat des médias, et Maxime Eko Eko, directeur général de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). l'une des principales agences de renseignement du pays. Amougou Belinga et ses coaccusés clament haut et fort leur innocence, arguant qu'ils sont victimes d'un complot politique.
Un des enjeux juridiques majeurs dans cette affaire a été l'accès aux dossiers, un point crucial pour la défense des accusés. Cet obstacle a été levé récemment, permettant ainsi à l'affaire d'être renvoyée au 9 septembre 2024. Cette date est désormais cruciale pour le déroulement de la procédure judiciaire.
Certains avocats de la défense, ont dernièrement donné des détails sur la suite de la procédure. Selon lui, des tensions sont apparues entre les avocats de la défense, notamment entre Me Assira, qui défend également un des accusés, et la DGRE. Me Assira a toujours maintenu que cette affaire n'était pas une opération de la DGRE, ce qui, selon certains, pourrait favoriser Maxime Eko Eko, qui est perçu comme la cible principale des commanditaires de cet assassinat. Malgré le recours en cassation, les juges ont décidé de maintenir l'ouverture du dossier, prévue en principe pour le 9 septembre. À partir de cette date, nous entrerons dans le fond de l'affaire. Les charges seront d'abord notifiées, puis les parties auront l'occasion de présenter leurs exceptions, c'est-à-dire les irrégularités procédurales et les violations des droits de la défense survenues depuis le début de l'enquête, y compris lors de l'enquête préliminaire et de l'instruction judiciaire. Après le 9 septembre, il y aura probablement un renvoi. Les exceptions pourraient prendre plusieurs jours à être examinées, compte tenu du fait qu'il y a 17 avocats impliqués dans l'affaire. La question de la responsabilité civile s'est posée en ce qui concerne la DGRE et son représentant, Maître Assira. L'État du Cameroun se considère comme victime des actes commis, tandis que la DGRE, impliquant ainsi l'État, est désignée comme civilement responsable. Initialement, la DGRE et Maître Assira ont été admis avec une double casquette, c'est-à-dire en tant que civilement responsables et en même temps parties civiles, une situation assez inhabituelle.
Cette question avait été tranchée par les juges lors de la troisième audience, où la DGRE avait été citée comme civilement responsable. Cependant, ces deux statuts ont persisté par la suite. Le commissaire du gouvernement a finalement soulevé ce problème, demandant que la DGRE soit clairement désignée comme civilement responsable. Cela soulève des questions sur les motivations sous-jacentes, et chacun tirera ses propres conclusions.
Il a été constaté au cours de cette période que de nombreux droits de la défense ont été violés. Ces violations peuvent conduire à l'annulation de la procédure, soit partiellement, soit totalement. L'objectif principal est de démontrer que cette procédure est viciée de manière si grave, en raison de ces atteintes aux droits de la défense, qu'elle ne devrait pas se poursuivre. Pour cela, les avocats présenteront les exceptions, qui devraient être examinées le 9 septembre.
Le tribunal pourra alors décider si ces exceptions sont fondées, et mettre fin aux poursuites. En revanche, il peut également juger que ces exceptions ne relèvent pas de l'ordre public et ne justifient pas l'annulation de la procédure.
Ce positionnement de Me Assira n'a cependant pas été accueilli favorablement par tous. En effet, il semble que certains aient fait appel à lui dans l'espoir qu'il enfonce davantage Maxime Eko Eko, ce qu'il n'a pas fait. Cette divergence d'opinions parmi les avocats de la défense pourrait avoir des répercussions importantes sur la suite du procès. Donc, on ne serait pas étonné que Me Assira n'intervienne plus, d'ailleurs son absent de façon étonnante à l'audience du 19 août dernier.
Alors que la date du 9 septembre 2024 approche, l'intérêt pour cette affaire ne fait que croître. Le peuple camerounais, ainsi que la communauté internationale, attendent avec impatience que la vérité soit faite et que justice soit rendue à Martinez Zogo. Son assassinat est un rappel tragique des risques auxquels sont confrontés les journalistes qui choisissent de dénoncer la corruption et les abus de pouvoir dans des contextes où la liberté de la presse est souvent bafouée.
