Les origines et la localisation des Sawa
Le peuple Sawa, également appelé Douala, trouve ses racines dans les côtes du Cameroun, principalement dans la région du Littoral. Les Sawa occupent des zones côtières qui s'étendent de Douala à la région du Moungo et incluent des villes comme Kribi, Limbé et Tiko. Ces territoires sont bordés par l’océan Atlantique, un environnement qui a longtemps façonné leur mode de vie en tant que pêcheurs et commerçants. La culture Sawa est particulièrement riche et diversifiée, oscillant entre coutumes ancestrales et influences modernes.
La cérémonie de présentation : une prière pour commencer
La cérémonie de présentation du pagne a débuté par une prière solennelle, une manière de rendre hommage à l’autorité divine et de souligner l’harmonie entre la foi religieuse et les traditions culturelles. Ce geste symbolique est un reflet de la coexistence pacifique entre la religion, majoritairement chrétienne dans la communauté Sawa, et le respect profond des coutumes ancestrales.
Les symboles culturels : le foulard et le sandja
Dans la culture Sawa, chaque détail vestimentaire est porteur de sens. Pour les femmes, le foulard noué avec soin incarne à la fois l’élégance et la dignité. Ce geste de nouer le foulard va au-delà de la simple parure : il est un héritage transmis de génération en génération.
De même, pour les hommes, le *sandja*, une tunique traditionnelle, est un vêtement empreint de respect et de tradition. Savoir porter le *sandja* est un art qui reflète l'identité Sawa, le respect des coutumes, et la fierté d'appartenir à ce peuple.
Les légendes Sawa : l’histoire de Malobé le Fort
Comme tout grand peuple, les Sawa sont porteurs de légendes qui transcendent les âges. L’une des plus célèbres est celle de Malobé, un personnage mythique connu pour sa force légendaire. Né dans un petit village de la Dibombari, Malobé était un géant invincible jusqu'à ce que Ngominga, un autre héros, trouve le moyen de le faire chuter. La démonstration de la chute de Malobé a captivé l'audience, plongeant l'assistance dans l'univers fascinant de ce mythe ancestral.
Une autre histoire, celle du lièvre, de la tortue et du crocodile, a également fait vibrer les convives. Cette fable porte un message profond sur l’importance de la réflexion avant d’agir, particulièrement lorsqu’il s’agit d’aider autrui. Un rappel des valeurs de sagesse et de prudence si chères au peuple Sawa.
Un événement fédérateur et éducatif
L’association Mboa Sawa du Benelux, à travers cet événement, a eu l’honneur d’accueillir des représentants de divers horizons camerounais, renforçant ainsi l’unité et la diversité au sein de la diaspora. Les membres ont également reçu des remerciements pour leur soutien actif à des initiatives politiques, témoignant de leur engagement au-delà de la sphère culturelle.
Mais plus qu’une simple rencontre, cette cérémonie visait à promouvoir l’éducation des jeunes générations, en assurant le transfert des valeurs et des traditions Sawa. Les anciens se sont exprimés avec émotion, insistant sur l’importance de transmettre cet héritage, notamment par le biais de l’association. Leur message était clair : il est essentiel que les jeunes Sawa du Benelux s’approprient et perpétuent leur culture afin de préserver leur identité.
Discours et interventions pleins d’émotion
Le président de l'association Mboa Sawa du Benelux a livré un discours poignant, rappelant l’importance de l’unité et de la préservation de la culture Sawa. D’autres intervenants ont également partagé leur joie et leur fierté d'appartenir à cette grande famille. L'ambiance était à la fois chaleureuse et solennelle, renforçant le sentiment d'appartenance parmi les membres de l'association.
Clôture festive : fierté et unité
La présentation s'est achevée sur une note festive, dans une ambiance de fraternité, de fierté et d’unité. Les chants, les danses et les rires ont laissé place à des échanges joyeux, où chacun s'est senti fier de représenter la culture Sawa. Les organisateurs ont exprimé l'espoir que cet événement incitera les autres Sawa du Benelux à rejoindre l'association Mboa Sawa pour contribuer à magnifier et perpétuer cette riche culture.
