Pharmacien en biologie clinique et biologique et biologie médicale tropicale, exerçant dans plusieurs laboratoires de référence en Belgique, précédemment assistant chercheur à la faculté de liège, M. André Honba nous explique les différences entre les vaccins à ARN Messager.
Les populations se posent plusieurs questions au sujet de la vaccination contre
La covid-19, qu’est-ce qu’un vaccin et comment fonctionne-t-il.
André H
Un vaccin simplement pour tout le monde, c'est un moyen artificiel, développé par les scientifiques pour permettre à tout individu en principe non malade voir malade, de pouvoir utiliser l’organisme pour produire une substance qu’on appelle des anticorps, qui nous permettraient de nous protéger contre une venue ultérieure d’un microbe d’une batterie, d’un virus ou autre chose.
Dans le cas du coronavirus, globalement les scientifiques ont fabriqué les vaccins en partant d’un germe qu’ils ont atténué, ils l’ont rendu moins offensif, mais en conservant les éléments importants de ce virus, on parle de vaccin avec un germe atténué, il y a d’autre système qui ont utilisés des technologies modernes de biologie moléculaire.
L’on a fabriqué, au laboratoire des fragments de ce virus, et à partir de ses fragments, on a fabriqué un médicament appelé vaccin, que l’on a administré à l’homme qui a produit des anticorps.
Une autre façon de faire consisterait à utiliser des vecteurs, on parle de vaccin à vecteur viral.
Pour ce qui nous concerne les progrès technologique et scientifique de ses 10 dernières années ont permis de fabriquer des modèles de vaccinations on parle de vaccin à ARN MESSAGER. En laboratoire les scientifiques ont trouvé des moyens d’utiliser le génome qui est une information génétique. (vidéo)
G.EKWALLA
INTERVIEW DU DIRECTEUR DU CEDEP ACCORDEE
1- Vous êtes à la tête du CEDEP, de quoi s’agit-il. Queles sont les acteurs principaux de cette structure
Le CEDEP est l’acronyme du Centre d’Etudes spécialisées en Décentralisation et Evaluation des Politiques. En anglais c’est le PEDEC, initiales abréviatives de Policy Evaluation and Decentralization specialised study Center.
En effet, il s’agit d’une association scientifique qui regroupe en son sein des femmes et des hommes vivants au Cameroun et en occident, dotés des connaissances dans le domaine du management des collectivités territoriales décentralisées ; et dans la démocratie participative et délibérative, qui en fait offre aux citoyens des voix de plus que celle du vote.
Cette équipe n’est pas hermétique puisqu’elle accueille en son sein toute personne dont l’intérêt pour la décentralisation est susceptible de porter le CEDEP vers le haut en termes d’efficacité.
Nous avons pris l’engagement de travailler dans le cadre d’un idéal commun et noble, afin de prêter main forte aux pouvoirs publics dans le grand chantier de la décentralisation via quatre axes majeurs que sont : Le renforcement des capacités de toutes les parties prenantes représentées par les élus locaux, les acteurs sociaux et les populations locales bénéficiaires (cibles) ; l’accompagnement des collectivités territoriales sur le terrain dans l’accomplissement des compétences qui leurs sont transférées par l’Etat ; l’accompagnement des populations à un accès facile de ce qui leur est destiné par le gouvernement à travers l’information et l’aide au montage des projets ; l’Evaluation des politiques publiques c’est-à-dire, que toute intervention de l’autorité investie de la puissance publique et de légitimité peut ne pas atteindre sa cible. Il nous reviendra d’apporter des suggestions et des propositions au niveau stratégique en envisageant par exemple des leviers à actionner en vue de l’efficience de l’action gouvernementale.
Pour cela, il nous a été donné l’occasion de mettre sur pied une structure qui entend promouvoir les valeurs liées à la citoyenneté et au patrimoine économique, social et durable. En agissant ainsi, nous prônons un pays avec des citoyens respectueux des institutions et des normes qui régissent la vie en société, ayant la pleine maîtrise de leurs libertés et devoirs, et participant aux charges publiques et à l’édification nationale. Nul ne devant plus se sentir marginalisé, la participation effective et efficace de toutes les populations, surtout des groupes vulnérables et marginaux, est un défi que nous nous sommes fixés dans l’accomplissement de nos objectifs.