Cette affaire, emblématique de la lutte pour la liberté d'expression en Afrique, pourrait bien devenir un tournant dans la manière dont les crimes contre les journalistes sont perçus et jugés. Il est impératif que la justice suive son cours de manière impartiale, et que ceux qui ont commandité et exécuté cet assassinat soient tenus pour responsables, quel que soit leur statut ou leur influence.
GUY EKWALLA
Paul Biya à Toulon, un symbole fort
Le 15 août 2024 marque les 80 ans du débarquement de Provence, un événement clé dans la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette année, la commémoration à Toulon revêt une importance particulière avec la présence de Paul Biya, président du Cameroun, en tant qu'invité d'honneur.
La participation de chefs d'État africains, notamment de Paul Biya, rappelle le rôle crucial des soldats africains dans cette opération. Leur engagement, souvent méconnu, a été déterminant pour la victoire des Alliés. La présence de ces dirigeants africains permet de rétablir cette vérité historique et de renforcer les liens entre la France et ses anciennes colonies, en soulignant la contribution de l'Afrique à la paix mondiale.
Le choix de Paul Biya comme invité d'honneur illustre également l'importance symbolique de l'événement. Il incarne la reconnaissance des sacrifices consentis par les Africains dans les conflits mondiaux et la nécessité de les inclure dans la mémoire collective.
Cette commémoration pourrait ainsi ouvrir une nouvelle ère dans les relations franco-africaines, fondée sur la reconnaissance mutuelle et le respect des contributions historiques. Pour les jeunes générations, elle offre une opportunité de se reconnecter avec un passé partagé, renforçant ainsi l'amitié entre la France et le Cameroun, mais aussi avec l'ensemble du continent africain.
Guy EKWALLA
Kylian Mbappé, prodige du football mondial, est souvent surnommé l’enfant de Bondy, en référence à ses origines modestes en banlieue parisienne. Ses prouesses sur le terrain ont fait de lui une superstar, mais avec son transfert au Real Madrid, les attentes des supporters madrilènes atteignent des sommets inégalés.
Le Real Madrid est un club mythique, où l'excellence n'est pas seulement attendue, mais exigée. Les supporters, passionnés et exigeants, voient en Mbappé un héritier des légendes qui ont marqué l’histoire du club, notamment, Karim Benzema, Cristiano Ronaldo, Emilio Brutragueno, Ivan Zamorano, Ronaldo. Ils espèrent que son arrivée renforcera l’attaque du Real, tout en apportant une touche de dynamisme et de créativité qui a parfois manqué ces dernières saisons.
Cependant, plusieurs questions obsèdent les esprits madrilènes. Sera-t-il capable de répondre à ces attentes ? La pression est immense, et les comparaisons avec Cristiano Ronaldo, autre figure emblématique du club, sont inévitables. Mbappé pourra-t-il s’adapter à la Liga, un championnat dans lequel la rigueur défensive et la tactique priment.
Une question fondamentale persiste : Kylian Mbappé élèvera-t-il son niveau de jeu au Real Madrid ? Connu pour sa vitesse fulgurante, sa vision du jeu et son instinct de buteur, il devra prouver qu’il peut non seulement s’adapter, mais aussi dominer au plus haut niveau. Les supporters du Real ne se contenteront pas de performances solides ; ils veulent du spectacle, des buts décisifs, et surtout, des titres.
Mbappé a toujours su répondre aux défis, que ce soit avec le Paris Saint-Germain ou l’équipe nationale française. Mais le Real Madrid est un nouveau chapitre, peut-être le plus grand défi de sa carrière. Seul le temps dira s’il sera à la hauteur des espoirs placés en lui, mais une chose est sûre : les yeux du monde entier seront rivés sur lui, attendant de voir si l’enfant de Bondy peut vraiment devenir le roi de Madrid.
Guy EKWALLA
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, le conflit a pris une tournure imprévisible, transformant la région en un champ de bataille aux enjeux géopolitiques mondiaux. Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il s'agit de transporter la guerre en Russie elle-même, en lançant des frappes audacieuses sur des infrastructures russes pour démontrer que la guerre ne peut rester limitée à son propre sol. Zelensky cherche à affaiblir le régime de Poutine en menant des opérations qui visent à galvaniser le soutien international et à démontrer la résilience ukrainienne.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine présente ce conflit comme une "opération spéciale" visant à éradiquer le "terrorisme" et à protéger les populations russophones de l'Est de l'Ukraine. Cette rhétorique justifie les actions militaires agressives de la Russie, tout en masquant les véritables motivations : maintenir l'influence russe sur l'Ukraine et repousser l'expansion de l'OTAN à ses frontières.