Ainsi, à travers cette présentation du pagne et des symboles culturels Sawa, l'association Mboa Sawa du Benelux continue de tisser des liens solides entre ses membres tout en assurant la transmission des valeurs qui fondent l’identité de ce peuple. Une célébration qui, à n'en pas douter, restera gravée dans les mémoires.
Guy EKWALLA
Journaliste
Le Parti Socialiste (PS) de Seraing semble effectivement entrer dans une nouvelle dynamique sous la direction de la bourgmestre Déborah Géradon. Étant, la première femme, à occuper ce poste dans cette commune historique de la région liégeoise. Géradon symbolise un renouveau, tant par son style de gouvernance que par sa volonté de moderniser et de revitaliser Seraing, qui a longtemps été marquée par une forte identité industrielle.
Sous sa houlette, on observe plusieurs initiatives visant à réhabiliter certains quartiers, à améliorer l'infrastructure urbaine, et à renforcer la cohésion sociale. Géradon place souvent l'accent sur des projets durables et une approche participative, cherchant à inclure davantage de citoyens dans les décisions locales. Elle met également l’accent sur des thématiques comme l'emploi, le logement et l'environnement, ce qui reflète une volonté de donner un nouveau souffle à la ville.
En impulsant cette nouvelle dynamique, le PS à Seraing cherche à se reconnecter avec ses bases populaires tout en attirant une nouvelle génération de citoyens, sensible aux enjeux contemporains tels que le climat, l'inclusion sociale et l'innovation urbaine. Le leadership de Déborah Géradon semble être un élément central de cette transformation, et son approche pragmatique et innovante est bien perçue à la fois au sein du PS local et par une partie de la population.
Le défi reste néanmoins de taille, car Seraing doit encore surmonter des problèmes structurels, notamment liés à la désindustrialisation et à certaines difficultés économiques. La capacité de la bourgmestre à conjuguer développement social et redynamisation économique sera un facteur clé pour juger du succès de cette nouvelle impulsion.
Guy. EKWALLA
Le 9 septembre 2024, au tribunal militaire de Yaoundé, l'ouverture des débats dans l'affaire concernant l'assassinat de Martinez Zogo a été marquée par un développement important. Les accusés ont tous plaidé non coupable aux charges qui leur ont été notifiées.
Lors de cette session, un conflit de juridiction a été soulevé par un des avocats, représentant une partie des ayants droit de Martinez Zogo. Il a fait valoir que la Cour de cassation avait été saisie d'une part, tandis que le tribunal militaire continuait à juger l'affaire d'autre part, ce qui selon lui, posait un problème.
Malgré ce conflit, le tribunal militaire a décidé de poursuivre le procès, ouvrant ainsi les débats. Cela signifie que les charges ont été officiellement portées à l'attention des accusés, lesquels ont répondu en plaidant non coupable. Le commissaire du gouvernement, bien que n'étant pas prêt à présenter les preuves, n'a pas demandé de renvoi. Il lui incombe désormais d'apporter les éléments nécessaires pour prouver la culpabilité des accusés.
Le procès se poursuit donc, et la question du conflit de juridiction n'a pas encore été définitivement tranchée.
Lors de l'audience du 9 septembre 2024, dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo, les débats se sont poursuivis avec de nombreux développements. Outre le plaidoyer de non-culpabilité des accusés, plusieurs avocats, dont Maître Tchoungang et l'équipe de défense de Maxime Eko Eko, se sont préparés à présenter des exceptions sur la procédure. Toutefois, vu l'heure avancée, le tribunal a décidé de renvoyer l'affaire au 30 septembre pour permettre à chacun de présenter ses exceptions en bonne et due forme.
Les exceptions soulevées par les avocats concernent des violations présumées des règles de procédure, notamment lors de l'arrestation, de la détention, et des poursuites. En particulier, les avocats de Maxime Eko Eko et Jean-Pierre Amougou Belinga contestent l'ordonnance qui les a renvoyés devant le tribunal militaire. Ils estiment que cette ordonnance n'est pas fondée, en ce qui concerne Maxime Eko Eko, dont la défense soutient que ses droits ont été violés et que les éléments du dossier ne justifient pas un renvoi devant cette juridiction.