Notre Centre se veut être une interface entre l’administration (sectoriel) et les usagers-clients que sont les populations, à l’effet de porter la vision du chef de l’Etat du centre vers la périphérie constituée des communes et des régions. C’est pourquoi nous agissons sous le tryptique : Participation-Responsabilité-Emergence.
Cette organisation qui fédère toutes les personnes ayant à cœur l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 via la décentralisation, et qui contribuent à la promotion de l’image de marque du Cameroun à travers l’Education, la concertation populaire et le développement a pour mission : l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre démocratique de participation citoyenne propice à la consolidation de la paix et la cohésion nationale. Pour y arriver, des buts, des objectifs stratégiques et opérationnels ont été élucidées.
Notre vision ambitionne favoriser la responsabilité du citoyen par la participation effective à son épanouissement. Elle va en droite ligne avec la vision du Président Paul BIYA, à savoir : « Le Cameroun : un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité ».
Les acteurs principaux de cette structure
Notre structure fonctionne avec une pluralité d’acteurs que l’on peut classer en deux catégories :
1)Acteurs internes : ils sont à leur tour subdivisé en membres du CEDEP constitués d’experts dans des domaines variés que sont le droit, l’informatique, les statistiques, l’administration publique, la comptabilité, etc. et des professeurs d’université. On y retrouve aussi des consultants externes que nous sollicitons lorsque la ressource n’est pas disponible en interne.
2)Acteurs externes : Ici, je parlerais beaucoup plus des parties prenantes sans lesquelles le CEDEP ne peut exister : ce sont le MINDDEVEL qui a pour mission l’implémentation de la décentralisation ; le MINJEC, le MINESUP ; les CTD ; les élus locaux, les habitants ; le MINAC ; le MINSEP ; le MINPMEESA, etc.
Dans ce cas, on pourra souligner l’exemple du PTS(Plan triénal spécial jeune), doté d’une enveloppe de 102 milliards de FCFA et qui vise à faciliter l’insertion socioéconomique des jeunes de 15 à 35 ans. Il se veut appuyer 1,5 millions de jeunes sur trois ans, soit 500 jeunes par an. Lancé officiellement en janvier 2017 sous l’impulsion du Président Paul BIYA, jusqu’en 2019, seuls 04 milliards de FCFA ont été décaissés en faveur des projets de développement des jeunes.
On peut aussi citer la banque des PME qui a ouvert ses portes en 2015 et dont la mission est d’apporter aux promoteurs d’entreprises des facilités de financement dans une économie où les PME représentent près de 95% du tissu économique du pays.
Il y a aussi le « programme présidentiel d’appui à l’employabilité des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur pour la création des entreprises » (PRO-PAEJ) dont le but est de promouvoir l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur par l’auto-emploi, lancé en 2019.
Nous travaillerons dans la vulgarisation au niveau local de tous ces programmes afin d’avoir un grand nombre de personnes qui se proposent à postuler.
2-Quels sont les volets à travers lesquels vous vous proposez d’accompagner le gouvernement dans le renforcement de ses capacités
Le renforcement des capacités suppose pour le CEDEP, la vulgarisation des textes organiques auprès des élus locaux et les populations afin qu’ils parviennent à la pleine connaissance de leurs responsabilités. Cela passe par une bonne lecture de la constitution de 1996 ; le décret de 2018 organisant le MINDDEVEL ; le code général des collectivités territoriales décentralisées de décembre 2019 qui tient en compte les résolutions du Grand dialogue national(GDN) tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019 à Yaoundé ; la SND30 qui a aussi pris en compte les résolutions du GDN et qui ambitionne porter le taux de croissance de 4,5% à 8,1% en moyenne sur la période 2020-2030. A tout cela, on devra aussi exploiter la Vision 2035 élaborée de 2008 à 2009 en vue de la révision du DSRP, et donc la première phase d’opérationnalisation s’est faite avec le DSCE(Document de stratégie pour la croissance et l’emploi) de 2010 à 2019. Arrivé à terme au 31 décembre 2019, il a été remplacé par la SND30(Stratégie nationale pour le développement) qui est le nouveau cadre de référence.