L'issue de ce conflit reste incertaine. Une victoire militaire décisive semble improbable pour l'un ou l'autre camp. Le soutien de l'Occident à l'Ukraine s'intensifie, mais la résistance russe demeure ferme, nourrie par un nationalisme exacerbé. Quant à une paix durable, elle paraît s'éloigner. La méfiance mutuelle est profonde, les blessures sont ouvertes, et les rancunes historiques compliquent tout dialogue. Pour que ces deux pays, frères et amis, parviennent à une réconciliation, il faudra bien plus qu'un cessez-le-feu : un véritable travail de réconciliation, soutenu par une volonté commune de surmonter les traumatismes passés, est indispensable. Cependant, dans le climat actuel, cet espoir paraît lointain.
Guy EKWALLA
Une vitrine agricole internationale
Bienvenue à la Foire agricole de Libramont, un événement incontournable en Belgique et au-delà. Étendue sur une superficie impressionnante de 300 000 mètres carrés, cette foire accueille chaque année près de 200 000 visiteurs, faisant d'elle l'une des plus grandes manifestations agricoles d'Europe. Ce documentaire explore les multiples facettes de cette foire, de l'innovation technologique à l'importance de l'élevage, en passant par la perspective des jeunes agriculteurs.
Mécanisation agricole et industrialisation en Afrique
L'un des axes majeurs de la foire est la présentation de machines agricoles pouvant révolutionner l'agriculture, notamment en Afrique. Avec la mécanisation comme moteur principal, ces machines offrent des solutions efficaces pour augmenter la productivité et moderniser les chaînes alimentaires.
Parmi les exposants, nous découvrons **AGROTECH**, spécialisée dans les tracteurs polyvalents adaptés aux terrains variés du continent africain. Leurs modèles compacts et robustes permettent une agriculture mécanisée accessible, même pour les petites exploitations. Un autre exposant, **GREEN MACHINES**, présente des moissonneuses-batteuses de nouvelle génération, conçues pour minimiser les pertes de récolte et maximiser le rendement.
Nouvelles technologies au service des agriculteurs
La foire met également en lumière les avancées technologiques destinées à faciliter le travail des agriculteurs. Les systèmes de gestion de fermes numériques, les capteurs intelligents pour la gestion de l'eau et les drones pour la surveillance des cultures sont quelques-unes des innovations présentées.
Un exposant notable, **FARM TECH**, propose des solutions d'agriculture de précision, permettant une gestion optimisée des ressources et une meilleure compréhension des besoins des cultures. Leur plateforme numérique connecte les agriculteurs à des conseils personnalisés basés sur les données recueillies directement dans les champs.
Un espace de détente pour la jeunesse libramontoise
Au-delà de l'aspect professionnel, la foire est aussi un lieu de rencontre et de détente pour la jeunesse locale. Des animations variées, allant des démonstrations de sport rural aux concerts, permettent aux jeunes de se divertir tout en s'intéressant à l'agriculture. Leur enthousiasme pour les innovations et leur engagement envers l'avenir de l'agriculture sont palpables.
L'internationalisation de la foire
La Foire de Libramont n'est pas seulement un événement local ; elle attire des visiteurs et des exposants du monde entier. Les échanges culturels et commerciaux qui y prennent place témoignent de son rôle crucial dans le partage des savoirs et des technologies agricoles.
L'élevage et le patrimoine du blanc-bleu belge
Un autre aspect incontournable de la foire est la présentation des animaux, en particulier la célèbre race bovine du blanc-bleu belge. Cet espace est une vitrine de l'excellence de l'élevage belge, avec des démonstrations de sélection et de soins apportés aux animaux.
La volonté de la jeunesse pour les agriculteurs européens
La nouvelle génération d'agriculteurs européens, présente à Libramont, exprime une volonté forte de s'engager dans des pratiques durables et innovantes. Ils voient dans l'agriculture non seulement un métier, mais aussi une mission pour préserver l'environnement et nourrir la population de manière responsable.