Les enjeux pour Maxime Eko Eko sont importants, d'autant plus qu'il a introduit un pourvoi en cassation pour éclaircir la situation juridique de son dossier. Il est également essentiel de noter que les avocats de sa défense souhaitent démontrer que la procédure par laquelle il a été renvoyé devant le tribunal militaire est entachée de nullité.
En parallèle, une autre question clé est celle de la responsabilité civile de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). Lors de la dernière audience, il a été décidé que, la DGRE, serait appelée en qualité de civilement responsable. Ce qui signifie qu'elle pourrait être tenue de réparer les dommages causés par ses agents, à condition qu'il soit prouvé que ceux-ci ont agi dans l'exercice de leurs fonctions. Cependant, au stade actuel, cette responsabilité civile n'est pas encore confirmée. Il faudra attendre la fin du procès pour que le juge statue sur cette question.
Il est important de souligner que les enquêtes ont révélé que le lieutenant-colonel Justin Danwé, chef présumé du commando ayant enlevé et tué Martinez Zogo, a agi pour des motifs personnels, en dehors des règles, et des procédures de son service. Et sans l'autorisation de Maxime Eko Eko, directeur de la DGRE. Danwé a reconnu avoir contourné les procédures habituelles en utilisant des moyens externes et en demandant à ses collaborateurs d'effacer les preuves de leurs échanges.
Enfin, du côté des parties civiles, on retrouve les ayants droit de Martinez Zogo, dont ses enfants, sa première épouse et sa concubine. La DGRE, quant à elle, a initialement voulu se constituer partie civile en tant que victime, estimant que ses agents avaient abusé de leur appartenance au service pour commettre le crime. Toutefois, cette demande n'a pas été accordée à ce stade, et la DGRE est reconnue comme civilement responsable, ce qui signifie qu'elle pourrait être tenue de réparer les préjudices causés par ses agents à la fin du procès.
Guy EKWALLA
Ukraine, qui a débuté en 2014 avec l'annexion de la Crimée par la Russie, s'est transformée en un conflit de grande envergure depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par les forces russes en février 2022. En 2024, la situation sur le terrain reste extrêmement tendue, marquée par une intensification des attaques russes sur plusieurs fronts et un impact. Croissants croissant sur la population civile et l'infrastructure ukrainienne.
Intensification des Bombardements
Depuis le début de l'année 2024, les forces russes ont intensifié leurs bombardements sur les villes ukrainiennes, en ciblant particulièrement les zones résidentielles et les infrastructures critiques. Les villes de Kharkiv, Dnipro et Odessa ont subi des frappes régulières, causant des destructions massives. Les bombardements visent souvent les infrastructures énergétiques, aggravant les pénuries d'électricité qui affectent des millions d'Ukrainiens, surtout avec l'arrivée de l'hiver.
KIEV, 27 août selon Reuter, La Russie a lancé des attaques de missiles et de drones visant des dizaines de régions ukrainiennes. Et tuant au moins cinq personnes, ont déclaré les responsables mardi, un jour après la plus grande attaque aérienne de Moscou contre son voisin.
Deux personnes ont été tuées lorsqu'un hôtel a été "soufflé" par un missile dans la ville centrale de Kryvyi Rih, ont déclaré des responsables régionaux. Trois d'entre eux sont morts lors d'attaques de drones sur la ville de zaporijia, dans le sud-est du pays.
Le ministère russe de la Défense a déclaré que ses forces avaient mené une frappe d'armes de haute précision contre l'Ukraine du jour au lendemain, a rapporté l'agence de presse Interfax. Moscou nie avoir pris pour cible des civils depuis le lancement d'une invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022, bien que des milliers de personnes aient été tuées.
Offensive dans le Donbass
Dans la région du Donbass, les combats sont parmi les plus violents. Les forces russes cherchent à consolider leur contrôle sur cette région clé, en lançant une série d'offensives contre les positions ukrainiennes. Les villes de Bakhmout et Avdiivka sont le théâtre de combats acharnés, avec des vagues d'assauts russes repoussées par les défenseurs ukrainiens dans un contexte de guerre de tranchées rappelant les conflits du début du 20ᵉ siècle.