Au-delà de tout ceci, qui doit être l’apanage de tous les acteurs, le citoyen devra en plus être édifié par exemple sur l’action collective qui est entendu comme une organisation rigoureuse de l’agir-ensemble dans une dynamique de production par le changement de notre position ou état de départ.
3-Selon vous, la décentralisation est-elle effective au Cameroun ?
S’agissant de l’effectivité de la décentralisation au Cameroun, je commencerai par l’article 5, alinéa (1) du code général des CTD qui stipule que la décentralisation consiste en un transfert par l’Etat aux collectivités territoriales, des compétences particulières et des moyens appropriés.
Dans un second temps, je m’appuyerais sur les deux principes fondamentaux de la décentralisation que sont : l’autonomie et la libre administration. Par autonomie nous relevons l’autonomie juridique (article 8) qui précise que les CTD sont des personnes morales de droit public. Ce qui veut dire que ce sont des personnes juridiques distinctes de l’Etat. L’autonomie organique met en exergue les organes délibérants qui sont élus et non nommés. Quant à l’autonomie fonctionnelle, elle fait état des organes délibérants qui gèrent par délibérations leurs affaires propres. Par ailleurs, cette autonomie est étendue simplement aux compétences transférées, pas plus. Le contrôle de l’Etat est effectif et assuré par son représentant (Préfet ou Gouverneur). Nous passons alors d’une tutelle à un contrôle (article 72) ; et d’un contrôle d’opportunité a priori vers un contrôle de légalité a postériori.
La libre administration concerne les compétences administratives et pas les régaliennes car l’Etat garde tout son contrôle sur la police, la justice, l’armée, etc. Cette libre administration permet aussi de garantir un espace de liberté dans lequel les CTD peuvent agir. Elle permet enfin aux CTD d’avoir un pouvoir réglementaire qui respecte les normes supérieures existantes (la constitution, les lois nationales, etc.). C’est le cas des arrêtés municipaux par exemple.
4-Est-ce que les populations sont suffisamment informées des dispositions en place dans le cadre de la décentralisation.
Le gouvernement ne peut tout faire seul.
Les articles 40 et 41 de la loi portant code général des CTD fait référence à la participation citoyenne dans l’action communale et régionale. A ce sujet, toute personne physique ou morale, toute association et organisation de la société civile locale concourent à la réalisation des objectifs des collectivités territoriales. Nous au niveau du Centre, par nos actions, faisons notre part dans ce sens. C’est justement ce que vous faites, Monsieur Guy EKWALLA avec votre émission « Vue sur la diaspora ».
En effet, les médias, les réseaux sociaux, les élites, les élus, l’école etc. chacun à son niveau est interpellé à l’effet d’apporter sa petite contribution.
5-Comment comptez-vous apporter votre expertise à l’exploitation des ressources des collectivités territoriales décentralisées ?
Il est question à ce stade d’invoquer nos deux premiers axes à savoir : le renforcement des capacités des élus locaux ; et l’accompagnement des collectivités territoriales sur le terrain dans l’accomplissement des compétences qui leurs sont transférées par l’Etat dans les domaines suivants : le développement économique ; le développement sanitaire et social ; et le développement éducatif, sportif et culturel.
Permettez-moi de prendre l’exemple de la commune en citant l’article 156 qui fait état des compétences transférées aux communes dans le domaine de l’action économique. C’est le cas par exemple de la promotion des activités de production agricoles, pastorales, artisanales et piscicoles d’intérêt communal ; la mise en valeur et la gestion des sites touristiques communaux ; l’appui aux microprojets générateurs de revenus et d’emplois. Pour ce cas d’espèce, notre expertise consistera à identifier les ressources locales en termes de personnes capables de se mobilisées dans un secteur précis ; et d’élaborer un cadre de concertation susceptible de faire émerger les aspirations profondes des populations.
En outre, le Centre devra :
-Amener les citoyens à penser leur ville sur tous les plans (socioculturel, infrastructurel, économique, etc.)
-Prévoir certains événements afin d’éviter des dérives en termes de délinquance, banditisme, etc.