Des espaces didactiques sont mis en place pour éduquer le public sur des sujets cruciaux comme l'agriculture biologique, la gestion des ressources naturelles et l'importance de la biodiversité. Les experts et les jeunes agriculteurs partagent leurs connaissances et soulignent l'urgence d'adopter des pratiques plus durables.
La Foire de Libramont, c'est plus qu'un simple événement. C'est une démonstration du savoir-faire agricole, un lieu de partage et d'innovation. Elle met en lumière la passion et l'engagement de ceux qui travaillent pour façonner l'avenir de l'agriculture. Pour conclure, nous laissons place à une œuvre d'art, une sculpture représentant la force et la résilience de l'agriculture, rappelant que cet héritage est à la fois une tradition et une promesse d'avenir.
La 52ᵉ Fête de l'unité nationale du Cameroun : Armée-Nation
Le 20 mai dernier, les camerounais de la diaspora de Belgique, ont célébré avec fierté la 52ᵉ Fête Nationale du Cameroun. Placé sous la bannière armée nation, Une journée qui symbolise l’unité nationale, une valeur chère au cœur des camerounais et à toute la nation.
Présidée par le chef de la diplomatie camerounaise auprès du royaume de Belgique et de l’Union européenne, son excellence Daniel Evina ABE'E.
Les Camerounais, venus de divers horizons
notamment des pays frontaliers à la Belgique, (Allemagne, Luxembourg, pays bas, France)
la diaspora camerounaise et les amis du Cameroun se sont massivement rassemblé, autour de son excellence Daniel Evina ABE'E et parmi lesquels le secrétaire général du groupe des états des pays d'Afrique caraïbes et pacifiques Mr geoges rebelo pinto chikoti qui n’a pas tari d’éloges sur la portée diplomatique du président Paul Biya sur le continent africain tout en soulignant le travail accompli par le doyen des ambassadeurs auprès du royaume de Belgique son excellence Daniel Evina ABE'E.
Tandis que Pour l'ambassadeur de l'Union africaine, monsieur Ahmat awad sakine, l'initiative révèle la force des Camerounais dans l'unité.
Apprécié, par la majorité des Camerounais de la diaspora, le chef de la diplomatie camerounaise, son excellence Daniel Evina ABE'E. A rappelé dans son discours l'importance de la fusion entre les camerounais et les efforts fournis par les camerounais de sa juridiction envers le Cameroun dans plusieurs domaines.
Agrémentés par les mélodies des artistes, notamment Seba George, les Camerounais au travers de quelques pas de danse ont honoré l'armée camerounaise, pilier de leurs sécurité et gardienne de leur souveraineté.
Qui Depuis sa création, l'armée camerounaise joue un rôle central dans la préservation de notre unité nationale. Forte et disciplinée, elle est le reflet de notre détermination à vivre ensemble en paix et en sécurité. Incarné par le chef de l’État, son excellence Paul Biya, dans l'esprit du Cameroun : unité, paix et patriotisme.
La fête de l’unité a aussi été une veille de consciences pour les uns et les autres.
Les jeunes générations, de la diaspora, ont eu l’occasion d’apprécier et de démontrer leur implication culturelle et éducative, à participer à l'unité nationale en chantant l’hymne national. Ce qui permet également à cette jeunesse de marquer son attachement.
Malgré l’harmonie et le vivre ensemble, implémenté par le chef de la diplomatie camerounaise, une minorité des camerounais issue de la diaspora camerounaise de Belgique continue certes à faire des revendications parfois sans consistance. Essayant de porter atteinte aux efforts d’unité et de capacité de rassembleur du chef de la diplomatie camerounaise, son excellence Daniel Evina Reconnu de tous comme un rassembleur.
Pour certains, c'est une première et n'ont pas manqué d'exprimer tour à tour les biens faits de cette fête de l'unité (CF vidéo)
Le 20 mai 1972, le Cameroun a franchi une étape cruciale vers l'unité nationale en adoptant un système de gouvernement unitaire. Ce jour mémorable a vu naître un Cameroun uni, effaçant les frontières qui nous divisaient, et posant les bases d'une nation forte et solidaire. Ainsi, les parties politiques comme le SDF représenté à l'Assemblée nationale du Cameroun présent à la cérémonie ont exprimé leur soutien à la construction d'une unité nationale et d'une nation forte (CF vidéo).