Usage de Drones et de Missiles
L'une des caractéristiques marquantes des récents combats est l'utilisation accrue de drones et de missiles par la Russie. Les attaques de drones kamikazes, souvent de fabrication iranienne, sont devenues une menace constante pour les infrastructures civiles ukrainiennes. Ces drones, difficiles à intercepter, sont utilisés pour frapper des cibles sensibles, tandis que les missiles balistiques et de croisière continuent de frapper les grandes villes, semant la terreur parmi les populations civiles.
Perspectives pour 2024
L'année 2024 s'annonce cruciale pour l'avenir de la guerre en Ukraine. La communauté internationale continue d'appeler à un cessez-le-feu et à des négociations de paix, mais les perspectives d'une résolution pacifique semblent lointaines, tant les positions des deux camps sont irréconciliables. La Russie, sous le coup de lourdes sanctions internationales, montre peu de signes de retrait, tandis que l'Ukraine, soutenue par ses alliés, reste déterminée à défendre sa souveraineté.
En conclusion, la guerre en Ukraine, qui a déjà causé des souffrances indicibles, entre dans une nouvelle phase d'intensification. Les attaques russes se poursuivent. Le conflit, loin de s'apaiser, semble parti pour durer, avec des conséquences encore plus graves pour la région et au-delà.
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Guy EKWALLA
Date : 27 août 2024
Le Cameroun est secoué par un scandale judiciaire de grande ampleur depuis l'assassinat brutal d'Arsène Salomon Mbani Zogo, plus connu sous le nom de Martinez Zogo, un journaliste de 50 ans. Enlevé le 17 janvier 2023 devant un poste de gendarmerie dans la banlieue de Yaoundé, la capitale camerounaise, son corps nu, atrocement mutilé, a été retrouvé cinq jours plus tard. Cet acte barbare a choqué non seulement le Cameroun, mais aussi la communauté internationale, attirant l'attention sur les dangers auxquels sont exposés les journalistes dans le pays.
Martinez Zogo était connu pour ses enquêtes approfondies et ses prises de position courageuses contre la corruption et les abus de pouvoir. Il s'était forgé une réputation de journaliste intègre, déterminé à exposer les vérités, même au péril de sa vie.
L'enquête qui a suivi son meurtre a conduit à l'inculpation de 17 personnes. Parmi lesquelles figurent des personnalités de premier plan, telles que Jean-Pierre Amougou Belinga, magnat des médias, et Maxime Eko Eko, directeur général de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). l'une des principales agences de renseignement du pays. Amougou Belinga et ses coaccusés clament haut et fort leur innocence, arguant qu'ils sont victimes d'un complot politique.
Un des enjeux juridiques majeurs dans cette affaire a été l'accès aux dossiers, un point crucial pour la défense des accusés. Cet obstacle a été levé récemment, permettant ainsi à l'affaire d'être renvoyée au 9 septembre 2024. Cette date est désormais cruciale pour le déroulement de la procédure judiciaire.
Certains avocats de la défense, ont dernièrement donné des détails sur la suite de la procédure. Selon lui, des tensions sont apparues entre les avocats de la défense, notamment entre Me Assira, qui défend également un des accusés, et la DGRE. Me Assira a toujours maintenu que cette affaire n'était pas une opération de la DGRE, ce qui, selon certains, pourrait favoriser Maxime Eko Eko, qui est perçu comme la cible principale des commanditaires de cet assassinat. Malgré le recours en cassation, les juges ont décidé de maintenir l'ouverture du dossier, prévue en principe pour le 9 septembre. À partir de cette date, nous entrerons dans le fond de l'affaire. Les charges seront d'abord notifiées, puis les parties auront l'occasion de présenter leurs exceptions, c'est-à-dire les irrégularités procédurales et les violations des droits de la défense survenues depuis le début de l'enquête, y compris lors de l'enquête préliminaire et de l'instruction judiciaire. Après le 9 septembre, il y aura probablement un renvoi. Les exceptions pourraient prendre plusieurs jours à être examinées, compte tenu du fait qu'il y a 17 avocats impliqués dans l'affaire. La question de la responsabilité civile s'est posée en ce qui concerne la DGRE et son représentant, Maître Assira. L'État du Cameroun se considère comme victime des actes commis, tandis que la DGRE, impliquant ainsi l'État, est désignée comme civilement responsable. Initialement, la DGRE et Maître Assira ont été admis avec une double casquette, c'est-à-dire en tant que civilement responsables et en même temps parties civiles, une situation assez inhabituelle.