-Apporter le point de vue du quartier ou des habitants da la localité face à toute situation qui survient dans notre pays
-Privilégier les circuits courts des produits alimentaires comme cela se fait de plus en plus ailleurs. Nous allons pour cela encourager les CTD à soutenir les microprojets montés par les citoyens et dont l’incidence est directe sur la localité. Nous comptons mettre aussi l’accent sur l’hygiène et la salubrité en encourageant l’exploitation des voies comme l’emballage dont le manque de soin ravale au second rang nos produits artisanaux qui sont pourtant de bonne qualité et donc, n’ont rien à envier à certains produits exotiques toujours bien attrayants mais plus ou moins bio.
6-Vous avez choisis d’accompagner le gouvernement. Certains Camerounais de la diaspora estiment que le Cameroun ne se développe pas vue de la diaspora. Quelle analyse faites-vous de cette opinion ?
Le développement est entendu comme un ensemble de transformations successives, graduelles. Maintenant, il revient à chaque observateur de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Tout dépend du paradigme évoqué ou bien de l’angle sur lequel on s’appuie.
Je prends l’exemple du DSRP (Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté) qui couvrait la période 2003-2008 et s’est achevée avec un taux de croissance de 03%. Le DSCE qui couvrait la période de 2010 à 2019 s’est achevé avec un taux de croissance de 4,5% au lieu de la cible de 5,5%. Enfin, la SND30(Stratégie nationale pour le développement) qui couvre la période 2020-2030 ambitionne de porter le taux de croissance de 4,5% à 8,1% en moyenne sur cette période.
Les projets structurants se réalisent progressivement ; le processus d’industrialisation de notre économie s’avance à grand pas ; de plus en plus, se mettent en place des initiatives locales au profit des citoyens dans plusieurs domaines ; le processus de décentralisation est totalement mis sur les rails avec la nomination le 10 juin 2021 et la prestation de serment les 06 et 08 juillet 2021 des « Publics independant Conciliator » des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Dans les mois ou années à venir, une fonction publique locale sera effective.
Au regard de tout ce qui précède, nous avons la conviction au niveau du Centre que les choses bougent et donc, que le Cameroun se développe.
7-En janvier 2022, la coupe d’Afrique des nations se déroulera au Cameroun. Le monde entier suivra attentivement cet événement. Comptez-vous accompagner le gouvernement ?
Notre accompagnement qui ne souffre d’aucune ombre de doute consistera principalement à susciter auprès des collectivités locales qui abriteront les matchs, un élan de patriotisme socioculturel à travers l’organisation d’expositions commerciales locales ; la mise en valeur des sites touristiques communaux ; l’organisation des manifestations culturelles traditionnelles ; etc.
Tout ceci afin de montrer aux yeux du monde le riche patrimoine que regorge notre pays. Cela pourrait avoir des retombées inestimables pour le bien de nos populations à moyens ou à courts termes.
8-Le gouvernement a mis sur pied plusieurs leviers pour le développement structurel des jeunes au sein des collectivités territoriales décentralisées. Quel est le message que vous adressez à cette jeunesse ?
Le jeune ne pourra profiter de ces opportunités que s’il est bien formé. Il devra aussi croire à son pays le Cameroun qui est une grande nation dans le monde. Par conséquent il est appelé à faire confiance à nos institutions et aux personnalités qui les incarnent ou les dirigent. Après quoi, il pourra monter des projets au niveau communal ou régional au lieu de rêver d’un bonheur ailleurs que chez soi.
Guy EKWALLA
Homme politique et philosophe, auteur de plusieurs publications sur la théorie politique, la philosophie de l'immigration et de la politique Africaine ; le professeur André Yinda président administrateur délégué de la diaspora constructive du Cameroun nous parle des projections de la diaspora également de l'actualité au Cameroun
Directeur de YFU (youth for Understanding) Bruxelles-Wallonie asbl, centre d'échanges éducatifs internationaux, ambassadeur de la province de liège via le service des relations extérieur de la province, Mr Rostand TCHUILIEU, parle de sa vision diasporique et des évènements dramatiques que la Belgique a connue récemment.
Guy EKWALLA
Macro économiste hétérodoxe du développement, professeur à l'université catholique de Louvain en Belgique, évaluateur certifié des politiques publique dans la 2ᵉ partie le professeur Thierry AMOUGOU parle de la nécessité de la dette et de la pathologie politique entre la diaspora et le Cameroun.