Le Cameroun est un pays riche grâce à sa diversité culturelle et agricole. Les convives ont eux l'occasion de déguster les mets du terroir ainsi que le café made in Cameroun. Des images colorées, de danses traditionnelles, et des scènes de la vie quotidienne illustrant la coexistence harmonieuse des différentes communautés ont agrémenté cette célébration. Cf vidéo
L'unité nationale,
c'est l'éducation pour tous nos enfants, sans distinction, C'est la paix qui nous permet de travailler nos terres et de nourrir nos familles. C'est l'espoir d'un meilleur avenir, ensemble. En ce jour de fête, renouvelons notre engagement envers notre nation. Ensemble, citoyens et forces armées, continuons à bâtir un Cameroun uni, prospère et en paix. Merci d'avoir célébré avec nous cette journée spéciale.
Guy EKWALLA
1. Le Conseil européen condamne résolument la guerre d'agression menée par la Russie contre l'Ukraine. Il demande instamment à la Russie de cesser immédiatement ses attaques sans discrimination contre des civils et des infrastructures civiles, et de retirer immédiatement et sans condition toutes ses troupes et tous ses équipements militaires de la totalité du territoire de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières reconnues au niveau international. Les atrocités qui continuent d'être commises par les forces russes ainsi que les souffrances et les destructions infligées dépassent l'entendement. Le Conseil européen appelle la Russie à autoriser l'accès immédiat de l'aide humanitaire et le passage en toute sécurité de tous les civils concernés. Le Conseil européen compte sur le respect intégral du droit international humanitaire, y compris la convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. Il demande également à la Russie de permettre immédiatement le retour en toute sécurité des ressortissants ukrainiens déplacés de force en Russie.
2. Le Conseil européen salue le courage et la détermination du peuple ukrainien et de ses dirigeants dans leur lutte pour défendre la souveraineté, l'intégrité territoriale et la liberté de leur pays. L'Union européenne est inébranlable dans sa volonté d'aider l'Ukraine à exercer son droit naturel de légitime défense contre l'agression russe et à construire un avenir pacifique, démocratique et prospère. À cet égard, elle continuera de coopérer étroitement avec les partenaires internationaux.
3. Le Conseil européen salue toutes celles et tous ceux qui contribuent à recueillir des preuves et à enquêter sur les crimes de guerre et les autres crimes les plus graves, et soutient les travaux intensifs menés par le procureur de la Cour pénale internationale dans ce domaine. Par ailleurs, il salue le travail accompli par la procureure générale ukrainienne, avec le soutien financier et l'aide au renforcement des capacités apportés par l'Union européenne et ses États membres. Il se félicite de la mise en place d'une équipe commune d'enquête coordonnée par Eurojust, dont le rôle a été renforcé, et du soutien opérationnel continu apporté par Europol. La Russie, la Biélorussie et tous les responsables auront à répondre de leurs actes conformément au droit international.
4. Le Conseil européen est résolu à accroître la pression sur la Russie et la Biélorussie pour contrecarrer la guerre que mène la Russie contre l'Ukraine. Le Conseil européen appelle tous les pays à s'aligner sur les sanctions de l'UE. Toute tentative de contourner les sanctions ou d'aider la Russie par d'autres moyens doit être stoppée.
5. Le Conseil européen convient que le sixième train de sanctions à l'encontre de la Russie couvrira le pétrole brut ainsi que les produits pétroliers livrés dans les États membres depuis la Russie, à l'exception temporaire du pétrole brut livré par oléoduc.
6. Le Conseil européen demande donc instamment au Conseil de le finaliser et de l'adopter sans délai, en veillant au bon fonctionnement du marché unique de l'UE, à une concurrence loyale, à la solidarité entre les États membres et à des conditions de concurrence équitables également en ce qui concerne la suppression progressive de notre dépendance aux combustibles fossiles russes. En cas d'interruptions soudaines de l'approvisionnement, des mesures d'urgence seront introduites pour assurer la sécurité de l'approvisionnement. À cet égard, la Commission suivra la situation et rendra compte régulièrement au Conseil de la mise en œuvre de ces mesures pour assurer des conditions de concurrence équitables au sein du marché unique de l'UE et la sécurité de l'approvisionnement.
7. Le Conseil européen reviendra dès que possible sur la question de l'exception temporaire concernant le pétrole brut livré par oléoduc.