Cette question avait été tranchée par les juges lors de la troisième audience, où la DGRE avait été citée comme civilement responsable. Cependant, ces deux statuts ont persisté par la suite. Le commissaire du gouvernement a finalement soulevé ce problème, demandant que la DGRE soit clairement désignée comme civilement responsable. Cela soulève des questions sur les motivations sous-jacentes, et chacun tirera ses propres conclusions.
Il a été constaté au cours de cette période que de nombreux droits de la défense ont été violés. Ces violations peuvent conduire à l'annulation de la procédure, soit partiellement, soit totalement. L'objectif principal est de démontrer que cette procédure est viciée de manière si grave, en raison de ces atteintes aux droits de la défense, qu'elle ne devrait pas se poursuivre. Pour cela, les avocats présenteront les exceptions, qui devraient être examinées le 9 septembre.
Le tribunal pourra alors décider si ces exceptions sont fondées, et mettre fin aux poursuites. En revanche, il peut également juger que ces exceptions ne relèvent pas de l'ordre public et ne justifient pas l'annulation de la procédure.
Ce positionnement de Me Assira n'a cependant pas été accueilli favorablement par tous. En effet, il semble que certains aient fait appel à lui dans l'espoir qu'il enfonce davantage Maxime Eko Eko, ce qu'il n'a pas fait. Cette divergence d'opinions parmi les avocats de la défense pourrait avoir des répercussions importantes sur la suite du procès. Donc, on ne serait pas étonné que Me Assira n'intervienne plus, d'ailleurs son absent de façon étonnante à l'audience du 19 août dernier.
Alors que la date du 9 septembre 2024 approche, l'intérêt pour cette affaire ne fait que croître. Le peuple camerounais, ainsi que la communauté internationale, attendent avec impatience que la vérité soit faite et que justice soit rendue à Martinez Zogo. Son assassinat est un rappel tragique des risques auxquels sont confrontés les journalistes qui choisissent de dénoncer la corruption et les abus de pouvoir dans des contextes où la liberté de la presse est souvent bafouée.
Cette affaire, emblématique de la lutte pour la liberté d'expression en Afrique, pourrait bien devenir un tournant dans la manière dont les crimes contre les journalistes sont perçus et jugés. Il est impératif que la justice suive son cours de manière impartiale, et que ceux qui ont commandité et exécuté cet assassinat soient tenus pour responsables, quel que soit leur statut ou leur influence.
GUY EKWALLA
Paul Biya à Toulon, un symbole fort
Le 15 août 2024 marque les 80 ans du débarquement de Provence, un événement clé dans la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette année, la commémoration à Toulon revêt une importance particulière avec la présence de Paul Biya, président du Cameroun, en tant qu'invité d'honneur.
La participation de chefs d'État africains, notamment de Paul Biya, rappelle le rôle crucial des soldats africains dans cette opération. Leur engagement, souvent méconnu, a été déterminant pour la victoire des Alliés. La présence de ces dirigeants africains permet de rétablir cette vérité historique et de renforcer les liens entre la France et ses anciennes colonies, en soulignant la contribution de l'Afrique à la paix mondiale.
Le choix de Paul Biya comme invité d'honneur illustre également l'importance symbolique de l'événement. Il incarne la reconnaissance des sacrifices consentis par les Africains dans les conflits mondiaux et la nécessité de les inclure dans la mémoire collective.
Cette commémoration pourrait ainsi ouvrir une nouvelle ère dans les relations franco-africaines, fondée sur la reconnaissance mutuelle et le respect des contributions historiques. Pour les jeunes générations, elle offre une opportunité de se reconnecter avec un passé partagé, renforçant ainsi l'amitié entre la France et le Cameroun, mais aussi avec l'ensemble du continent africain.