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
En exclusivité le bourgmestre de la ville de Seraing M. Francis BEKAERT
Il me semble opportun de remercier monsieur Ekwalla pour sa demande d’entretien, car cela donne l’opportunité de s’exprimer sur une thématique que la crise Covid-19 qui accapare (à juste titre) une attention particulière depuis plus d’un an maintenant. En conséquence. Des problématiques d’une grande importance comme celle du réchauffement climatique ont été reléguées au second plan pourtant, tous les jours on peut observer l’urgence se répandre aux défis environnementaux qui se dressent devant nous.
La Transition énergétique
En Belgique, la transition énergétique se prépare, pouvez-vous M. le bourgmestre nous parler de ce qui est mis en œuvre par la ville de Seraing pour répondre aux défis environnementaux.
Francis Bekaert : comme évoqué ci-dessus la transition énergétique constitue un en jeu fondamental dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, nous ne pouvons plus continuer à utiliser les énergies fossiles comme nous l’avons fait jusqu’à présent nous devons également privilégier au maximum le recours aux énergies renouvelables comme l’éolien ou l’énergie solaire.
De ce point de vue, la ville de Seraing s’est très tôt engagée dans la transition énergétique. Nous sommes probablement l’une des premières villes d’Europe à avoir construit une cité administrative (c’est-à-dire le lieu où sont concentré la majorité des services communaux) entièrement passive. Un tel bâtiment est une prouesse technique, mais également une source non négligeable d’économie d’énergies.je pense que nous pouvons en être fier.
Très tôt également, nous avons doté nos services de véhicules électriques, mais également de vélos électriques.
Plus récemment, nous avons lancé un audit énergétique des bâtiments de la ville de Seraing ; il nous permettra d’avoir une vision claire quant à la consommation énergétique de notre patrimoine afin d’engager dans une phase ultérieure les travaux de rénovation visant à limiter la consommation de ceux-ci.
Nous essayons également de favoriser le développement des modes doux de déplacement. Nous tâchons ainsi d’intégrer les pistes cyclables le plus souvent possibles lorsque nous modifions la configuration de certaines voiries. Dans la même veine, nous militons activement pour le développement des lignes de transport en commun sur le territoire de notre ville. Nous avons obtenu par exemple l’extension du tram. Le tram permettra aux Sérésiennes et Sérésiens d’accéder et de rentrer facilement de la ville de liège sans utiliser leur véhicule.
LA VILLE DE SERAING REGARD TOURNÉE VERS SON AVENIR
Après plusieurs mois résolument concentrés à préserver la santé des populations dans l’ensemble suite à la pandémie du coronavirus, je reçois en exclusivité le bourgmestre (le maire) de la ville de Seraing M. Francis BEKAERT
Francis BEKAERT. Il y a quelques années, nous avons également obtenu la réactivation d'une ligne de chemin de fer, la 125 A.
Enfin, nous soutenons des initiatives privées de transition énergétique en matière de
Cogénération par exemple.
Nous nous sommes donc, à Seraing, résolument inscrit dans la transition énergétique même
S’il nous reste encore des progrès à faire.
Le développement durable ne se limite bien entendu pas à la seule transition énergétique
Même si c'est un pan important de celui-ci.
La Ville de Seraing s'est ainsi engagée dans la réduction de la production de déchets, dans là
Ou dans la création d'espaces verts pour ne citer que ces deux exemples.
Développement de la Ville de Seraing
Après plusieurs mois résolument consacrés à la préserver la santé des populations dans l’ensemble, suite à la pandémie du coronavirus certains projets ont été momentanément interrompus, entendez-vous poursuivre les objectifs du master plan de la ville de Seraing adopté début des années 2000
Francis BEKAERT : La Ville de Seraing a connu un important développement ces dernières années. Celui-ci s'est
Matérialisé à travers le Master Plan qui fut adopté début des années 2000. Le Master Plan fut Élaboré sur une anticipation, celle de la fin de l'industrie sidérurgique dans la région liégeoise.
La sidérurgie a structuré pendant plus d'un siècle la vie économique, sociale et urbanistique
De Seraing. IL a donc fallu repenser Seraing sans ou avec une industrie sidérurgique nettement moins conséquente.