8. L'Union européenne continuera d'apporter un soutien à l'Ukraine en vue de répondre aux besoins en matière d'aide humanitaire, de liquidités et de reconstruction.
9. Depuis le début de l'agression russe, l'Union européenne a renforcé son soutien à la résilience économique, sociale et financière globale de l'Ukraine, notamment en fournissant une aide humanitaire. À cet égard, le Conseil européen salue les résultats de la Conférence internationale de haut niveau des donateurs organisée conjointement par la Pologne et la Suède.
10. L'Union européenne et ses États membres ont fourni une protection à des millions de réfugiés fuyant la guerre en Ukraine, et restent déterminés à les accueillir et à leur apporter la sécurité, y compris en aidant les pays voisins. Le Conseil européen invite la Commission à présenter de nouvelles initiatives pour soutenir cet effort dans le contexte du cadre financier pluriannuel.
11. L'Union européenne continuera d'aider le gouvernement ukrainien à faire face à ses besoins urgents de liquidités, avec ses partenaires du G7. Elle prend acte du soutien annoncé dans le cadre du G7. Elle est prête à accorder à l'Ukraine une nouvelle assistance macrofinancière exceptionnelle à hauteur de 9 milliards d'euros en 2022. Dans ce contexte, le Conseil européen demande que la proposition de la Commission soit examinée dès qu'elle sera présentée.
12. La reconstruction de l'Ukraine exigera un soutien global pour rebâtir l'avenir du pays. L'Union européenne et ses États membres sont prêts à jouer un rôle majeur à cet égard. Il convient par conséquent de réfléchir à une plateforme de reconstruction de l'Ukraine réunissant le gouvernement ukrainien, l'Union européenne et ses États membres, la Banque européenne d'investissement ainsi que des partenaires internationaux, des institutions de financement, des organisations, des experts et des parties intéressées. Le soutien de l'UE à la reconstruction de l'Ukraine sera lié à la mise en œuvre de réformes et de mesures de lutte contre la corruption en accord avec sa trajectoire européenne. Le Conseil européen invite la Commission à faire des propositions sur cette base.
13. Le Conseil européen salue les efforts déployés par les États membres pour prévoir dans leur droit national des mesures de confiscation appropriées et il invite le Conseil à examiner rapidement la récente proposition de la Commission relative aux mesures de droit pénal en cas de violation des sanctions de l'UE. Le Conseil européen est favorable à ce que d'autres pistes conformes au droit de l'UE et au droit international soient activement étudiées, et notamment la possibilité d'utiliser des avoirs russes gelés pour soutenir la reconstruction de l'Ukraine.
14. L'Union européenne reste également déterminée à continuer de renforcer la capacité de l'Ukraine à défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté. À cet égard, le Conseil européen accueille avec satisfaction l'adoption de la décision récente du Conseil d'accroître le soutien militaire à l'Ukraine dans le cadre de la facilité européenne pour la paix.
15. Le Conseil européen se félicite de l'adoption de la décision de suspendre les droits à l'importation sur toutes les exportations ukrainiennes vers l'Union européenne pendant un an.
16. Le Conseil européen prend note de l'élaboration des avis de la Commission sur la demande d'adhésion à l'UE de l'Ukraine ainsi que de la République de Moldavie et de la Géorgie, et reviendra sur la question lors de sa réunion de juin.
17. L'Union européenne et ses États membres intensifieront leurs efforts auprès des pays tiers afin de soutenir l'Ukraine dans toutes ces dimensions, de lutter contre le discours mensonger de la Russie et sa manipulation de l'information, et d'empêcher l'évitement et le contournement des sanctions.
18. Le Conseil européen suit de près l'impact de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine sur les pays voisins et les Balkans occidentaux. Il insiste sur la nécessité de fournir tout le soutien voulu à la République de Moldavie, dans la mesure où elle est confrontée à des crises énergétique et économique interdépendantes, ainsi qu'à la pression migratoire découlant de la guerre. Le Conseil européen réitère son appel à mettre fin à la répression en Biélorussie et rappelle le droit démocratique du peuple biélorusse à de nouvelles élections, libres et régulières.
L'Association "Belgocam21" oeuvre pour des actions solidaires, sociales et constructives. Notamment, l'organisation de journées "Entraide & Paix" en Europe et en Afrique.