Guy EKWALLA
Kylian Mbappé, prodige du football mondial, est souvent surnommé l’enfant de Bondy, en référence à ses origines modestes en banlieue parisienne. Ses prouesses sur le terrain ont fait de lui une superstar, mais avec son transfert au Real Madrid, les attentes des supporters madrilènes atteignent des sommets inégalés.
Le Real Madrid est un club mythique, où l'excellence n'est pas seulement attendue, mais exigée. Les supporters, passionnés et exigeants, voient en Mbappé un héritier des légendes qui ont marqué l’histoire du club, notamment, Karim Benzema, Cristiano Ronaldo, Emilio Brutragueno, Ivan Zamorano, Ronaldo. Ils espèrent que son arrivée renforcera l’attaque du Real, tout en apportant une touche de dynamisme et de créativité qui a parfois manqué ces dernières saisons.
Cependant, plusieurs questions obsèdent les esprits madrilènes. Sera-t-il capable de répondre à ces attentes ? La pression est immense, et les comparaisons avec Cristiano Ronaldo, autre figure emblématique du club, sont inévitables. Mbappé pourra-t-il s’adapter à la Liga, un championnat dans lequel la rigueur défensive et la tactique priment.
Une question fondamentale persiste : Kylian Mbappé élèvera-t-il son niveau de jeu au Real Madrid ? Connu pour sa vitesse fulgurante, sa vision du jeu et son instinct de buteur, il devra prouver qu’il peut non seulement s’adapter, mais aussi dominer au plus haut niveau. Les supporters du Real ne se contenteront pas de performances solides ; ils veulent du spectacle, des buts décisifs, et surtout, des titres.
Mbappé a toujours su répondre aux défis, que ce soit avec le Paris Saint-Germain ou l’équipe nationale française. Mais le Real Madrid est un nouveau chapitre, peut-être le plus grand défi de sa carrière. Seul le temps dira s’il sera à la hauteur des espoirs placés en lui, mais une chose est sûre : les yeux du monde entier seront rivés sur lui, attendant de voir si l’enfant de Bondy peut vraiment devenir le roi de Madrid.
Guy EKWALLA
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, le conflit a pris une tournure imprévisible, transformant la région en un champ de bataille aux enjeux géopolitiques mondiaux. Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, il s'agit de transporter la guerre en Russie elle-même, en lançant des frappes audacieuses sur des infrastructures russes pour démontrer que la guerre ne peut rester limitée à son propre sol. Zelensky cherche à affaiblir le régime de Poutine en menant des opérations qui visent à galvaniser le soutien international et à démontrer la résilience ukrainienne.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine présente ce conflit comme une "opération spéciale" visant à éradiquer le "terrorisme" et à protéger les populations russophones de l'Est de l'Ukraine. Cette rhétorique justifie les actions militaires agressives de la Russie, tout en masquant les véritables motivations : maintenir l'influence russe sur l'Ukraine et repousser l'expansion de l'OTAN à ses frontières.
L'issue de ce conflit reste incertaine. Une victoire militaire décisive semble improbable pour l'un ou l'autre camp. Le soutien de l'Occident à l'Ukraine s'intensifie, mais la résistance russe demeure ferme, nourrie par un nationalisme exacerbé. Quant à une paix durable, elle paraît s'éloigner. La méfiance mutuelle est profonde, les blessures sont ouvertes, et les rancunes historiques compliquent tout dialogue. Pour que ces deux pays, frères et amis, parviennent à une réconciliation, il faudra bien plus qu'un cessez-le-feu : un véritable travail de réconciliation, soutenu par une volonté commune de surmonter les traumatismes passés, est indispensable. Cependant, dans le climat actuel, cet espoir paraît lointain.
Guy EKWALLA
Une vitrine agricole internationale
Bienvenue à la Foire agricole de Libramont, un événement incontournable en Belgique et au-delà. Étendue sur une superficie impressionnante de 300 000 mètres carrés, cette foire accueille chaque année près de 200 000 visiteurs, faisant d'elle l'une des plus grandes manifestations agricoles d'Europe. Ce documentaire explore les multiples facettes de cette foire, de l'innovation technologique à l'importance de l'élevage, en passant par la perspective des jeunes agriculteurs.