C'est ainsi qu'est né le Master Plan. En synthèse, le Master Plan est un énorme effort public
de redéploiement économique et urbanistique de notre Ville.
Du point de vue économique, le Master Plan a pour objectif de créer de l'activité économique sur le territoire de notre Ville, et ce, pour compenser la perte de l'activité sidérurgique. Contrairement à ce que pensent certains esprits chagrins, le Master Plan fonctionne. Nous n'avons en effet jamais compté autant d'emplois salariés sur le territoire de notre Ville ces 20 dernières années. Je ne pense pas que toutes les Villes qui ont dû faire face aux mêmes défis que Seraing peuvent se targuer d'une telle réussite.
Du point de vue urbanistique, notre ville s'est édifiée au fil des années en parallèle (et donc
autour) des principaux sites sidérurgiques. Une telle construction était peut-être justifiée à
l'époque, mais elle ne l'était plus dans le Seraing post-sidérurgique. Urbanistiquement, le
Master Plan s'est concrétisé par exemple par la refonte totale du Centre de la Ville. Cela se
traduit également par de l'audace architecturale je pense à la nouvelle Cité administrative.
Toutefois, ce master plan visait également à assurer la pérennité de l'ADN de la Ville de
Seraing, à savoir la solidarité et l'émancipation sociale.
Nous disposons à Seraing d'une importante offre culturelle et sportive qui repose sur une large infrastructure qu'il s'agisse de halls omnisports et autres terrains de sport, de bibliothèques ou du Centre culturel. Cela nous permet de garantir l'accès le plus large possible au sport et à la culture à des prix démocratiques.
Nous disposons également d'un Centre Public d'action sociale qui remplit des missions qui
vont bien au-delà de ce qui lui est imposé par la loi, notamment en matière d'aide à la
jeunesse.
Le redéploiement économique et culturel visait donc également à assurer la pérennité des
mécanismes de solidarité et d'émancipation en attirant de nouvelles entreprises, mais
également de nouveaux habitants.
Le partenariat nord-sud
J'ai pour principe de ne pas m'exprimer sur des sujets que je ne maitrise pas complétement.
Si certains hommes politiques sont passés maître en matière ultracrépidarianisme, je vais moi essayer de ne pas tomber dans cet écueil. Le partenariat nord-sud est un sujet éminemment complexe qui renvoie à l'histoire, mais également à la structure économique internationale.
Dès lors je préfère garder pour moi mes considérations sur le sujet. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.
Cette thématique m'inspire toutefois une question et me permet de faire le lien avec
l'actualité de la Ville de Seraing.
Ma question est la suivante : Peut-on réellement parler de partenariat nord - sud ? Je laisse
le soin à vos lecteurs d'y répondre. La Ville de Seraing a récemment décidé d'envoyer un de ses employés en Afrique et plus précisément pour un partage d'expérience en matière de bonne pratique de tenue de registre de l'état civil.
L’Épicerie sociale à Seraing
Un dossier de cœur relancé par le bourgmestre de Seraing Francis BEKAERT
Lors du collège communal du 29 mai le bourgmestre de la ville de Seraing a relancé un dossier primordial pour les populations défavorisé de la ville de Seraing.
Une épicerie solidaire afin de proposer des produits issus de productions maraichères de proximité à des prix modérés, une vision d’avenir pour les plus démunis qui fait l’unanimité notamment l’actuel président du CPAS ERIC vanbrabant, ainsi que la présidente de l’ASBL « un toit pour la nuit » Laura Crapanzano qui estime que c’est une opportunité pour les personnes fragilisées de s’alimenter correctement il est à noter que ce projet permettra de donner également une fonction utile à des terrains parfois non utilisés, d’auto-créer des emplois et d’avoir une forme d’agriculture urbaine à Seraing
Guy EKWALLA
Expert en santé publique spécialiste des statistiques de la santé et de la démographie, dans cette première partie Samuel Ndamé EBONGUE donne son analyse sur l'adolescence et la périnatalité qui est un problème mondial.
L'Association "Belgocam21" oeuvre pour des actions solidaires, sociales et constructives. Notamment, l'organisation de journées "Entraide & Paix" en Europe et en Afrique.