Mécanisation agricole et industrialisation en Afrique
L'un des axes majeurs de la foire est la présentation de machines agricoles pouvant révolutionner l'agriculture, notamment en Afrique. Avec la mécanisation comme moteur principal, ces machines offrent des solutions efficaces pour augmenter la productivité et moderniser les chaînes alimentaires.
Parmi les exposants, nous découvrons **AGROTECH**, spécialisée dans les tracteurs polyvalents adaptés aux terrains variés du continent africain. Leurs modèles compacts et robustes permettent une agriculture mécanisée accessible, même pour les petites exploitations. Un autre exposant, **GREEN MACHINES**, présente des moissonneuses-batteuses de nouvelle génération, conçues pour minimiser les pertes de récolte et maximiser le rendement.
Nouvelles technologies au service des agriculteurs
La foire met également en lumière les avancées technologiques destinées à faciliter le travail des agriculteurs. Les systèmes de gestion de fermes numériques, les capteurs intelligents pour la gestion de l'eau et les drones pour la surveillance des cultures sont quelques-unes des innovations présentées.
Un exposant notable, **FARM TECH**, propose des solutions d'agriculture de précision, permettant une gestion optimisée des ressources et une meilleure compréhension des besoins des cultures. Leur plateforme numérique connecte les agriculteurs à des conseils personnalisés basés sur les données recueillies directement dans les champs.
Un espace de détente pour la jeunesse libramontoise
Au-delà de l'aspect professionnel, la foire est aussi un lieu de rencontre et de détente pour la jeunesse locale. Des animations variées, allant des démonstrations de sport rural aux concerts, permettent aux jeunes de se divertir tout en s'intéressant à l'agriculture. Leur enthousiasme pour les innovations et leur engagement envers l'avenir de l'agriculture sont palpables.
L'internationalisation de la foire
La Foire de Libramont n'est pas seulement un événement local ; elle attire des visiteurs et des exposants du monde entier. Les échanges culturels et commerciaux qui y prennent place témoignent de son rôle crucial dans le partage des savoirs et des technologies agricoles.
L'élevage et le patrimoine du blanc-bleu belge
Un autre aspect incontournable de la foire est la présentation des animaux, en particulier la célèbre race bovine du blanc-bleu belge. Cet espace est une vitrine de l'excellence de l'élevage belge, avec des démonstrations de sélection et de soins apportés aux animaux.
La volonté de la jeunesse pour les agriculteurs européens
La nouvelle génération d'agriculteurs européens, présente à Libramont, exprime une volonté forte de s'engager dans des pratiques durables et innovantes. Ils voient dans l'agriculture non seulement un métier, mais aussi une mission pour préserver l'environnement et nourrir la population de manière responsable.
Des espaces didactiques sont mis en place pour éduquer le public sur des sujets cruciaux comme l'agriculture biologique, la gestion des ressources naturelles et l'importance de la biodiversité. Les experts et les jeunes agriculteurs partagent leurs connaissances et soulignent l'urgence d'adopter des pratiques plus durables.
La Foire de Libramont, c'est plus qu'un simple événement. C'est une démonstration du savoir-faire agricole, un lieu de partage et d'innovation. Elle met en lumière la passion et l'engagement de ceux qui travaillent pour façonner l'avenir de l'agriculture. Pour conclure, nous laissons place à une œuvre d'art, une sculpture représentant la force et la résilience de l'agriculture, rappelant que cet héritage est à la fois une tradition et une promesse d'avenir.
La 52ᵉ Fête de l'unité nationale du Cameroun : Armée-Nation
Le 20 mai dernier, les camerounais de la diaspora de Belgique, ont célébré avec fierté la 52ᵉ Fête Nationale du Cameroun. Placé sous la bannière armée nation, Une journée qui symbolise l’unité nationale, une valeur chère au cœur des camerounais et à toute la nation.
Présidée par le chef de la diplomatie camerounaise auprès du royaume de Belgique et de l’Union européenne, son excellence Daniel Evina ABE'E.
Les Camerounais, venus de divers horizons
notamment des pays frontaliers à la Belgique, (Allemagne, Luxembourg, pays bas, France)
la diaspora camerounaise et les amis du Cameroun se sont massivement rassemblé, autour de son excellence Daniel Evina ABE'E et parmi lesquels le secrétaire général du groupe des états des pays d'Afrique caraïbes et pacifiques Mr geoges rebelo pinto chikoti qui n’a pas tari d’éloges sur la portée diplomatique du président Paul Biya sur le continent africain tout en soulignant le travail accompli par le doyen des ambassadeurs auprès du royaume de Belgique son excellence Daniel Evina ABE'E.
Tandis que Pour l'ambassadeur de l'Union africaine, monsieur Ahmat awad sakine, l'initiative révèle la force des Camerounais dans l'unité.
Apprécié, par la majorité des Camerounais de la diaspora, le chef de la diplomatie camerounaise, son excellence Daniel Evina ABE'E. A rappelé dans son discours l'importance de la fusion entre les camerounais et les efforts fournis par les camerounais de sa juridiction envers le Cameroun dans plusieurs domaines.
Agrémentés par les mélodies des artistes, notamment Seba George, les Camerounais au travers de quelques pas de danse ont honoré l'armée camerounaise, pilier de leurs sécurité et gardienne de leur souveraineté.
Qui Depuis sa création, l'armée camerounaise joue un rôle central dans la préservation de notre unité nationale. Forte et disciplinée, elle est le reflet de notre détermination à vivre ensemble en paix et en sécurité. Incarné par le chef de l’État, son excellence Paul Biya, dans l'esprit du Cameroun : unité, paix et patriotisme.
La fête de l’unité a aussi été une veille de consciences pour les uns et les autres.
Les jeunes générations, de la diaspora, ont eu l’occasion d’apprécier et de démontrer leur implication culturelle et éducative, à participer à l'unité nationale en chantant l’hymne national. Ce qui permet également à cette jeunesse de marquer son attachement.
Malgré l’harmonie et le vivre ensemble, implémenté par le chef de la diplomatie camerounaise, une minorité des camerounais issue de la diaspora camerounaise de Belgique continue certes à faire des revendications parfois sans consistance. Essayant de porter atteinte aux efforts d’unité et de capacité de rassembleur du chef de la diplomatie camerounaise, son excellence Daniel Evina Reconnu de tous comme un rassembleur.
Pour certains, c'est une première et n'ont pas manqué d'exprimer tour à tour les biens faits de cette fête de l'unité (CF vidéo)
Le 20 mai 1972, le Cameroun a franchi une étape cruciale vers l'unité nationale en adoptant un système de gouvernement unitaire. Ce jour mémorable a vu naître un Cameroun uni, effaçant les frontières qui nous divisaient, et posant les bases d'une nation forte et solidaire. Ainsi, les parties politiques comme le SDF représenté à l'Assemblée nationale du Cameroun présent à la cérémonie ont exprimé leur soutien à la construction d'une unité nationale et d'une nation forte (CF vidéo).
Le Cameroun est un pays riche grâce à sa diversité culturelle et agricole. Les convives ont eux l'occasion de déguster les mets du terroir ainsi que le café made in Cameroun. Des images colorées, de danses traditionnelles, et des scènes de la vie quotidienne illustrant la coexistence harmonieuse des différentes communautés ont agrémenté cette célébration. Cf vidéo
L'unité nationale,
c'est l'éducation pour tous nos enfants, sans distinction, C'est la paix qui nous permet de travailler nos terres et de nourrir nos familles. C'est l'espoir d'un meilleur avenir, ensemble. En ce jour de fête, renouvelons notre engagement envers notre nation. Ensemble, citoyens et forces armées, continuons à bâtir un Cameroun uni, prospère et en paix. Merci d'avoir célébré avec nous cette journée spéciale.
Guy EKWALLA
L'Association "Belgocam21" oeuvre pour des actions solidaires, sociales et constructives. Notamment, l'organisation de journées "Entraide & Paix" en Europe et en Afrique.